ATTAQUE LE MAL PAR LA RACINE A l’occasion de l’AID ELKABIR, lors de la réception coutumière au palais présidentiel de Beit-salam, So...
ATTAQUE LE MAL PAR LA RACINE
A l’occasion de
l’AID ELKABIR, lors de la réception coutumière au palais présidentiel de
Beit-salam, Son Excellence Docteur IKILILOU est judicieusement sorti des
sentiers battus en rompant d’avec la cacophonie d’usage en pareilles
circonstances. Encore une fois, Le Président de la République a brandi tout
haut le flambeau caractérisé par son pragmatisme et sa bonne foi - sa
marque de fabrique- en touchant du doigt le fond de la plaie cancérigène qui
gangrène les Comores depuis la nuit des temps : IMPARTIALE DE LA JUSTICE .
C’est un bien grand
mot doté de plusieurs ramifications, mais qui demeure, sans aucun doute, la clé de la porte principale vers le
développement socio-économique.
Promouvoir une
vraie Justice reste, à fortiori, la
pierre angulaire en vue d’éradiquer, à jamais, ce fléau.
Le problème peut,
par son évidence, sa gravité et sa pertinence, servir à des effets d’annonce
complètement imprégnés d’une hypocrisie politique ou d’un instrument de
propagande, ou au contraire de volonté historique.
Certes, la tâche
est on ne peut plus rude mais la fin s’annonce tellement radieuse pour justifier
le déploiement de tous les moyens.
Un éminent penseur
disait : « On ne peut changer les idées sans changer les
hommes ». Pour ce, Son Excellence le Docteur IKILILOU se doit de purifier
son peloton et de regrouper ses rangs. Selon le même principe, assainir les
rangs de toute la magistrature en le nettoyant de toutes les flagrantes
impuretés.
Pour une JUSTICE
AUTONOME ET IMPARTIALE, la délimitation des compétences et donc le respect des
prérogatives entre LA COUTUME, LA RELIGION et LA JUSTICE, mérite des
éclaircissements, afin d’éviter les interférences, les improvisations et les
influences qui fragilisent la PRONONCIATION et l’APPLICATION des PEINES.
La politique n’est pas
en reste dans ce qu’il convient d’appeler LA SÉPARATION DES POUVOIRS et il est
écœurant d’entendre dire qu’une personne est capable de bafouer ou d’intercéder
abusivement sur toutes les décisions de
justice par le seul fait qu’il bénéficie du soutien d ’ « en
haut ».
Les POLITIQUES dans
les ministères, LES IMAMS dans les mosquées,
les cadis dans leurs bureaux, LES NOTABLES dans les bangwés, pour
laisser LES JUGES, LES AVOCATS, et LES JUSTICIABLES fréquenter le palais de
justice. Ceci est un préalable incontournable.
Pour les langues
crochues, c’est un signe de faiblesse de ne pas avoir déroulé d’entrée la
feuille de route avec les mesures phares illustratifs de son honorable volonté,
mais pour les plus avertis c’est la formule la plus sage équivalente à la
« grandiosité » de la mesure.
La balle est ainsi
dans le camp de tous les partenaires sociaux et aucune contribution dans les
délais impartis n’est négligeable.
Nul besoin de
rappeler que des moyens logistiques suffisants et une meilleure position stratégique n’assurent pas
la victoire, sans une armée d’hommes de foi.
Afin d’escompter
victoire, Son Excellence Le Docteur IKILILOU, doit oser rompre avec le
phénomène de cour qui paralyse l’action de son gouvernement et respecter sans
états d’âme une nette ligne de démarcation qui le débarrassera des dangereux
infiltrés qui nuisent à sa bonne foi.
Dans un pays ou
toutes les institutions conformes aux standards internationaux sont en place,
le bon fonctionnement de la justice de meure de facto la seule main capable de
dénouer leur flagrante bâillonnement
Il faut comprendre,
toutefois, la panique qui habitent tous ceux qui, rongé par leur culpabilité
jamais élucidée, craignent que la justice les rattrape. Ceux-ci
useront de toute la force de leur malice pour étouffer dans l’œuf
l’avènement d’une volonté qui leur est catastrophique.
La population
comorienne ose espérer que Le Magistrat
Suprême ne se laissera pas duper aucunement pour se détourner de sa mission et
lui renouvelle son soutien pour le
non-anéantissement de la société comorienne.