Après Mansoib Mansouri, Ali Ahamada exige la destitution du chef de l’État. Dieu, dans Votre immense bonté, pensez aux Comores. La situat...
Après Mansoib Mansouri, Ali Ahamada exige la destitution du chef de l’État.
Dieu, dans Votre immense bonté, pensez aux Comores. La situation politique, sociale et économique de ce pays s’est tellement dégradée que désormais des citoyens en appellent aux Forces Armées pour déloger Ikililou Dhoinine de Beït-Salam. Hier, c’était Mansoib Mansouri qui lançait un vibrant appel dans ce sens sur mlimadji.skyrock.com, aujourd’hui, c’est Ali Ahamada qui le fait, sur le même média. Est-ce le début d’un nouveau type de militantisme? Qui sait? Ce qui est sûr, c’est que, même s’il est interdit d’appeler publiquement à l’usage de la force militaire pour le renversement d’un régime politique, on est obligé de constater que les Comoriens sont fatigués de voir une minorité s’en mettre plein les poches, pendant que le peuple des Comores s’enfonce dans la misère et la souffrance.
Dans son appel aux militaires comoriens, Ali Ahamada affirme que «tous, nos avons un ennemi commun: la Racaille politique corrompue de tous bords, qui sévit depuis des décades dans notre pays, et aujourd’hui qui a atteint le summum, voire dépassé ce qui peut être imaginable, dépassant l’immoral». En d’autres termes, la classe dirigeante est assimilée à une «Racaille politique corrompue», et il sera difficile de ne pas qualifier ainsi la classe politique comorienne, compte tenu de ses méthodes de prévarication et de prédation. Cette classe politique n’a rien fait pour mériter le respect des Comoriens.
Comme Mansoib Mansouri, Ali Ahamada considère qu’à partir du moment où l’ancien Président Ahmed Sambi a reconnu qu’il avait employé des procédés frauduleux pour placer Ikililou Dhoinine à la tête de la République des Comores, en lieu et place de Mohamed Saïd Fazul, le chef de l’État actuel n’a aucune forme de légitimité et que l’Armée doit assumer ses responsabilités en le chassant du pouvoir, dans la mesure où il est devenu un usurpateur, sans aucune légitimité.
Ali Ahamada ne profère aucun mensonge et n’exagère pas quand il affirme qu’aux Comores, «le peuple est humilié, asservi, martyrisé, piétiné, privé de ses droits les plus élémentaires, tous ses biens sont accaparés par une minorité (à peu près 3% de la population nationale), disons une oligarchie, une mafia, une bande organisée, une racaille, des vampires qui vident son sang, par une grande Corruption jamais égalée dans l’histoire contemporaine de notre pays (ces 7 dernières années). Notre peuple est réduit à l’état de mendicité, de clochardisation. C’est grâce à l’apport financier, matériel de notre diaspora (dont celle de France surtout) que le pays n’est pas à feu et à sang. C’est grâce à elle, que nos familles ne vivent pas comme nos sœurs et frères de la Corne de l’Afrique, d’Afrique centrale et australe, avec les images dramatiques, inhumaines qu’on voit via les médias du monde». Dans la logique d’Ali Ahamada, ce sont les autorités comoriennes qui creusent la tombe du peuple, sans avoir pitié de lui.
S’adressant aux militaires comoriens, Ali Ahamada soutient: «Dois-je rappeler, en bref, que des militaires israéliens, tunisiens, égyptiens, américains, etc. avaient refusé, à juste raison, d’obéir à des ORDRES INJUSTES, qui consistent à tirer, donc à tuer, des civils désarmés, innocents, à tiré sur leurs propres peuples? Cette démarche n’est pas antinomique de la déontologie militaire (ne pas confondre une vraie Armée et des hommes armés). Sur le plan religieux de l’Islam, comme l’avait rappelé à juste titre feu MALCOLM X (paix à son âme), je résume: “Notre religion (Islam) nous apprend à être intelligents, pacifiques, polis, respectueux des lois et des gens, mais si quelqu’un pose la main sur vous, envoyez-le au cimetière. […]”.Notre Armée doit autant prendre ses responsabilités, dans ce sens que, c’est sa mission première. Ensuite, en laissant cette situation pourrir, on risque de favoriser une grave violence du peuple qui, poussé à bout, risque de faire des Comores un champ de manœuvre (comme nous le voyons de par le monde), en mettant le pays à feu et à sang. […] Beaucoup de nos compatriotes sont plus que convaincus que seule la violence dans toutes ses formes est le seul moyen pour libérer notre peuple. Une Armée d’une Nation libre, ne peut jamais accepter de voir sans réagir sur ce qui se passe aux Comores. Il faut donc que celle-ci sauve très rapidement le pays et son peuple...».
Une fois de plus, il faudra reconnaître que les appels lancés aux militaires comoriens sont des incitations à une mesure illégale, car le coup d’État est un acte illégal. Mais, n’est-ce pas le pouvoir politique en place qui, par ses actes délictueux et son mépris envers les Comoriens, incite des citoyens désabusés à préconiser l’insurrection populaire et le putschisme comme seule alternative face à un pouvoir politique narcissique, arrogant, méprisant, sourd, aveugle et muet?
Par ARM
© www.lemohelien.com – Mercredi 13 novembre 2013.
Dieu, dans Votre immense bonté, pensez aux Comores. La situation politique, sociale et économique de ce pays s’est tellement dégradée que désormais des citoyens en appellent aux Forces Armées pour déloger Ikililou Dhoinine de Beït-Salam. Hier, c’était Mansoib Mansouri qui lançait un vibrant appel dans ce sens sur mlimadji.skyrock.com, aujourd’hui, c’est Ali Ahamada qui le fait, sur le même média. Est-ce le début d’un nouveau type de militantisme? Qui sait? Ce qui est sûr, c’est que, même s’il est interdit d’appeler publiquement à l’usage de la force militaire pour le renversement d’un régime politique, on est obligé de constater que les Comoriens sont fatigués de voir une minorité s’en mettre plein les poches, pendant que le peuple des Comores s’enfonce dans la misère et la souffrance.
Dans son appel aux militaires comoriens, Ali Ahamada affirme que «tous, nos avons un ennemi commun: la Racaille politique corrompue de tous bords, qui sévit depuis des décades dans notre pays, et aujourd’hui qui a atteint le summum, voire dépassé ce qui peut être imaginable, dépassant l’immoral». En d’autres termes, la classe dirigeante est assimilée à une «Racaille politique corrompue», et il sera difficile de ne pas qualifier ainsi la classe politique comorienne, compte tenu de ses méthodes de prévarication et de prédation. Cette classe politique n’a rien fait pour mériter le respect des Comoriens.
Comme Mansoib Mansouri, Ali Ahamada considère qu’à partir du moment où l’ancien Président Ahmed Sambi a reconnu qu’il avait employé des procédés frauduleux pour placer Ikililou Dhoinine à la tête de la République des Comores, en lieu et place de Mohamed Saïd Fazul, le chef de l’État actuel n’a aucune forme de légitimité et que l’Armée doit assumer ses responsabilités en le chassant du pouvoir, dans la mesure où il est devenu un usurpateur, sans aucune légitimité.
Ali Ahamada ne profère aucun mensonge et n’exagère pas quand il affirme qu’aux Comores, «le peuple est humilié, asservi, martyrisé, piétiné, privé de ses droits les plus élémentaires, tous ses biens sont accaparés par une minorité (à peu près 3% de la population nationale), disons une oligarchie, une mafia, une bande organisée, une racaille, des vampires qui vident son sang, par une grande Corruption jamais égalée dans l’histoire contemporaine de notre pays (ces 7 dernières années). Notre peuple est réduit à l’état de mendicité, de clochardisation. C’est grâce à l’apport financier, matériel de notre diaspora (dont celle de France surtout) que le pays n’est pas à feu et à sang. C’est grâce à elle, que nos familles ne vivent pas comme nos sœurs et frères de la Corne de l’Afrique, d’Afrique centrale et australe, avec les images dramatiques, inhumaines qu’on voit via les médias du monde». Dans la logique d’Ali Ahamada, ce sont les autorités comoriennes qui creusent la tombe du peuple, sans avoir pitié de lui.
S’adressant aux militaires comoriens, Ali Ahamada soutient: «Dois-je rappeler, en bref, que des militaires israéliens, tunisiens, égyptiens, américains, etc. avaient refusé, à juste raison, d’obéir à des ORDRES INJUSTES, qui consistent à tirer, donc à tuer, des civils désarmés, innocents, à tiré sur leurs propres peuples? Cette démarche n’est pas antinomique de la déontologie militaire (ne pas confondre une vraie Armée et des hommes armés). Sur le plan religieux de l’Islam, comme l’avait rappelé à juste titre feu MALCOLM X (paix à son âme), je résume: “Notre religion (Islam) nous apprend à être intelligents, pacifiques, polis, respectueux des lois et des gens, mais si quelqu’un pose la main sur vous, envoyez-le au cimetière. […]”.Notre Armée doit autant prendre ses responsabilités, dans ce sens que, c’est sa mission première. Ensuite, en laissant cette situation pourrir, on risque de favoriser une grave violence du peuple qui, poussé à bout, risque de faire des Comores un champ de manœuvre (comme nous le voyons de par le monde), en mettant le pays à feu et à sang. […] Beaucoup de nos compatriotes sont plus que convaincus que seule la violence dans toutes ses formes est le seul moyen pour libérer notre peuple. Une Armée d’une Nation libre, ne peut jamais accepter de voir sans réagir sur ce qui se passe aux Comores. Il faut donc que celle-ci sauve très rapidement le pays et son peuple...».
Une fois de plus, il faudra reconnaître que les appels lancés aux militaires comoriens sont des incitations à une mesure illégale, car le coup d’État est un acte illégal. Mais, n’est-ce pas le pouvoir politique en place qui, par ses actes délictueux et son mépris envers les Comoriens, incite des citoyens désabusés à préconiser l’insurrection populaire et le putschisme comme seule alternative face à un pouvoir politique narcissique, arrogant, méprisant, sourd, aveugle et muet?
Par ARM
© www.lemohelien.com – Mercredi 13 novembre 2013.
