Il y a un mois, une opération baptisée traitement de masse a eu lieu aux Comores, plus précisément sur l'île de Ngazidja. Un lot ...
Il y a un mois, une opération baptisée traitement de masse a eu lieu aux Comores, plus précisément sur l'île de Ngazidja.
Un lot de médicaments a été attribué aux autorités sanitaires des Comores, en particulier de l'île de Ngazidja par la République populaire de Chine, via son ambassadeur aux Comores. Lors de la cérémonie de remise, étaient présents le chef de l'Etat comorien Ikililou Doinine ainsi que le vice-président en charge du ministère de la santé, Fouad Mohadji.
Selon les autorités comoriennes et chinoises, cette opération était dans le but de lutter contre le paludisme aux Comores. Quelques jours après, les médecins se chargeant de cette opération. Ils se sont mobilisés pour que ce produit puisse gagner toute la population insulaire après Moheli et Anjouan en 2012. Depuis mi-octobre tous les coins de l'île sont bien sillonnés pour que chacun prenne les cachets chinois.
Un lot de médicaments a été attribué aux autorités sanitaires des Comores, en particulier de l'île de Ngazidja par la République populaire de Chine, via son ambassadeur aux Comores. Lors de la cérémonie de remise, étaient présents le chef de l'Etat comorien Ikililou Doinine ainsi que le vice-président en charge du ministère de la santé, Fouad Mohadji.
Selon les autorités comoriennes et chinoises, cette opération était dans le but de lutter contre le paludisme aux Comores. Quelques jours après, les médecins se chargeant de cette opération. Ils se sont mobilisés pour que ce produit puisse gagner toute la population insulaire après Moheli et Anjouan en 2012. Depuis mi-octobre tous les coins de l'île sont bien sillonnés pour que chacun prenne les cachets chinois.
Toutefois, des effets douloureux s'invitent chez les preneurs de ces médicaments. Si étonnant. Nombreux sont ceux qui sont « hantés » par le virus de Dengue qui était en besogne, il y a trois ans de cela sur le sol comorien. Sauf qu'à l'heure actuelle, les médecins comoriens n'arrivent pas à détecter le type de maladie restant une épidémie affreuse. Sans doute, c'est la prise de ces médicaments susmentionnés qui cause ce dégât sans nature. Surdose, sous dose, essaie après fabrication ou épuisement de stock chez les chinois… ?
Personne ne sait. Toute personne prenant ces cachets, se trouvent avec les organes bien fléchis, le bassin fractionné de douleur, les articulations alourdis… des douleurs.
Dès lors la panique règne dans les hôpitaux de Ngazidja, qui sont surchargés des patients, des atteints par cette ENI (épidémie non identifiée). Les médecins s'avouent vaincus, donc dépassés de la situation. Deux personnes auraient trouvé la mort… Du virus ou du poison, mauvais consigne ou insuffisance de préconisation ? Que dire donc d'un chef d'Etat et un de ses ministres, tous deux docteurs en pharmacie, n'arrivant pas à identifier ces produits mortels ? Pourquoi le gouvernement reste silencieux au sujet de ce fléau ? Quelle mesure prise par ce gouvernement pour protéger la population ?
Salia ben Ali
COMORESplus
Titre original : MEDICAMENTS CHINOIS CONTRE LE PALUDISME, UN NOUVEAU FLÉAU AUX COMORES