Le centre ville d'Antananarivo, la capitale de Madagascar. (CC) A Madagascar, la tenue de l'élection présidentielle,...
La présidente de la commission électorale malgache (Cenit), Béatrice Atallah, se rend d'abord à Washington au département d'Etat américain puis à New York au siège des Nations unies. C'est d'ailleurs avec l'ONU que la Cenit détermine et modifie si besoin le calendrier électoral.
Tentative de sauvetage ?
Tentative de sauvetage ?
Elle va ensuite à Bruxelles au siège de l'Union européenne. Puis à Paris, où elle va rencontrer les autorités françaises ainsi qu'Abdou Diouf.
Le secrétaire général de l'Organisation internationale de la Francophonie a d'ailleurs fait part de sa « profonde inquiétude » sur le processus en cours.
Le voyage de Béatrice Atallah était prévu depuis plusieurs semaines, mais dans les circonstances actuelles, il ressemble fort en effet à une tentative de sauvetage in extremis…
A presque deux mois du scrutin, la suspension d'une partie des fonds internationaux complique la donne.
Et la Cenit, qui est chargée de l'aspect technique des élections, se retrouve prise en étau entre les partenaires internationaux qui réclament le retrait des trois principaux candidats qu'elle considère illégitimes, et d'un autre côté ces trois personnalités, Andry Rajoelina, Lalao Ravalomanana et Didier Ratsiraka. Pour l'instant, aucun des trois rivaux n'est prêt à renoncer à la course.
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