A Madagascar, le bras de fer entre partisans et opposants au dialogue malgacho-malgache reprend de plus belle. Les 180 entités qui participe...
A Madagascar, le bras de fer entre partisans et opposants au dialogue malgacho-malgache reprend de plus belle. Les 180 entités qui participent à cette médiation, entamée il y a deux semaines sous l’égide du Conseil des églises chrétiennes (FFKM), doivent se retrouver ce vendredi 3 mai dans la capitale pour trois jours afin d’émettre des recommandations. Et alors qu’elles pourraient prôner la mise en place d’une nouvelle transition et d’un report des élections, plusieurs candidats à la présidentielle dénoncent cette initiative. Ils l’estiment ni représentatif, ni crédible, ni légitime.
Plusieurs candidats à la présidentielle battent en brèche les
principaux arguments de cette médiation. Sarah Georget Rabeharisoa, la
candidate du parti Hasin'i Madagasira, le parti vert, est ferme : les
recommandations du dialogue ne reflèteront en rien les désirs de la
population. « Personne ne peut ici parler au nom du peuple, affirme-t-elle.
Certes, on dit que c’est ouvert à tout le monde. Mais quand on sait
comment les réunions sont menées, avec quel objectif derrière, je dis
farouchement que c’est vraiment de la mascarade. »
Mascarade pour les uns, manœuvre politique pour les autres. « Ce n’est pas responsable du tout de la part des politiciens de chercher à nouveau à reporter puisqu’ils ne trouvent pas intérêt à finir la transition au plus vite alors que la population aujourd’hui vit dans des difficultés incroyables », explique Pierrot Rajaonarivelo, ministre des Affaires étrangères, lui aussi candidat à la magistrature suprême.
Tenue des élections et respect du calendrier établi, voilà la meilleure sortie de crise, martèlent plus d’une dizaine de prétendants à la présidentielle. Avec le dépôt des candidatures achevé dimanche dernier, le 28 avril, le processus électoral est désormais avancé. Sera-t-il remis en cause par le dialogue inter malgache ? La réponse est attendue dimanche. Par RFI
Mascarade pour les uns, manœuvre politique pour les autres. « Ce n’est pas responsable du tout de la part des politiciens de chercher à nouveau à reporter puisqu’ils ne trouvent pas intérêt à finir la transition au plus vite alors que la population aujourd’hui vit dans des difficultés incroyables », explique Pierrot Rajaonarivelo, ministre des Affaires étrangères, lui aussi candidat à la magistrature suprême.
Tenue des élections et respect du calendrier établi, voilà la meilleure sortie de crise, martèlent plus d’une dizaine de prétendants à la présidentielle. Avec le dépôt des candidatures achevé dimanche dernier, le 28 avril, le processus électoral est désormais avancé. Sera-t-il remis en cause par le dialogue inter malgache ? La réponse est attendue dimanche. Par RFI
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