Portrait d'Ahmed Abdallah Mohamed Sambi
Il en revient avec une vocation d’agitateur et se met à critiquer l’ordre religieux établi.
Ses prêches remporte un succès populaire qui agace le pouvoir et déstabilise les chefs traditionnels.
Ses prêches remporte un succès populaire qui agace le pouvoir et déstabilise les chefs traditionnels.
Habillé à l’iranienne, il est surnommé (l’ayatollah).
A l'initiative de la première radio libre de la ville, il est incarcéré par le régime Abdallah. Après sa libération, toujours militant mais quelque peu assagi, il fonde de nombreuses entreprises locales, il fait parler de lui dans la presse, diffuse ses prêches par la radio et les enregistrements et entre petit à petit en politique.
Basée sur la critique de
la corruption et des promesses de justice sociale, appuyé par un sens
aigu de la communication et favorisée par le ras-le-bol du régime Azali,
sa candidature à la présidence de 2006 remporte une impressionnante
adhésion populaire dans les 3 îles de l'Union dont il est élu président,
haut la main le 14 mai 2006 avec 58,40 % des votes.
Sambi juge que les Comores ne sont pas prêtes à devenir une république islamique et il n'impose pas le port du voile. Il a aussi promis de combattre la corruption, de créer des emplois et de créer de meilleurs logements pour la majorité des Comoriens qui vivent dans la pauvreté.
« Nous laissons aux politiciens le soin de gérer le pays, mais, au cas où ils auront failli à leur mission, nous descendrons dans les arènes pour défendre les intérêts du peuple comorien ».
Sambi a convoqué les électeurs comoriens pour un référendum constitutionnel le 17 mai 2009. À la suite de son approbation par 93 % des votants, cette nouvelle constitution a renforcé les pouvoirs du président de l'Union, ceux des îles devenant des « gouverneurs » avec une plus large autonomie et les assemblées des îles sont devenues les « conseils » des îles avec des députés devenus « conseillers ». Le mandat du président Sambi ainsi que ceux des gouverneurs prendront ainsi fin au même moment, à la suite de l'harmonisation des élections telle que stipulée dans l'amendement constitutionnel.
N'ayant pas trouvé d'accords sur la date de cette harmonisation lors de la conférence inter-comorienne ayant précédé la révision constitutionnelle, les députés et les conseillers des îles réunis en congrès en février 2010 devront trancher sur la question. L'islam est ainsi devenue « religion d'État », alors que la Constitution précédente le définissait seulement comme « inspirateur des règles et principes qui régissent l'Union des Comores ».
En février 2009, il a reçu en visite officielle le très populaire (à l'échelle nationale comorienne) Mahmoud Ahmadinejad et s'est singularisé au sommet de la Ligue arabe le 29 mars 2009 en proposant de décerner le prix Nobel de la paix au président soudanais inculpé par la Cour pénale internationale Omar el-Bechir. Il accuse la France à l'ONU en septembre 2010 pour avoir accordé le statut de département à l'île de Mayotte. En 2011, il renouvelle son soutien au colonel Khadafi malgré la répression contre les révoltes populaires en Libye.
Son mandat expire le 26 mai 2010 mais la Cour constitutionnelle, qui avait annulé la prorogation de son mandat, décrète son maintien au poste de président de l'Union, avec des pouvoirs limités, en attendant les nouvelles élections présidentielles.
Son successeur Ikililou Dhoinine, qui était son vice-président depuis 2006, élu le 26 décembre 2010 lui succède effectivement le 26 mai 2011
A LIRE AUSSI: Portrait d'Ikililou Dhoinine
Avec comores - online et wikipédia
Sambi juge que les Comores ne sont pas prêtes à devenir une république islamique et il n'impose pas le port du voile. Il a aussi promis de combattre la corruption, de créer des emplois et de créer de meilleurs logements pour la majorité des Comoriens qui vivent dans la pauvreté.
« Nous laissons aux politiciens le soin de gérer le pays, mais, au cas où ils auront failli à leur mission, nous descendrons dans les arènes pour défendre les intérêts du peuple comorien ».
Sambi a convoqué les électeurs comoriens pour un référendum constitutionnel le 17 mai 2009. À la suite de son approbation par 93 % des votants, cette nouvelle constitution a renforcé les pouvoirs du président de l'Union, ceux des îles devenant des « gouverneurs » avec une plus large autonomie et les assemblées des îles sont devenues les « conseils » des îles avec des députés devenus « conseillers ». Le mandat du président Sambi ainsi que ceux des gouverneurs prendront ainsi fin au même moment, à la suite de l'harmonisation des élections telle que stipulée dans l'amendement constitutionnel.
N'ayant pas trouvé d'accords sur la date de cette harmonisation lors de la conférence inter-comorienne ayant précédé la révision constitutionnelle, les députés et les conseillers des îles réunis en congrès en février 2010 devront trancher sur la question. L'islam est ainsi devenue « religion d'État », alors que la Constitution précédente le définissait seulement comme « inspirateur des règles et principes qui régissent l'Union des Comores ».
En février 2009, il a reçu en visite officielle le très populaire (à l'échelle nationale comorienne) Mahmoud Ahmadinejad et s'est singularisé au sommet de la Ligue arabe le 29 mars 2009 en proposant de décerner le prix Nobel de la paix au président soudanais inculpé par la Cour pénale internationale Omar el-Bechir. Il accuse la France à l'ONU en septembre 2010 pour avoir accordé le statut de département à l'île de Mayotte. En 2011, il renouvelle son soutien au colonel Khadafi malgré la répression contre les révoltes populaires en Libye.
Son mandat expire le 26 mai 2010 mais la Cour constitutionnelle, qui avait annulé la prorogation de son mandat, décrète son maintien au poste de président de l'Union, avec des pouvoirs limités, en attendant les nouvelles élections présidentielles.
Son successeur Ikililou Dhoinine, qui était son vice-président depuis 2006, élu le 26 décembre 2010 lui succède effectivement le 26 mai 2011
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