Daniel ZAIDANI est mis en examen et placé sous contrôle judiciaire avec interdiction de sortie du territoire. Le président a expliqué à qu...
Daniel ZAIDANI est mis en examen et placé
sous contrôle judiciaire avec interdiction de sortie du territoire. Le
président a expliqué à quel point ce fut une épreuve pour lui. Il est
heureux de retrouver sa famille dès ce soir.
Il garde son statut de président et son mandat pour le moment.
Source : KTV
«30h dans une vie d’un homme… 30h qu’on ne peut oublier ! »… c’est ébranlé que Daniel Zaïdani est sorti de son Interrogatoire en première comparution avec le juge d’instruction, après avoir appris sa mise en examen. Le président du Conseil général, qui a juste souhaité faire une déclaration sans répondre aux questions des journalistes, s’est dit « extrêmement fatigué » après avoir dormi « dans des conditions que je ne souhaite même pas à mon pire ennemi ». A ses côtés Mirhane Ousseni, premier vice président venu le soutenir, et Samir Abdou Salam, contrôleur financier du Conseil général. Daniel Zaïdani reprenait de la voix pour annoncer préparer au mieux sa défense, « et reprendre le cours normal de nos activités ». Ce ne sera pas chose facile…
L’enquête a débuté par une ouverture d’information judiciaire du parquet à la suite d’articles de presse et du dépôt d’une plainte, vraisemblablement des élus de l’opposition.
Source : KTV
C’est sur des procédures de gestions et d’attribution de marchés publics
que Daniel Zaïdani tombait sous le coup d’une mise en examen. Abus ou
pas, les cartes sont maintenant dans les mains des avocats alors que le
président est placé sous contrôle judiciaire avec Interdiction de
quitter Mayotte et d’entrer en contact avec des protagonistes de
l’affaire.
«30h dans une vie d’un homme… 30h qu’on ne peut oublier ! »… c’est ébranlé que Daniel Zaïdani est sorti de son Interrogatoire en première comparution avec le juge d’instruction, après avoir appris sa mise en examen. Le président du Conseil général, qui a juste souhaité faire une déclaration sans répondre aux questions des journalistes, s’est dit « extrêmement fatigué » après avoir dormi « dans des conditions que je ne souhaite même pas à mon pire ennemi ». A ses côtés Mirhane Ousseni, premier vice président venu le soutenir, et Samir Abdou Salam, contrôleur financier du Conseil général. Daniel Zaïdani reprenait de la voix pour annoncer préparer au mieux sa défense, « et reprendre le cours normal de nos activités ». Ce ne sera pas chose facile…
L’enquête a débuté par une ouverture d’information judiciaire du parquet à la suite d’articles de presse et du dépôt d’une plainte, vraisemblablement des élus de l’opposition.
Elle débouchait sur le placement en garde à vue avant-hier de Daniel
Zaïdani pour détournements de fonds publics et favoritisme. Les quatre
chefs d’accusation étaient énumérés par Me Benoit Jorion, avocat
parisien qui défend depuis un an les intérêts de la Collectivité
départementale : « l’achat de deux véhicules 508 et 3008 sans être
passé par un marché public, l’organisation pour 5000 euros d’un foutari
personnel (repas de rupture de jeûne du Ramadan) au frais du Conseil
général, le déplacement du groupe Sexion d’Assaut vers Madagascar et
Moroni après le Festival Intermizik (FIM) 2012 sur les finances de la
Collectivité et l’utilisation des véhicules de service par les élus de
la majorité ».
Accusations que les avocats comptent bien démonter une à une, « il n’y a pas enrichissement personnel ! » commentait Me Jorion, « depuis la loi de décentralisation de 2004, les élus de la majorité ont tous un véhicule ! »
s’exclamait Me Nadjim Ahamada. Il s’agirait d’un vide juridique que le
président souhaitait combler rapidement, toujours selon l’avocat.
Pas de contact avec Alain-Kamal Martial
Le président est ressorti libre de la comparution, mais sous contrôle
judiciaire dont une Interdiction de quitter le territoire français
(IQTF) en remettant son passeport sous 24h, « et donc d’aller à Madagascar ou aux Comores » complétait le procureur Philippe Faisandier lors d’un point presse. Cette mesure est valable pendant la durée de l’enquête, « prévue sur un an par le juge d’instruction », mais dont les avocats peuvent demander la suspension.
Et surtout, Daniel Zaïdani ne doit pas entrer en contact avec plusieurs
témoins dont les noms lui ont été signifiés. Parmi ceux ci, Alain-Kamal
Martial, directeur de la Dilce (Affaires culturelles).
Philippe Faisandier lors du point presse
Il devra enfin verser une caution de 25.000 euros, en plusieurs fois, « pour garantir le paiement des amendes et les réparations éventuelles du préjudice ».
Contrairement aux bruits qui courent, les frais d’avocats ne seraient
pas assumés par le Conseil général, mais bien par Daniel Zaïdani
lui-même, et c’est bien lui seul qui versera la caution.
Les autres personnes placées hier en garde à vue, le conseiller général
président de la Commission chargée de la jeunesse et des sports et de
la culture Said Salimé, le DGA en charge de la culture Toihir
Youssouffa, ont également été libérées.
Parmi les affaires dans les cartons de la justice, d’autres dossiers
concernant cette fois des emplois fictifs sont en cours glissait en fin
de rencontre le procureur Faisandier…
Source : Malango Actualité