Nouveau rebondissement dans l'affaire Roukia. Comme le rapporte le journal France Mayotte Matin, Nicolas Bérard, directeur de publicati...
Nouveau rebondissement dans l'affaire Roukia. Comme le rapporte le journal France Mayotte Matin, Nicolas Bérard, directeur de publication du journal Upanga, a été placé en garde à vue le mardi 23 avril, dans le cadre d'une enquête pour violation du secret de l'instruction. Sur sa page Facebook, Upanga précise : "Upanga n'est pas en train de pleurer sur son sort, il s'agit d'une procédure classique dans ce genre de dossier, et la garde à vue s'est déroulée dans des conditions tout à fait correctes. En revanche, c'est l'accumulation des procédures dont le journal fait l'objet qui devient problématique et l'acharnement dont certains semblent vouloir faire preuve à son encontre". (photo de Roukia).
Pour rappel, le journal satirique Upanga a été relaxé le 27 mars dernier, par le tribunal correctionnel de Mamoudzou, à Mayotte, dans le procès en diffamation intenté par des gendarmes et un policier du groupe d'intervention régional (GIR). Un journaliste d'Upanga avait en effet publié des témoignages affirmant que les membres du GIR auraient été impliqués dans un trafic de drogue, ayant notamment conduit à la mort de Roukia, une jeune fille de 18 ans dont le corps avait été retrouvé sur une plage déserte de Mayotte le 15 janvier 2011.
Dans cette affaire, l'enquête va mettre en cause des agents du GIR, le groupe d'intervention régional. Ces militaires reconnaîtront leur implication, comme l'on peut le voir dans les procès verbaux de leurs auditions que Imaz Press Réunion a publié le 6 avril dernier.
Cette sombre affaire a laissé entrevoir les drôles de méthode de la gendarmerie, et a soulevé une énorme vague médiatique. Des procès verbaux et des témoignages des "indics" vont être dévoilés dans la presse. Le 11 janvier dernier, Patrick Millan, directeur de publication de France Mayotte était placé en garde à vue. Ce mardi 23 avril, c'était au tour de Nicolas Bérard d'être placé en garde à vue, pendant 5h30 de temps, rapporte France Mayotte, dans le cadre d'une enquête pour violation du secret de l'instruction.
La page Facebook du journal précise : "Upanga n'est pas en train de pleurer sur son sort, il s'agit d'une procédure classique dans ce genre de dossier, et la garde à vue s'est déroulée dans des conditions tout à fait correctes. En revanche, c'est l'accumulation des procédures dont le journal fait l'objet qui devient problématique et l'acharnement dont certains semblent vouloir faire preuve à son encontre, que ce soit dans le dossier GIR (groupement d'intervention régional) ou de la part d'élus du conseil général. Cela nous prend un temps fou, et le temps, c'est de l'argent, alors qu'on n'a déjà pas un rond…Toujours est-il qu'on ne la bouclera pas pour autant. Tout ça aurait même plutôt tendance à nous motiver pour l'ouvrir encore plus". A noter que concernant les élus du conseil général déposant plainte contre Upanga, les affaires ne concernent pas le dossier Roukia.
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