On ne trahit jamais un peuple, le vrai dépositaire du pouvoir! Ceux qui avait pris le pari de le faire en parlant à tout va de "C...
On
ne trahit jamais un peuple, le vrai dépositaire du pouvoir! Ceux qui
avait pris le pari de le faire en parlant à tout va de "C'est notre
régime", "c'est notre pouvoir" doivent se rendre compte aujourd'hui que
c'est une vision anachronique.
En total décalage avec la réalité socio
politique de notre temps ! Une vision dépassée et rétrograde qui a amené
ses protagonistes à l'inimaginable! Comment en effet les comoriens qui
avaient mis tant d'espoirs dans la continuité pouvaient-ils accepter que
l'on piétine allégrement et indéfiniment celle-ci sans broncher?
Etait-il raisonnable de troquer le rêve des comoriens contre la promesse
d’un gouvernement d'action ? Et quelle action ? Réaliser quelques
tronçons de route dont les financements étaient acquis d’avance et
assurer de façon artificielle une régularité de paie, est-cela fait le
compte au point d’oublier le vaste programme ambitieux de lutte contre
le sous-développement chronique qui plombe les Comores ?
Au point de pardonner au pouvoir l’abandon de notre démarche
pertinente, salutaire et indispensable de recherche dynamique des moyens
financiers colossaux permettant de casser de façon résolue et
fondamentale la spirale du sous-développement chronique qui handicape
notre pays pendant des plusieurs ? Les comoriens ne sont pas dupes, et
ont bien mesuré la politique des autorités actuelles faite de
renoncement, marquée par l’absence d’ambition pour le pays, et surtout
par la rupture avec la ligne initiée par le régime précédent qui conçoit
le pouvoir non comme un objet de jouissance dans les mains d’une
certaine élite, mais comme un levier pour agir, à terme gagner la
bataille contre le sous-développement. Ils sont bien au fait de cette
forme d’escroquerie intellectuelle qui consiste pour le pouvoir actuel à
vouloir s’attribuer le bénéfice politique d’une illusion d’action!
En
effet, ils savent qu'il n'est donné à aucun pouvoir fut-ce riche
d’initier et de réaliser des projets en un temps aussi record, que ces
derniers requièrent plusieurs années d'étude de faisabilité, de
recherche de financement et d'appel d'offre! Cette majorité qui soutient
toujours Sambi connaît le propre d’un projet ! Elle sait qu’un projet
ne se réalise que si les intéressés y croient et s’y investissent à
fond, et que bien loin de parler de rêve ; elle incrimine la mollesse,
l’absence d’initiative et la cécité des autorités actuelles. Mais
surtout ils savent que l’on ne sort pas un pays de l’ornière du
sous-développement avec des bouts de ficelle et adhère à la politique de
l’arbre à sou qu’il faudrait planter aux Comores. Les comoriens ne
comprennent pas par quel tour de passe-passe allait-on faire avaler la
nomination d'un Boléro au poste névralgique du pouvoir, un monsieur qui
n'a jamais eu l'onction populaire ne fut-ce que dans une
circonscription, et dont les idées et le parti sont rejetés par
l'immense majorité des comoriens? Celui dont la nomination correspond à
un petit vent de mauvais souvenir de tentatives de coup d'Etat ratées.
Tout cela correspond à une petite idée de la politique, bien en
dessous de ce que les comoriens étaient légitimement en droit d'attendre
après le vent d'espoir d'un combat résolu pour lutter contre la spirale
du sous-développement chronique qui frappe notre pays depuis des
décennies. Tout cela vient aussi d'un manque de respect de la volonté
des comoriens de la part des autorités actuelles, du détournement du
suffrage universel, de la non prise en compte de la volonté des
comoriens de sortir des ténèbres. Il s’agit-là d’un comportement
d'autant plus inadmissible de nos autorités actuelles qu’elles ne sont
pas sensées ignorer ce qui s’est passé aux Comores en 2006 avec
l'élection de Sambi. C’est la logique de la souveraineté populaire qui
s’est imposée dans toute sa splendeur, et qui s’est confirmée en 2010
pour placer au pouvoir ceux-là même qui essaient de la malmener
aujourd’hui ! Je suis bien placé pour en parler.
Aucune
analyse saine de la situation politique aux Comores ni aucune décision
consécutive ne peut faire l’impasse sur ce qui s'est passé depuis cette
date. Tout ce long détour pour dire que les autorités actuelles sont
coupables d’avoir trahi la population, en ignorant le mouvement de
l’histoire, en voulant substituer leur intelligence au génie des
comoriens, d’avoir osé ou de tenter de marginaliser la population, de
croire qu’un engagement en politique n’a de sens qu’à ceux qui y croient
! Et bien cette mobilisation à la Grand-comore, à Anjouan et à Mohéli
j’espère, deux et demi après l’investiture de nouvelles autorités est là
pour rappeler que les comoriens refusent que l’on mette à mal la
continuité de la politique initiée par l’ex-président Sambi. JUWA, que
nous avons appelé de nos vœux, vient signer la fin de la résignation, et
nous remercions infiniment ce dernier pour son sens aigu de l’intérêt
commun qui l’a conduit à prendre la tête de ce parti avec toute la
conviction nécessaire et la détermination qu’on lui connaît en toute
chose.
Cette mobilisation autour du parti JUWA est là pour mettre fin à une
espèce de schizophrénie politique faite de détricotage du sambisme sous
les dehors du relais qui rassure. Sous la bannière éclairée de JUWA,
disons non à ceux qui tentent de détruire notre espérance qui s’inscrit
politiquement dans le sambisme. Oui nous allons être encore plus
nombreux dans les quartiers, dans les villages, dans les villes, dans
les îles, dans le pays entier pour porter haut notre envie de continuité
qui doit triompher dès les élections législatives prochaines et se
confirmer en 2016. Je reste convaincu que la volonté du peuple est ce
qui compte et chaque jour qui passe, nous en avons la preuve. Au niveau
du JUWA, nous sommes porteurs d’une espérance pour le pays, d’un message
de vérité, de justice ! Nous vaincrons !
A Bourhane
L'Équipe Merci Sambi
Publié le 10/11/2013 et mise à jour à 21h25