Avoir un enfant lorsque on est à peine sortie de sa propre enfance n’est pas une chose facile. Les risques existent sur le plan médical, soc...
Avoir un enfant lorsque on est à peine sortie de sa propre enfance n’est pas une chose facile. Les risques existent sur le plan médical, socioculturel et économique, mais avec un soutien psychologique et un suivi médical, la grossesse et l’accouchement peuvent se dérouler aussi normalement que chez une femme plus mure. Une bonne éducation accompagnée de sensibilisation permettra aussi aux adolescentes de mesurer les conséquences d’un enfantement précoce dans leur avenir.
Intentionnellement ou pas, l’arrivée d’un bébé bouleverse toujours une vie. Alors si en plus la future maman est à peine sortie de la puberté, des complications sont à prévoir.
Si la grossesse est bien suivie, il ne serait pas plus risqué chez une adolescente que chez une femme plus âgée. D’après les spécialistes, le jeune age de la mère n’est pas forcement un synonyme de risque médical supplémentaire. Toutefois, la future maman doit renoncer aux cigarettes et alcool comme toutes les femmes enceintes et doit surveiller son alimentation, en particulier son apport en vitamine B9 pour combler à une éventuelle carence en acide folique. Cette carence peut avoir des conséquences graves pour la mère et l’enfant, comme anomalies du développement du placenta et du fœtus, retard de croissance et risque de prématurité. Les autres risques médicaux sont l’anémie, la toxémie, accouchement traumatique, l’hypotrophie et la mortalité infantile. Ces dangers ne viennent pas directement du fait que la future maman soit trop jeune, mais plutôt des conséquences indirectes de ce qu’elle pourrait subir, par exemple un traumatisme suite à un rejet de la société.
Le risque de maternité précoce est souvent lié aux plusieurs facteurs comme le bas niveau socio-économique, la situation familiale, problème d’éducation et analphabétisme, le chômage etc. Le contexte culturel aussi n’est pas à négliger. Il existe deux situations différentes, celle des filles mariées très jeunes dont la grossesse se déroule normalement comme les autres mères plus mures et celle des jeunes filles célibataires, en difficulté avec parfois un historique de viol. La grossesse est probablement désirée par une jeune mère qui vit dans un contexte de carence affective et social car pour elle c’est un moyen de provoquer et en même temps de s’affirmer vis-à-vis de tous ceux qui l’entourent.
Par rapport aux femmes qui attendent d’avoir dépassé la vingtaine pour faire un bébé, celles qui enfantent très tôt risquent d’avoir une scolarité plus courte. Dans les pays en développement, les étudiantes qui tombent enceintes ont rarement le moyen de revenir poursuivre leurs études. D’habitudes, ces jeunes étudiantes sont expulsées de l’école d’office. C’est pour cette raison que beaucoup d’entre elles prennent le risque d’avorter quel que soit le danger. Même si cette mesure d’expulsion ne s’applique pas, il leur est toujours difficile de revenir reprendre leurs études après accouchement car elles doivent d’abord s’occuper du bébé.
En comparaison à une femme mure, une jeune maman qui a son premier bébé avant 20 ans court plus de risques :
Il existe une sorte de cercle vicieux entre la pauvreté et la maternité précoce ; les femmes pauvres ont plus de risque de tomber enceinte quand elles sont encore très jeunes et ce sont les filles qui enfantent très tôt qui risquent de rester pauvres. Dans certains cas, il arrive aux mères célibataires de finir par se prostituer pour subvenir à ses besoins et à ceux de son enfant.
Lu sur pipelette.com
Les risques d’une maternité précoce
Intentionnellement ou pas, l’arrivée d’un bébé bouleverse toujours une vie. Alors si en plus la future maman est à peine sortie de la puberté, des complications sont à prévoir.
Les risques sur le plan médical
Si la grossesse est bien suivie, il ne serait pas plus risqué chez une adolescente que chez une femme plus âgée. D’après les spécialistes, le jeune age de la mère n’est pas forcement un synonyme de risque médical supplémentaire. Toutefois, la future maman doit renoncer aux cigarettes et alcool comme toutes les femmes enceintes et doit surveiller son alimentation, en particulier son apport en vitamine B9 pour combler à une éventuelle carence en acide folique. Cette carence peut avoir des conséquences graves pour la mère et l’enfant, comme anomalies du développement du placenta et du fœtus, retard de croissance et risque de prématurité. Les autres risques médicaux sont l’anémie, la toxémie, accouchement traumatique, l’hypotrophie et la mortalité infantile. Ces dangers ne viennent pas directement du fait que la future maman soit trop jeune, mais plutôt des conséquences indirectes de ce qu’elle pourrait subir, par exemple un traumatisme suite à un rejet de la société.
Les risques socioculturels
Le risque de maternité précoce est souvent lié aux plusieurs facteurs comme le bas niveau socio-économique, la situation familiale, problème d’éducation et analphabétisme, le chômage etc. Le contexte culturel aussi n’est pas à négliger. Il existe deux situations différentes, celle des filles mariées très jeunes dont la grossesse se déroule normalement comme les autres mères plus mures et celle des jeunes filles célibataires, en difficulté avec parfois un historique de viol. La grossesse est probablement désirée par une jeune mère qui vit dans un contexte de carence affective et social car pour elle c’est un moyen de provoquer et en même temps de s’affirmer vis-à-vis de tous ceux qui l’entourent.
Les risques sur l’éducation
Par rapport aux femmes qui attendent d’avoir dépassé la vingtaine pour faire un bébé, celles qui enfantent très tôt risquent d’avoir une scolarité plus courte. Dans les pays en développement, les étudiantes qui tombent enceintes ont rarement le moyen de revenir poursuivre leurs études. D’habitudes, ces jeunes étudiantes sont expulsées de l’école d’office. C’est pour cette raison que beaucoup d’entre elles prennent le risque d’avorter quel que soit le danger. Même si cette mesure d’expulsion ne s’applique pas, il leur est toujours difficile de revenir reprendre leurs études après accouchement car elles doivent d’abord s’occuper du bébé.
Conséquences sur l’économie
En comparaison à une femme mure, une jeune maman qui a son premier bébé avant 20 ans court plus de risques :
- d’être moins éduquée
- d’avoir une difficulté de trouver un emploi
- d’avoir un revenu en dessous de la moyenne
- d’être abandonnée par son partenaire
- de vivre dans la pauvreté et misère
Il existe une sorte de cercle vicieux entre la pauvreté et la maternité précoce ; les femmes pauvres ont plus de risque de tomber enceinte quand elles sont encore très jeunes et ce sont les filles qui enfantent très tôt qui risquent de rester pauvres. Dans certains cas, il arrive aux mères célibataires de finir par se prostituer pour subvenir à ses besoins et à ceux de son enfant.
Lu sur pipelette.com