La dissertation répond aux règles de la dialectique, une méthode d’argumentation et de réfutation inventée par le philosophe grec Zéno...
La dissertation
répond aux règles de la dialectique, une méthode d’argumentation et de
réfutation inventée par le philosophe grec Zénon d’Élée (– 450 av. JC),
suivie ensuite par Platon et Aristote notamment, et bien d’autres
philosophes. Cette technique avait pour objectif de mettre un adversaire
en difficulté en pointant les contradictions de son discours.
Aujourd’hui, elle permet de soumettre n’importe quel sujet à l’épreuve de la discussion. Le développement d’une dissertation comporte 3 parties : l’affirmation (ou la thèse), sa négation (l’antithèse ou la discussion de la thèse), puis la synthèse, qui permet de réunir et de dépasser ces deux moments.
Aujourd’hui, elle permet de soumettre n’importe quel sujet à l’épreuve de la discussion. Le développement d’une dissertation comporte 3 parties : l’affirmation (ou la thèse), sa négation (l’antithèse ou la discussion de la thèse), puis la synthèse, qui permet de réunir et de dépasser ces deux moments.
L’introduction |
1. L’opinion commune.
Une dissertation va du simple au complexe. Commencez votre devoir en
écrivant la réponse la plus évidente, la plus simple, à la question qui
vous est posée. Essayez de donner envie au lecteur en choisissant un
exemple tiré de votre cours de philosophie, de l’actualité ou de votre
cours d’histoire.
2. La problématique. C’est la transformation de la question du sujet en un problème. Là où nous avons cru que la réponse immédiate suffisait, il s’agit de montrer qu’elle n’est pas définitive. Il faut donc signaler que d’autres réponses sont possibles. Dès lors, c’est qu’il y a un problème : identifiez-le. "Si la question admettait une réponse évidente, la dissertation serait inutile", rappelle François Jourde, dans Livre & Clic Philosophie (éditions Hatier).
3. Le plan. Vous allez poser des questions afin d’orienter la lecture.
2. La problématique. C’est la transformation de la question du sujet en un problème. Là où nous avons cru que la réponse immédiate suffisait, il s’agit de montrer qu’elle n’est pas définitive. Il faut donc signaler que d’autres réponses sont possibles. Dès lors, c’est qu’il y a un problème : identifiez-le. "Si la question admettait une réponse évidente, la dissertation serait inutile", rappelle François Jourde, dans Livre & Clic Philosophie (éditions Hatier).
3. Le plan. Vous allez poser des questions afin d’orienter la lecture.
Le développement |
1. La thèse (l’affirmation).
Le propos de cette partie est de lister les arguments qui vous
permettent de justifier la réponse première que vous apportez face à la
question posée. Cette réponse peut être aussi bien affirmative que
négative. Citez des philosophes pour étayer votre argumentation, en
explicitant leurs formulations.
2. L’antithèse (ou discussion de la thèse). Vous cherchez quelles sont les réserves ou les limites à la thèse de l’auteur. Là encore, il s’agit de construire une argumentation. Les références aux auteurs servent à étayer cette argumentation en s’appuyant sur des doctrines philosophiques.
3. La synthèse. Mais il ne s’agit pas seulement d’affirmer, dans les deux premières parties, une chose, puis son contraire. Il faut approfondir la réflexion. La troisième partie consiste alors en général à redéfinir les termes. Quand on est en désaccord, c’est souvent parce qu’on ne s’entend pas sur le sens des mots.
2. L’antithèse (ou discussion de la thèse). Vous cherchez quelles sont les réserves ou les limites à la thèse de l’auteur. Là encore, il s’agit de construire une argumentation. Les références aux auteurs servent à étayer cette argumentation en s’appuyant sur des doctrines philosophiques.
3. La synthèse. Mais il ne s’agit pas seulement d’affirmer, dans les deux premières parties, une chose, puis son contraire. Il faut approfondir la réflexion. La troisième partie consiste alors en général à redéfinir les termes. Quand on est en désaccord, c’est souvent parce qu’on ne s’entend pas sur le sens des mots.
La conclusion |
Sophie de Tarlé
letudiant.fr