Karim Wade, ex-ministre et fils de l'ancien président sénégalais Abdoulaye Wade, a été interpellé ce lundi soir 15 avril, à Dakar, et pl...
Karim Wade, ex-ministre et fils de l'ancien président sénégalais Abdoulaye Wade, a été interpellé ce lundi soir 15 avril, à Dakar, et placé en garde à vue. Dans la matinée, il avait fait remettre à la justice des justificatifs sur son patrimoine. Un patrimoine évalué par une cour spéciale à un milliard d'euros.
Selon un de ses avocats, c’est ce lundi, en fin d’après-midi, que des
gendarmes sont venus à son domicile, ont présenté une convocation et
l’ont prié de le suivre. Le fils de l’ancien président a été retenu à la
section « recherches » de la gendarmerie de Colobane et ce lundi soir,
selon Me Demba Ciré Bathily, il a été placé en garde à vue dans une
gendarmerie à Dakar.
Joint par RFI, l’ancien garde des Sceaux, Maître Amadou Sall, qui est l'un des avocats de Karim Wade, y voit une preuve supplémentaire que cette procédure est menée selon un agenda politique : « Nous sommes dans le non-droit. Nous avons affaire à des hors-la-loi », affirme-t-il.
Ce lundi matin, les avocats de Karim Sall étaient venus déposer un dossier de plus de 2 000 pages, avec 240 documents à la clé, en guise de réponse au procureur spécial qui l’avait mis en demeure de se justifier sur une fortune évaluée à 694 milliards de francs CFA, soit 1 milliard d’euros. Karim Wade, qui doit prouver qu’il a acquis ces biens de manière licite, conteste plutôt les posséder.
Parmi les documents déposés : des attestations, des registres d’actionnaires, des déclarations de souscription et de versements notariés émanant des principales sociétés qui montrent que, selon ses avocats, ces sociétés n’appartiennent pas à Karim Wade. Pour le moment, il n'y a pas eu d’information officielle sur les motifs de cette interpellation.
Avec le correspondante RFI à Dakar, Carine Frenk
Joint par RFI, l’ancien garde des Sceaux, Maître Amadou Sall, qui est l'un des avocats de Karim Wade, y voit une preuve supplémentaire que cette procédure est menée selon un agenda politique : « Nous sommes dans le non-droit. Nous avons affaire à des hors-la-loi », affirme-t-il.
Ce lundi matin, les avocats de Karim Sall étaient venus déposer un dossier de plus de 2 000 pages, avec 240 documents à la clé, en guise de réponse au procureur spécial qui l’avait mis en demeure de se justifier sur une fortune évaluée à 694 milliards de francs CFA, soit 1 milliard d’euros. Karim Wade, qui doit prouver qu’il a acquis ces biens de manière licite, conteste plutôt les posséder.
Parmi les documents déposés : des attestations, des registres d’actionnaires, des déclarations de souscription et de versements notariés émanant des principales sociétés qui montrent que, selon ses avocats, ces sociétés n’appartiennent pas à Karim Wade. Pour le moment, il n'y a pas eu d’information officielle sur les motifs de cette interpellation.
Avec le correspondante RFI à Dakar, Carine Frenk
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