Alors que la CENI-T ( Commission Electorale Nationale Indépendante de Transition ) n’en finit pas d’égrainer au compte goutte les résulta...
Alors que la CENI-T (Commission Electorale
Nationale Indépendante de Transition) n’en finit pas d’égrainer au
compte goutte les résultats du premier tour de l’élection présidentielle
intervenu le 25 octobre, les Affaires continuent pour les quelques
semaines qui restent à ce régime de transition aux commandes du pays. Il
s’agit de râcler tous les fonds de tiroirs avant de céder la place à un
pouvoir élu démocratiquement. De ce point de vue, le résultat des urnes
s’annonce sans appel. Si tant est que l’élection présidentielle aille à
son terme, ce régime a vécu.
Comme il fallait s’y attendre et comme MICROMEGAS (voir précédent article) l’a toujours dit, les acteurs de la vente de la participation majoritaire du Crédit Agricole dans la BNI -première Banque de Madagascar- souhaitaient impérativement boucler cette transaction avant la fin de l’élection présidentielle, ne voulant pas courir le risque qu’un pouvoir démocratiquement élu ne remette en cause ce «deal». En effet, les autorisations administratives ayant été obtenues par des moyens quasi-mafieux et prébendes diverses, un nouveau pouvoir pourrait les remettre en question. Il faut donc faire vite car le pouvoir va effectivement changer de mains. Le dossier est déjà bouclé;comme l’indiquait MICROMEGAS dans son précédent article du 22 octobre dernier («les jeux sont faits !silence, rien ne va plus»).
Les conditions suspensives fixées par le précédent Gouverneur de la Banque Centrale de Madagascar (sous très fortes pressions)avant de mourir, ont, semble t il été respectées. Pour le consortium cela était facile. L’effacement de la Banque One par ailleurs empêtrée dans une mauvaise créance très couteuse lui permettant moins que jamais (mais qui y a jamais cru?) de jouer le rôle de «Banque de Référence», s’est fait très naturellement au bénéfice du groupe CIEL. De même la société des Iles Vierges de la famille Hiridjee a t elle été remplacée par FIRST IMMO. Ce n’est pas mieux, mais plus clair. Pour le Crédit Agricole, les conditions posées pour le maintien du personnel de Management et de garantie des opérations de «trade» paraissaient plus problématiques. D’aucuns, connaisseurs de ce type de transaction, auraient trouvé ces conditions inacceptables pour un vendeur. Eh bien non! Le Crédit Agricole semble les avoir acceptées! Preuve supplémentaire que le désir de boucler cette transaction au plus vite était très fort...
Tout s’étant déroulé techniquement au mieux pour les parties intéressées qui ont travaillé dans le plus grand secret depuis des semaines, le bout du tunnel de cette transaction difficile s’annonçait glorieuse avec la convocation d’un Conseil d’Administration Extraordinaire de la BNI à Paris le lundi 4 novembre censé entériner l’accord des parties qui, nous l’avons dit (ref précédent article de MICROMEGAS du 22 octobre) est ficelé depuis quelques semaines. Le scénario était très satisfaisant pour le Crédit Agricole qui souhaitait démontrer ainsi et a toujours insisté sur le fait que tout avait été fait en parfaite conformité (APPARENTE!) avec les autorisations données par autorités locales (ref réponse de la direction de la Communication du groupe Crédit Agricole à la question posée par Laurent Mauduit qui figure à la fin de son article du 21 septembre dernier). Tout était donc prêt... n’était le petit grain de sable qui vient de s’infiltrer dans cette machination trop bien ourdie!
Sursaut d’orgueil ou sens politique lié au résultat des élections présidentielles ? Le Premier Ministre malgache qui n’est pas dépendant du Président de Transition et de son actuel ou ancien ministre des finances, ni candidat à l’élection présidentielle, vient, semble t il, d’adresser une lettre parfaitement claire au Crédit Agricole dans laquelle il renforce, en enfonçant le clou, les arguments du Directeur du Trésor ignorés par la dernière décision forcée du CSBF et s’oppose à la cession au consortium actuel tel qu’il était envisagé, sans réseau bancaire de référence comme partie prenante. En conséquence, aucun représentant de l’Etat Malgache au Conseil d’Administration où il représente 32 % du Capital ne devrait se rendre à Paris pour ce Conseil. Enfin la CSBF (La Commission de surveillance des Banques délivrant les autorisations) se verra très prochainement rappelée à l’ordre pour éviter de nouvelles dérives comme celles connues début septembre. Du coté de la Partie malgache, les choses paraissent donc maintenant parfaitement clarifiées, comme elles auraient du l’être dès l’origine sans les interférences intéressées intervenues depuis des mois de la part des membres et amis de la Haute Autorité de Transition: l’Etat malgache s’oppose à la transaction aux conditions actuelles présentées par le consortium CIEL – Hiridjee... Ouf, il était moins une!
Certes me direz vous, le Crédit Agricole peut toujours aller de l’avant et, prétextant une transaction «entre parties privées», ne pas tenir compte de l’opposition des représentants de l’Etat malgache. Majoritaire, il peut techniquement le faire. Sauf qu’une banque, n’en déplaise au Président de l’autorité de Transition qui comparait cette vente à celle d’une société de boissons gazeuses, n’est pas un actif anodin pour un Etat et son économie. Encore moins lorsqu’il s’agit de la première banque du Pays dont il est actionnaire significatif! Cela le Crédit Agricole le sait mieux que quiconque. Mais dans ce cas de figure, c’est toute sa stratégie de communication du Groupe consistant à (cyniquement) s’en tenir aux apparences qui vole en éclat : ce serait une vente forcée, prise à l’encontre des autorités de tutelle Malgaches et de l’Etat par ailleurs partenaire incontournable au capital. Une fuite en avant à l’arraché et non, comme il se doit normalement et comme on feignait de la présenter, une décision prise en conformité et compréhension avec les autorités locales et le partenaire étatique ...
Oseront ils? C’est encore probable, si l’on considère les «forces occultes» qui poussent à cette transaction à tout prix depuis l’origine. Sur ces forces, nous reviendrons un jour car elles nous livreront la clef de cette transaction «débile», au sens littéral du terme. Mais en cas de passage en force, le prix pour chacune des parties prenantes sera alors considérablement plus élevé qu’envisagé. Qu’on en juge:
-Pour les autorités actuelles de Transition qui auront permis cette transaction la sanction en sera politique... et judiciaire lorsque le pouvoir démocratiquement élu se sera installé au pouvoir. Ceci est vrai dans tous les cas de figure, mais sera considérablement plus lourd encore si la transaction venait à se faire. La corruption ne sera plus soupçonnée mais avérée .
- Pour le Crédit Agricole dont l’objectif est de sortir rapidement de ce guêpier, le risque est peu élevé compte tenu de la faible taille de la transaction, mais les dommages collatéraux réels. D’abord, le moins qu’on puisse dire est que cette transaction, si mal ficelée, si mal gérée, fera tâche dans le secteur bancaire français comme international ou l’on ne se fait guère de cadeaux. Voilà qui ne devrait pas être une référence internationale pour les équipes de Corporate Finance du Crédit Agricole! Par ailleurs l’image de cette banque qui se veut «acteur du Développement» (sic) en sortira également affaiblie dans les Pays en voie de Développement où l’on sait que ce bradage matiné d’affairisme laissera la BNI exsangue en aggravant encore plus les conditions de la reprise économique à Madagascar : le double langage du Crédit Agricole sur le Développement n’en sera que plus transparent. Sans compter enfin que, la Banque en encaissant son cheque, se lavera concrètement les mains du sort des acheteurs...Tout cela n’est pas majeur mais fera un peu «désordre» quand même de la part d’un Etablissement qui se veut irréprochable!
- Pour les acheteurs (du moins ceux qu’on nous présentent, faux nez ou pas), la sanction risque d’être bien pire dans la mesure où ils auront acheté du vent! Car nul n’envisage sérieusement que l’une des premières tâches du Gouvernement nouvellement élu qui ne soit pas l’ancien Ministre des Finances de la Transition, ne sera pas d’annuler purement et simplement cette transaction en utilisant tous les moyens d’Etat pour se faire. L’Etat malgache le sait : il y va de son autorité et de sa crédibilité largement bafouée. Il dispose d’une large panoplie d’actions possibles jusqu'à la suppression de la licence bancaire ou la nationalisation, même partielle ou temporaire pour reprendre la main. Le personnel saura également mettre la pression. Le Consortium auquel la participation du Crédit Agricole a été vendu ne pourra opérer sous une telle pression et devra passer la main et renoncer. De grée ou de force. Pour faire court, les nouveaux actionnaires étrangers de ce consortium , possédant par ailleurs d’autres sociétés à Madagascar, seraient bien avisés de céder rapidement à cette injonction de l’Etat sans barguigner lorsqu’elle se manifestera, sauf à faire courir des risques vitaux à leurs biens et peut être leurs familles à Madagascar.On ne bafoue pas impunément la fierté des Malgaches, chez eux, sans encourir des risques majeurs !
- Pour la diplomatie française enfin, restée très discrète sur ce dossier, comment rester silencieuse dans ce cas de figure ? Tout silence serait considéré comme une forme d’acquiescement et de complicité dans cette transaction d’origine douteuse faite à l’encontre d’un Etat ami. Un très mauvais signal en tous cas à adresser au pouvoir nouvellement élu que nous appelions à juste titre de nos vœux. Une condamnation ferme s’imposera donc. Il serait bon que les moyens de l’Etat français se mobilisent d’ores et déjà vis a vis du Crédit Agricole pour éviter ce genre de situation lourde de conséquences.
Alors , nous ne savons pas ce que les dirigeants du Crédit Agricole et les membres du consortium feront à la réception de la lettre du Premier Ministre, s’ils renonceront ou tenteront de passer en force. Mais CHICHE, avons nous envie de leur dire: franchissez ce «rubicon», faites un bras d’honneur public à l’Etat malgache et au peuple malgache comme vous vous y prépariez dans la plus grande discrétion, en finalisant votre transaction, et nous verrons....CHICHE, vous dis je !
Evoquer cette possibilité théorique c’est en faire ressortir toute l’absurdité. Un peu de bon sens, même basique, devrait suffire à vous faire entendre raison et renoncer en le faisant savoir car, cette fois, vous jouez trop gros, les choses, c’est une évidence, étant allées trop loin pour les malgaches pour qu’ils ne soient pas déterminés sur ce dossier...
Vu de Sirius tout en ayant été fortement engagés dans le refus de cette transaction que nous avons toujours considéré (voir nos articles précédents) comme un «hold-up» et une insulte faite aux malgaches avec la complicité (inexplicable en apparence) du Crédit Agricole, nous ne pouvons que nous réjouir avec nos amis malgaches de la fin prochaine positive de ce mauvais feuilleton. Nous veillerons à ce qu’il aille jusqu'à son épilogue. Quant au Crédit Agricole, viendra un temps où nos investigations en cours livreront leurs fruits, avec, espérons le, la clef de son acharnement depuis des mois à faire cette transaction a tout prix. En dehors de tout «bon sens» pour le coup!!!
Comme il fallait s’y attendre et comme MICROMEGAS (voir précédent article) l’a toujours dit, les acteurs de la vente de la participation majoritaire du Crédit Agricole dans la BNI -première Banque de Madagascar- souhaitaient impérativement boucler cette transaction avant la fin de l’élection présidentielle, ne voulant pas courir le risque qu’un pouvoir démocratiquement élu ne remette en cause ce «deal». En effet, les autorisations administratives ayant été obtenues par des moyens quasi-mafieux et prébendes diverses, un nouveau pouvoir pourrait les remettre en question. Il faut donc faire vite car le pouvoir va effectivement changer de mains. Le dossier est déjà bouclé;comme l’indiquait MICROMEGAS dans son précédent article du 22 octobre dernier («les jeux sont faits !silence, rien ne va plus»).
Les conditions suspensives fixées par le précédent Gouverneur de la Banque Centrale de Madagascar (sous très fortes pressions)avant de mourir, ont, semble t il été respectées. Pour le consortium cela était facile. L’effacement de la Banque One par ailleurs empêtrée dans une mauvaise créance très couteuse lui permettant moins que jamais (mais qui y a jamais cru?) de jouer le rôle de «Banque de Référence», s’est fait très naturellement au bénéfice du groupe CIEL. De même la société des Iles Vierges de la famille Hiridjee a t elle été remplacée par FIRST IMMO. Ce n’est pas mieux, mais plus clair. Pour le Crédit Agricole, les conditions posées pour le maintien du personnel de Management et de garantie des opérations de «trade» paraissaient plus problématiques. D’aucuns, connaisseurs de ce type de transaction, auraient trouvé ces conditions inacceptables pour un vendeur. Eh bien non! Le Crédit Agricole semble les avoir acceptées! Preuve supplémentaire que le désir de boucler cette transaction au plus vite était très fort...
Tout s’étant déroulé techniquement au mieux pour les parties intéressées qui ont travaillé dans le plus grand secret depuis des semaines, le bout du tunnel de cette transaction difficile s’annonçait glorieuse avec la convocation d’un Conseil d’Administration Extraordinaire de la BNI à Paris le lundi 4 novembre censé entériner l’accord des parties qui, nous l’avons dit (ref précédent article de MICROMEGAS du 22 octobre) est ficelé depuis quelques semaines. Le scénario était très satisfaisant pour le Crédit Agricole qui souhaitait démontrer ainsi et a toujours insisté sur le fait que tout avait été fait en parfaite conformité (APPARENTE!) avec les autorisations données par autorités locales (ref réponse de la direction de la Communication du groupe Crédit Agricole à la question posée par Laurent Mauduit qui figure à la fin de son article du 21 septembre dernier). Tout était donc prêt... n’était le petit grain de sable qui vient de s’infiltrer dans cette machination trop bien ourdie!
Sursaut d’orgueil ou sens politique lié au résultat des élections présidentielles ? Le Premier Ministre malgache qui n’est pas dépendant du Président de Transition et de son actuel ou ancien ministre des finances, ni candidat à l’élection présidentielle, vient, semble t il, d’adresser une lettre parfaitement claire au Crédit Agricole dans laquelle il renforce, en enfonçant le clou, les arguments du Directeur du Trésor ignorés par la dernière décision forcée du CSBF et s’oppose à la cession au consortium actuel tel qu’il était envisagé, sans réseau bancaire de référence comme partie prenante. En conséquence, aucun représentant de l’Etat Malgache au Conseil d’Administration où il représente 32 % du Capital ne devrait se rendre à Paris pour ce Conseil. Enfin la CSBF (La Commission de surveillance des Banques délivrant les autorisations) se verra très prochainement rappelée à l’ordre pour éviter de nouvelles dérives comme celles connues début septembre. Du coté de la Partie malgache, les choses paraissent donc maintenant parfaitement clarifiées, comme elles auraient du l’être dès l’origine sans les interférences intéressées intervenues depuis des mois de la part des membres et amis de la Haute Autorité de Transition: l’Etat malgache s’oppose à la transaction aux conditions actuelles présentées par le consortium CIEL – Hiridjee... Ouf, il était moins une!
Certes me direz vous, le Crédit Agricole peut toujours aller de l’avant et, prétextant une transaction «entre parties privées», ne pas tenir compte de l’opposition des représentants de l’Etat malgache. Majoritaire, il peut techniquement le faire. Sauf qu’une banque, n’en déplaise au Président de l’autorité de Transition qui comparait cette vente à celle d’une société de boissons gazeuses, n’est pas un actif anodin pour un Etat et son économie. Encore moins lorsqu’il s’agit de la première banque du Pays dont il est actionnaire significatif! Cela le Crédit Agricole le sait mieux que quiconque. Mais dans ce cas de figure, c’est toute sa stratégie de communication du Groupe consistant à (cyniquement) s’en tenir aux apparences qui vole en éclat : ce serait une vente forcée, prise à l’encontre des autorités de tutelle Malgaches et de l’Etat par ailleurs partenaire incontournable au capital. Une fuite en avant à l’arraché et non, comme il se doit normalement et comme on feignait de la présenter, une décision prise en conformité et compréhension avec les autorités locales et le partenaire étatique ...
Oseront ils? C’est encore probable, si l’on considère les «forces occultes» qui poussent à cette transaction à tout prix depuis l’origine. Sur ces forces, nous reviendrons un jour car elles nous livreront la clef de cette transaction «débile», au sens littéral du terme. Mais en cas de passage en force, le prix pour chacune des parties prenantes sera alors considérablement plus élevé qu’envisagé. Qu’on en juge:
-Pour les autorités actuelles de Transition qui auront permis cette transaction la sanction en sera politique... et judiciaire lorsque le pouvoir démocratiquement élu se sera installé au pouvoir. Ceci est vrai dans tous les cas de figure, mais sera considérablement plus lourd encore si la transaction venait à se faire. La corruption ne sera plus soupçonnée mais avérée .
- Pour le Crédit Agricole dont l’objectif est de sortir rapidement de ce guêpier, le risque est peu élevé compte tenu de la faible taille de la transaction, mais les dommages collatéraux réels. D’abord, le moins qu’on puisse dire est que cette transaction, si mal ficelée, si mal gérée, fera tâche dans le secteur bancaire français comme international ou l’on ne se fait guère de cadeaux. Voilà qui ne devrait pas être une référence internationale pour les équipes de Corporate Finance du Crédit Agricole! Par ailleurs l’image de cette banque qui se veut «acteur du Développement» (sic) en sortira également affaiblie dans les Pays en voie de Développement où l’on sait que ce bradage matiné d’affairisme laissera la BNI exsangue en aggravant encore plus les conditions de la reprise économique à Madagascar : le double langage du Crédit Agricole sur le Développement n’en sera que plus transparent. Sans compter enfin que, la Banque en encaissant son cheque, se lavera concrètement les mains du sort des acheteurs...Tout cela n’est pas majeur mais fera un peu «désordre» quand même de la part d’un Etablissement qui se veut irréprochable!
- Pour les acheteurs (du moins ceux qu’on nous présentent, faux nez ou pas), la sanction risque d’être bien pire dans la mesure où ils auront acheté du vent! Car nul n’envisage sérieusement que l’une des premières tâches du Gouvernement nouvellement élu qui ne soit pas l’ancien Ministre des Finances de la Transition, ne sera pas d’annuler purement et simplement cette transaction en utilisant tous les moyens d’Etat pour se faire. L’Etat malgache le sait : il y va de son autorité et de sa crédibilité largement bafouée. Il dispose d’une large panoplie d’actions possibles jusqu'à la suppression de la licence bancaire ou la nationalisation, même partielle ou temporaire pour reprendre la main. Le personnel saura également mettre la pression. Le Consortium auquel la participation du Crédit Agricole a été vendu ne pourra opérer sous une telle pression et devra passer la main et renoncer. De grée ou de force. Pour faire court, les nouveaux actionnaires étrangers de ce consortium , possédant par ailleurs d’autres sociétés à Madagascar, seraient bien avisés de céder rapidement à cette injonction de l’Etat sans barguigner lorsqu’elle se manifestera, sauf à faire courir des risques vitaux à leurs biens et peut être leurs familles à Madagascar.On ne bafoue pas impunément la fierté des Malgaches, chez eux, sans encourir des risques majeurs !
- Pour la diplomatie française enfin, restée très discrète sur ce dossier, comment rester silencieuse dans ce cas de figure ? Tout silence serait considéré comme une forme d’acquiescement et de complicité dans cette transaction d’origine douteuse faite à l’encontre d’un Etat ami. Un très mauvais signal en tous cas à adresser au pouvoir nouvellement élu que nous appelions à juste titre de nos vœux. Une condamnation ferme s’imposera donc. Il serait bon que les moyens de l’Etat français se mobilisent d’ores et déjà vis a vis du Crédit Agricole pour éviter ce genre de situation lourde de conséquences.
Alors , nous ne savons pas ce que les dirigeants du Crédit Agricole et les membres du consortium feront à la réception de la lettre du Premier Ministre, s’ils renonceront ou tenteront de passer en force. Mais CHICHE, avons nous envie de leur dire: franchissez ce «rubicon», faites un bras d’honneur public à l’Etat malgache et au peuple malgache comme vous vous y prépariez dans la plus grande discrétion, en finalisant votre transaction, et nous verrons....CHICHE, vous dis je !
Evoquer cette possibilité théorique c’est en faire ressortir toute l’absurdité. Un peu de bon sens, même basique, devrait suffire à vous faire entendre raison et renoncer en le faisant savoir car, cette fois, vous jouez trop gros, les choses, c’est une évidence, étant allées trop loin pour les malgaches pour qu’ils ne soient pas déterminés sur ce dossier...
Vu de Sirius tout en ayant été fortement engagés dans le refus de cette transaction que nous avons toujours considéré (voir nos articles précédents) comme un «hold-up» et une insulte faite aux malgaches avec la complicité (inexplicable en apparence) du Crédit Agricole, nous ne pouvons que nous réjouir avec nos amis malgaches de la fin prochaine positive de ce mauvais feuilleton. Nous veillerons à ce qu’il aille jusqu'à son épilogue. Quant au Crédit Agricole, viendra un temps où nos investigations en cours livreront leurs fruits, avec, espérons le, la clef de son acharnement depuis des mois à faire cette transaction a tout prix. En dehors de tout «bon sens» pour le coup!!!