A Madagascar, la guerre est déclarée entre les candidats à la prochaine élection présidentielle. Les petits candidats accusent les médias d...
A Madagascar, la guerre est déclarée entre les candidats à la prochaine élection présidentielle. Les petits candidats accusent les médias d'Etat de favoriser les candidats de l'establishment et portent le débat devant la Commission électorale.
A Madagascar, la campagne électorale n’a pas officiellement
débuté, mais plusieurs candidats à la présidentielle du 25 octobre
parcourent déjà le pays pour rencontrer les électeurs.
Une « précampagne » médiatisée par la presse, notamment à la télévision et à la radio publique, est bel et bien en cours. Or plusieurs candidats se plaignent : l’accès aux médias nationaux serait inégal, certains candidats seraient favorisés par les médias publics...
Le débat est houleux. Des candidats sont en colère. Ils l’ont fait savoir, cette semaine, lors d’une réunion avec la Commission électorale. Certains sont favorisés par l’appareil d’Etat, selon la candidate Brigitte Rasamoelina Rabemanantsoa. Celle-ci cite deux candidats : Hery Rajaonarimampianina, proche d’Andry Rajoelina, et Hajo Andrianainarivelo, ex ministre de l’Aménagement du territoire
Accusations de partialité
« C’est surtout ces deux là qui se sont à mon avis déjà lancés dans la campagne électorale, s'indigne-t-elle. Ils ont réussi à organiser leurs meetings dans des lieux publics, alors que nous les autres candidats n'avons guère accès à de tels lieux. Qui plus est, ceux-là occupent sur la TVM [Télévision malgache, ndlr] et la RNM [Radio malgache, ndlr] des temps d'antenne anormaux. Quant à nous, nous n'avons même pas le droit de parler pendant trente secondes ».
Face à ces accusations de partialité, l’Office de radio et de télévision malgache se défend. Son directeur général, Johary Ravoajanahary explique que les moyens matériels de l’ORTM (Office de radio et de télévision de Madagascar) sont limités.Tous les candidats peuvent proposer des reportages à diffuser. «Je suis prêt à diffuser à la TVM n'importe quel candidat », affirme-t-il.
Durant la campagne, les médias publics diffuseront chaque jour des spots de 30 secondes par candidat pour leur permettre de présenter leurs programmes. Par RFI
Une « précampagne » médiatisée par la presse, notamment à la télévision et à la radio publique, est bel et bien en cours. Or plusieurs candidats se plaignent : l’accès aux médias nationaux serait inégal, certains candidats seraient favorisés par les médias publics...
Le débat est houleux. Des candidats sont en colère. Ils l’ont fait savoir, cette semaine, lors d’une réunion avec la Commission électorale. Certains sont favorisés par l’appareil d’Etat, selon la candidate Brigitte Rasamoelina Rabemanantsoa. Celle-ci cite deux candidats : Hery Rajaonarimampianina, proche d’Andry Rajoelina, et Hajo Andrianainarivelo, ex ministre de l’Aménagement du territoire
Accusations de partialité
« C’est surtout ces deux là qui se sont à mon avis déjà lancés dans la campagne électorale, s'indigne-t-elle. Ils ont réussi à organiser leurs meetings dans des lieux publics, alors que nous les autres candidats n'avons guère accès à de tels lieux. Qui plus est, ceux-là occupent sur la TVM [Télévision malgache, ndlr] et la RNM [Radio malgache, ndlr] des temps d'antenne anormaux. Quant à nous, nous n'avons même pas le droit de parler pendant trente secondes ».
Face à ces accusations de partialité, l’Office de radio et de télévision malgache se défend. Son directeur général, Johary Ravoajanahary explique que les moyens matériels de l’ORTM (Office de radio et de télévision de Madagascar) sont limités.Tous les candidats peuvent proposer des reportages à diffuser. «Je suis prêt à diffuser à la TVM n'importe quel candidat », affirme-t-il.
Durant la campagne, les médias publics diffuseront chaque jour des spots de 30 secondes par candidat pour leur permettre de présenter leurs programmes. Par RFI