Depuis hier, la cour d'assises juge un homme de 25 ans accusé d'une tentative d'assassinat sur une jeune fille dont il était épe...
Depuis hier, la cour d'assises juge un homme de 25 ans accusé d'une tentative d'assassinat sur une jeune fille dont il était éperdument amoureux.
Depuis plus de deux ans, elle attend ce procès pour pouvoir tourner la page et reconstruire sa vie. Hier matin, accompagnée de certains membres de sa famille, Saandia Djaha a pris place sur le banc des parties civiles dans la salle d'audience du palais de justice de Tours.
Cette jeune femme discrète, née à Mayotte il y a vingt-trois ans, ne doit la vie qu'à la rapidité des secours qui sont intervenus le 6 février 2011 alors qu'elle venait d'être poignardée à l'arrêt de bus de la place Jean-Jaurès, à Tours.
Cette jeune femme discrète, née à Mayotte il y a vingt-trois ans, ne doit la vie qu'à la rapidité des secours qui sont intervenus le 6 février 2011 alors qu'elle venait d'être poignardée à l'arrêt de bus de la place Jean-Jaurès, à Tours.
La déposition du médecin légiste, le docteur O'Byrne, hier, en fin d'après-midi, a suffi à démontrer la gravité des faits pour lesquels est jugé l'accusé, Celso Capela Bunga. Le coup de couteau reçu par la jeune femme en plein abdomen aurait pu être fatal : « Sans l'arrivée rapide d'un réanimateur, expliquait l'expert,elle serait morte. Heureusement que les faits se sont produits en centre-ville de Tours. » Saandia a survécu après plusieurs opérations réalisées en urgence au CHU Trousseau et de multiples séjours à l'hôpital. La jeune femme a gardé d'importantes cicatrices, elle est aujourd'hui privée d'un rein et d'une bonne partie de son intestin.
L'homme a été interpellé le lendemain des faits et n'a jamais nié avoir commis ce geste dramatique. Il s'en est même expliqué dès son placement en garde à vue. « En fait, il était fou d'amour pour elle mais il ne le lui a jamais dit, expliquait, hier à la barre, l'enquêteur de police chargé de l'auditionner. Dès qu'il l'a rencontrée en Cité U, il est tombé amoureux d'elle. »
L'homme a été interpellé le lendemain des faits et n'a jamais nié avoir commis ce geste dramatique. Il s'en est même expliqué dès son placement en garde à vue. « En fait, il était fou d'amour pour elle mais il ne le lui a jamais dit, expliquait, hier à la barre, l'enquêteur de police chargé de l'auditionner. Dès qu'il l'a rencontrée en Cité U, il est tombé amoureux d'elle. »
" Messages menaçants "
Celso Capela Bunga, né en Angola en 1987, avait commencé des études à Tours. Et s'était installé à la cité universitaire de Grandmont, sur le même palier que la jeune Saandia Djaha. En mars 2010, un premier incident l'oppose au petit ami de la jeune femme dont il vient de découvrir l'existence. Il poste ensuite des messages menaçants et haineux sur Facebook.
« Il a agi par dépit amoureux, commentait l'expert-psychiatre, le Dr Masson. C'est un amoureux transi, dépité d'être repoussé. »
Jamais, en effet, Saandia Djaha n'a montré la moindre ambiguïté envers Celso Capela Bunga. Le 6 février 2011, alors qu'elle revient de Paris où elle a passé le week-end avec son petit ami, elle voit Celso Capela Bunga qui l'attend sur le quai.
Il la suit rue de Bordeaux et la rejoint à l'arrêt de bus de la place Jean-Jaurès. « On voyait qu'elle avait peur, racontait hier un témoin de la scène. Elle ne voulait pas lui parler. Et, tout à coup, il lui a sauté dessus et elle est tombée. » Caroline Devos
« Il a agi par dépit amoureux, commentait l'expert-psychiatre, le Dr Masson. C'est un amoureux transi, dépité d'être repoussé. »
Jamais, en effet, Saandia Djaha n'a montré la moindre ambiguïté envers Celso Capela Bunga. Le 6 février 2011, alors qu'elle revient de Paris où elle a passé le week-end avec son petit ami, elle voit Celso Capela Bunga qui l'attend sur le quai.
Il la suit rue de Bordeaux et la rejoint à l'arrêt de bus de la place Jean-Jaurès. « On voyait qu'elle avait peur, racontait hier un témoin de la scène. Elle ne voulait pas lui parler. Et, tout à coup, il lui a sauté dessus et elle est tombée. » Caroline Devos
Source : la nouvelle république
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