Des militaires originaires d’Afrique centrale et des complices présumés ont été arrêtés dans une villa pour tentative de coup d’État aux ...
Des militaires originaires d’Afrique centrale et des complices présumés
ont été arrêtés dans une villa pour tentative de coup d’État aux Comores
le week-end dernier.
C’est un Mohélien qui dirige l’Archipel dans le cadre de la présidence tournante.
Dans la nuit du 20 avril dernier, des militaires originaires du Congo et du Tchad ont été arrêtés dans une villa au bord de la mer à mi-chemin entre l’aéroport international de Hahaya et Moroni la capitale fédérale pour tentative de coup d’État. Le propriétaire de la maison et un homme d’affaires opérant dans le domaine de la sécurité se sont retrouvés dans les mailles du filet.
La rumeur a circulé et enflé dans la capitale avant de faire le tour des îles sans qu’il ait une source officielle. L’arrestation d’un officier de l’armée et de deux hommes politiques dont Mahmoud Ahmed Abdallah le fils de l’ancien président a fini par rendre crédible l’information. C’est après que le ministre de l’Intérieur Hamada Abdallah a conformé la tentative de coup d’État sans donner de détail. Il a promis un communiqué du gouvernement qui n’est toujours pas rendu public, mais la classe politique s’est emparée de la question.
Arrestation d’un militaire et de deux politiciens
Les personnalités et partis politiques dénoncent unanimement cet acte qui vient remettre en cause la stabilité retrouvée depuis près de 13 ans. Si les proches du pourvoir condamnent avec véhémence le retour des vieux démons du mercenariats et des coups d’État, l’opposition et la société civile exigent du gouvernement des explications claires et le respect des droits des prévenus.
Ainsi, maitre Fahmi Said Ibrahim, ancien ministre des Affaires étrangères parle « d’aventuriers nostalgiques qui ont tenté de déstabiliser un président élu le plus légalement du monde », alors que Houmed Msaidie le leader de l’opposition exige du gouvernement plus de détail sur ce coup d’État manqué. Pour sa part, la Fondation Comorienne des Droits de l’Homme, FCDH tout en condamnant avec force la tentative illégale de prise de pouvoir, exige que l’enquête ouverte soit menée par la seule institution judiciaire et non par l’Armée nationale de développement (AND), comme c’est le cas maintenant. Dans un communiqué rendu public depuis Anjouan, les défenseurs des droits de l’Homme écrivent en substance que « l’émotion ne doit pas être un prétexte à se passer de la loi » et demandent à ce que les prévenus et personnes entendues puissent bénéficier de toutes les garanties quant à leurs droits de défense.
Depuis les accords de Fomboni de décembre 2001 qui ont mis fin à la double crise séparatiste et institutionnelle, le pays avait retrouvé la stabilité politique et l’alternance démocratique dans le cadre de la présidence tournante. Après Azali Assoumani (Grande Comore) et Mohamed Abdallah Sambi (Anjouan), c’est IkiIilou Dhoinine (Mohéli) qui préside à la destinée de l’Union des Comores.
Mieux encore, un débat passionné vient de s’ouvrir dans l’archipel depuis que Hakim Ali Said (un Mahorais) journaliste à RFO Mayotte revendique le droit des Mahorais à la présidence tournante des Comores.
Aliloifa Mohamed
C’est un Mohélien qui dirige l’Archipel dans le cadre de la présidence tournante.
Dans la nuit du 20 avril dernier, des militaires originaires du Congo et du Tchad ont été arrêtés dans une villa au bord de la mer à mi-chemin entre l’aéroport international de Hahaya et Moroni la capitale fédérale pour tentative de coup d’État. Le propriétaire de la maison et un homme d’affaires opérant dans le domaine de la sécurité se sont retrouvés dans les mailles du filet.
La rumeur a circulé et enflé dans la capitale avant de faire le tour des îles sans qu’il ait une source officielle. L’arrestation d’un officier de l’armée et de deux hommes politiques dont Mahmoud Ahmed Abdallah le fils de l’ancien président a fini par rendre crédible l’information. C’est après que le ministre de l’Intérieur Hamada Abdallah a conformé la tentative de coup d’État sans donner de détail. Il a promis un communiqué du gouvernement qui n’est toujours pas rendu public, mais la classe politique s’est emparée de la question.
Arrestation d’un militaire et de deux politiciens
Les personnalités et partis politiques dénoncent unanimement cet acte qui vient remettre en cause la stabilité retrouvée depuis près de 13 ans. Si les proches du pourvoir condamnent avec véhémence le retour des vieux démons du mercenariats et des coups d’État, l’opposition et la société civile exigent du gouvernement des explications claires et le respect des droits des prévenus.
Ainsi, maitre Fahmi Said Ibrahim, ancien ministre des Affaires étrangères parle « d’aventuriers nostalgiques qui ont tenté de déstabiliser un président élu le plus légalement du monde », alors que Houmed Msaidie le leader de l’opposition exige du gouvernement plus de détail sur ce coup d’État manqué. Pour sa part, la Fondation Comorienne des Droits de l’Homme, FCDH tout en condamnant avec force la tentative illégale de prise de pouvoir, exige que l’enquête ouverte soit menée par la seule institution judiciaire et non par l’Armée nationale de développement (AND), comme c’est le cas maintenant. Dans un communiqué rendu public depuis Anjouan, les défenseurs des droits de l’Homme écrivent en substance que « l’émotion ne doit pas être un prétexte à se passer de la loi » et demandent à ce que les prévenus et personnes entendues puissent bénéficier de toutes les garanties quant à leurs droits de défense.
Depuis les accords de Fomboni de décembre 2001 qui ont mis fin à la double crise séparatiste et institutionnelle, le pays avait retrouvé la stabilité politique et l’alternance démocratique dans le cadre de la présidence tournante. Après Azali Assoumani (Grande Comore) et Mohamed Abdallah Sambi (Anjouan), c’est IkiIilou Dhoinine (Mohéli) qui préside à la destinée de l’Union des Comores.
Mieux encore, un débat passionné vient de s’ouvrir dans l’archipel depuis que Hakim Ali Said (un Mahorais) journaliste à RFO Mayotte revendique le droit des Mahorais à la présidence tournante des Comores.
Aliloifa Mohamed
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