Alors que l'Europe reste toujours engluée dans la crise économique et que les USA commencent juste à en voir le bout, d' aucuns ent...
Alors que l'Europe reste toujours engluée dans la crise économique et que les USA commencent juste à en voir le bout, d' aucuns entrevoient en l'Afrique le continent de l'avenir.
A l'île Maurice, le pari du continent noir n'est plus du domaine de la prospective mais une réalité qui s'affirme de jour en jour avec un accroissement des investissements tant financiers qu'humains.
La récente visite d'Etat du président gabonais Ali Bongo Ondimba témoigne de l'importance que l'île touristique porte aux pays africains et de la réciprocité des sentiments de ces pays pour "l'étoile et la clé de l'océan Indien".
Autrefois, lieu de passage incontournable sur la route des Epices, Maurice se positionne aujourd'hui comme un pont entre l' Asie et l'Afrique. Mais les Port-Louis et Libreville ont déjà établi entre eux des avenues de coopération à la fois au niveau des gouvernements et du secteur privé.
Ainsi quatre accords bilatéraux ont été signés pour plus de coopération entre les deux pays, notamment dans le secteur agricole, touristique, le commerce et l'investissement.
Le secteur privé mauricien n'a pas attendu ces développements pour se positionner au Gabon. Le groupe Ireland Blyth Ltd (IBL) avait conclu en début d'année un accord de partenariat Public/ Privé (PPP) destiné à remettre en fonctionnement une usine de transformation de poisson à Libreville (Gabon Seafood) et, par la suite, à développer une conserverie de thon - et sa chaîne de contrôle - ainsi qu'un chantier naval au mois de février de cette année. Un investissement initial de 25 millions þ qui devrait grimper jusqu'à 100 Mþ au terme du projet.
Si IBL a su mettre en avant son expertise dans le domaine de la transformation des produits de la mer et de l'ingénierie marine, d' autres entreprises ont également su faire valoir leurs compétences dans d'autres secteurs. Ainsi, le groupe sucrier Alteo, vient de signer un protocole avec une firme du Swaziland, Nsoko Msele, dans le but de développer un projet sucrier dans le pays sud-africain. Le coût du projet est estimé à 2,8 milliards de rands, (environ 330 millions USD).
De son côté, un autre groupe sucrier mauricien Terra ne s'est pas laissé décourager par la crise sociopolitique en Côte d'Ivoire où elle a déjà investi dans deux sucreries. Elle envisage maintenant l'ouverture d'une troisième unité dans un pays de l' Afrique de l'est. Le Mozambique, la Tanzanie et le Kenya sont en lice pour ce projet.
Courts, spécialiste de l'ameublement et de l'électroménager, a ouvert ouvre une succursale kenyane à Nairobi, au mois de novembre de l'année dernière.
Ce pays intéresse également Standard Labels qui produit des emballages entourant et flexibles pour des savons, des chips, des pâtes alimentaires, des manchons rétractables et des étiquettes prédécoupées pour certaines boissons gazeuses ainsi que des bouteilles d'eau.
"Nous avons ouvert une usine cette année au sein de laquelle nous produirons essentiellement des emballages pour des fleurs et des légumes", indique Hubert Harel le directeur général de cette entreprise qui est une subsidaire d'Afripack, une industrie sud- africain.
Standards Label réalise 60% de ses ventes à l'étranger, essentiellement dans les îles de l'océan Indien et en Afrique de l' Est grâce aux accords du Marché commun de l'Afrique orientale et australe (Comesa).
Le Comesa ainsi que la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC) inspiraient la méfiance chez les industriels mauriciens lors de leur institution en raison de l'abaissement des barrières tarifaires qui s'avère aujourd'hui bénéfique pour eux alors que le marché local devient de plus en plus étroit.
Ainsi après une première expérience malheureuse en Zambie, Oxenham, entreprise spécialisée dans la production et le conditionnement du vin, y est retournée toute seule et les perspectives sont encourageantes au dire d'un porte-parole.
Dans l'océan Indien, nombre d'entreprises mauriciennes sont ainsi à Madagascar en dépit de la situation politique incertaine. Floréal Knitwear et CIEL dans le textile, La Sentinelle dans la presse et l'audiovisuel, Cernol dans l'industrie chimique, Food and Allied dans l'agroalimentaire, Mauvilac dans le marché des peintures entre autres. Des entreprises sont aussi présentes sur l' île française de La Réunion et l'archipel des Seychelles, dans l' hôtellerie notamment.
Tous ces investissements d'entreprises privées bénéficient du soutien de l'Etat mauricien à travers le Board of Investment et Enterprise Mauritius. De nombreuses campagnes de promotions et d' investissement sont organisées tout au long de l'année dans différents pays africains et à Maurice.
Des entrepreneurs mauriciens ont participé à la 5e conférence annuelle du West Africa Trade & Comodity Finance a eu lieu mercredi 23 octobre 2013, à Accra, Ghana alors que d'autres prendront part au Global Expo Botswana qui se tiendra du 20 au 23 novembre 2013 à Gaborone.
Par ailleurs, Maurice organisera le premier Sommet international pour la création et le développement des Affaires en Afrique les 4, 5 et 6 décembre 2013.
Autant d'événements qui participent à la volonté de Maurice d' investir et de se développer en Afrique et relever un formidable pari contre la morosité économique ambiante qui prévaut dans les marchés traditionnels.
Radio Chine
HabarizaComores.com | أخبار من جزر القمر.
A l'île Maurice, le pari du continent noir n'est plus du domaine de la prospective mais une réalité qui s'affirme de jour en jour avec un accroissement des investissements tant financiers qu'humains.
La récente visite d'Etat du président gabonais Ali Bongo Ondimba témoigne de l'importance que l'île touristique porte aux pays africains et de la réciprocité des sentiments de ces pays pour "l'étoile et la clé de l'océan Indien".
Autrefois, lieu de passage incontournable sur la route des Epices, Maurice se positionne aujourd'hui comme un pont entre l' Asie et l'Afrique. Mais les Port-Louis et Libreville ont déjà établi entre eux des avenues de coopération à la fois au niveau des gouvernements et du secteur privé.
Ainsi quatre accords bilatéraux ont été signés pour plus de coopération entre les deux pays, notamment dans le secteur agricole, touristique, le commerce et l'investissement.
Le secteur privé mauricien n'a pas attendu ces développements pour se positionner au Gabon. Le groupe Ireland Blyth Ltd (IBL) avait conclu en début d'année un accord de partenariat Public/ Privé (PPP) destiné à remettre en fonctionnement une usine de transformation de poisson à Libreville (Gabon Seafood) et, par la suite, à développer une conserverie de thon - et sa chaîne de contrôle - ainsi qu'un chantier naval au mois de février de cette année. Un investissement initial de 25 millions þ qui devrait grimper jusqu'à 100 Mþ au terme du projet.
Si IBL a su mettre en avant son expertise dans le domaine de la transformation des produits de la mer et de l'ingénierie marine, d' autres entreprises ont également su faire valoir leurs compétences dans d'autres secteurs. Ainsi, le groupe sucrier Alteo, vient de signer un protocole avec une firme du Swaziland, Nsoko Msele, dans le but de développer un projet sucrier dans le pays sud-africain. Le coût du projet est estimé à 2,8 milliards de rands, (environ 330 millions USD).
De son côté, un autre groupe sucrier mauricien Terra ne s'est pas laissé décourager par la crise sociopolitique en Côte d'Ivoire où elle a déjà investi dans deux sucreries. Elle envisage maintenant l'ouverture d'une troisième unité dans un pays de l' Afrique de l'est. Le Mozambique, la Tanzanie et le Kenya sont en lice pour ce projet.
Courts, spécialiste de l'ameublement et de l'électroménager, a ouvert ouvre une succursale kenyane à Nairobi, au mois de novembre de l'année dernière.
Ce pays intéresse également Standard Labels qui produit des emballages entourant et flexibles pour des savons, des chips, des pâtes alimentaires, des manchons rétractables et des étiquettes prédécoupées pour certaines boissons gazeuses ainsi que des bouteilles d'eau.
"Nous avons ouvert une usine cette année au sein de laquelle nous produirons essentiellement des emballages pour des fleurs et des légumes", indique Hubert Harel le directeur général de cette entreprise qui est une subsidaire d'Afripack, une industrie sud- africain.
Standards Label réalise 60% de ses ventes à l'étranger, essentiellement dans les îles de l'océan Indien et en Afrique de l' Est grâce aux accords du Marché commun de l'Afrique orientale et australe (Comesa).
Le Comesa ainsi que la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC) inspiraient la méfiance chez les industriels mauriciens lors de leur institution en raison de l'abaissement des barrières tarifaires qui s'avère aujourd'hui bénéfique pour eux alors que le marché local devient de plus en plus étroit.
Ainsi après une première expérience malheureuse en Zambie, Oxenham, entreprise spécialisée dans la production et le conditionnement du vin, y est retournée toute seule et les perspectives sont encourageantes au dire d'un porte-parole.
Dans l'océan Indien, nombre d'entreprises mauriciennes sont ainsi à Madagascar en dépit de la situation politique incertaine. Floréal Knitwear et CIEL dans le textile, La Sentinelle dans la presse et l'audiovisuel, Cernol dans l'industrie chimique, Food and Allied dans l'agroalimentaire, Mauvilac dans le marché des peintures entre autres. Des entreprises sont aussi présentes sur l' île française de La Réunion et l'archipel des Seychelles, dans l' hôtellerie notamment.
Tous ces investissements d'entreprises privées bénéficient du soutien de l'Etat mauricien à travers le Board of Investment et Enterprise Mauritius. De nombreuses campagnes de promotions et d' investissement sont organisées tout au long de l'année dans différents pays africains et à Maurice.
Des entrepreneurs mauriciens ont participé à la 5e conférence annuelle du West Africa Trade & Comodity Finance a eu lieu mercredi 23 octobre 2013, à Accra, Ghana alors que d'autres prendront part au Global Expo Botswana qui se tiendra du 20 au 23 novembre 2013 à Gaborone.
Par ailleurs, Maurice organisera le premier Sommet international pour la création et le développement des Affaires en Afrique les 4, 5 et 6 décembre 2013.
Autant d'événements qui participent à la volonté de Maurice d' investir et de se développer en Afrique et relever un formidable pari contre la morosité économique ambiante qui prévaut dans les marchés traditionnels.
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