« Vous avez un mois pour réfléchir à fin que, lors de notre seconde rencontre, vous me fassiez part de vos propositions pour que notre insti...
« Vous avez un mois pour réfléchir à fin que, lors de notre seconde rencontre, vous me fassiez part de vos propositions pour que notre institution judiciaire retrouve sa crédibilité », c’est ce qu’avait demandé le Président de la République aux magistrats le 10 octobre dernier en les recevant au Palais de Beit Salam.
Aujourd’hui, c’est en présence du vice-président, des membres du gouvernement et du cabinet, des représentants de la société civile que les magistrats ont officiellement remis leurs propositions au Président de la République, propositions qui doivent restaurer la confiance perdue entre les magistrats et les justiciables.
« Il y a certes des problèmes matériels mais ce qui pénalise le travail des magistrats, c’est le flou dans les textes existants été surtout l’inexistence de ma magistrature suprême qui doit en même temps juger les magistrats et en même temps les contrôler » a déclaré le juge Omar pour qui, le code civil et pénal comoriens, hérités de la colonisation, doivent être révisés pour les adapter à la réalité comorienne.
Les intervenants ont fait aussi prévaloir l’insuffisance des magistrats à la Première Instance comme à la Cour d’Appel ou au parquet sur l’ensemble du territoire national, de la saturation de la population carcérale entre autre.
Côté société civile, l’initiative du Président de la République de demander aux magistrats de proposer eux-mêmes les solutions susceptibles de redonner la crédibilité à la justice, a été hautement saluée et encouragée.
Le Directeur de Cabinet a pour sa part expliqué aux magistrats qu’il faut dire tout ce qui ne va pas puisqu’il faudra attendre encore très longtemps pour qu’on puisse organiser une telle rencontre.
Le Président de la République a adressé ses remerciements aux magistrats pour l’intérêt qu’ils ont manifesté dans l’élaboration de ce document sensé mettre fin aux critiques, à l’inefficacité, à la lenteur et à la supposée corruption.
Il a rappelé que tout le monde doit réfléchir et se sacrifier pour les Comores. « Aucun département ne dispose des moyens dont il a besoin pour mener à bien son travail, je vais voir votre document et le présenter ensuite au Conseil des Ministres. Sans justice équitable, il n’y a pas de développement possible et je ferai en sorte que le Haut Conseil de la Magistrature soit effectif très prochainement » a déclaré le Président de la République.
Avant de conclure, le Président de la République a appelé les Magistrats et les Officiers de Police Judiciaire à renforcer leur collaboration pour mieux servir la population. Beit salam
Aujourd’hui, c’est en présence du vice-président, des membres du gouvernement et du cabinet, des représentants de la société civile que les magistrats ont officiellement remis leurs propositions au Président de la République, propositions qui doivent restaurer la confiance perdue entre les magistrats et les justiciables.
« Il y a certes des problèmes matériels mais ce qui pénalise le travail des magistrats, c’est le flou dans les textes existants été surtout l’inexistence de ma magistrature suprême qui doit en même temps juger les magistrats et en même temps les contrôler » a déclaré le juge Omar pour qui, le code civil et pénal comoriens, hérités de la colonisation, doivent être révisés pour les adapter à la réalité comorienne.
Les intervenants ont fait aussi prévaloir l’insuffisance des magistrats à la Première Instance comme à la Cour d’Appel ou au parquet sur l’ensemble du territoire national, de la saturation de la population carcérale entre autre.
Côté société civile, l’initiative du Président de la République de demander aux magistrats de proposer eux-mêmes les solutions susceptibles de redonner la crédibilité à la justice, a été hautement saluée et encouragée.
Le Directeur de Cabinet a pour sa part expliqué aux magistrats qu’il faut dire tout ce qui ne va pas puisqu’il faudra attendre encore très longtemps pour qu’on puisse organiser une telle rencontre.
Le Président de la République a adressé ses remerciements aux magistrats pour l’intérêt qu’ils ont manifesté dans l’élaboration de ce document sensé mettre fin aux critiques, à l’inefficacité, à la lenteur et à la supposée corruption.
Il a rappelé que tout le monde doit réfléchir et se sacrifier pour les Comores. « Aucun département ne dispose des moyens dont il a besoin pour mener à bien son travail, je vais voir votre document et le présenter ensuite au Conseil des Ministres. Sans justice équitable, il n’y a pas de développement possible et je ferai en sorte que le Haut Conseil de la Magistrature soit effectif très prochainement » a déclaré le Président de la République.
Avant de conclure, le Président de la République a appelé les Magistrats et les Officiers de Police Judiciaire à renforcer leur collaboration pour mieux servir la population. Beit salam