Après plus de huit mois, Florent Malouda ( Chelsea ) a enfin accepté de se livrer pour France-Guyane. Le milieu gauche qui n'est plus ap...
Après plus de huit mois, Florent Malouda (Chelsea) a enfin accepté de se livrer pour France-Guyane. Le milieu gauche qui n'est plus apparu en compétition officielle depuis le 19 mai 2012, promet un grand déballage à la fin de son contrat avec les Blues. Par ailleurs, il veut croire qu'il a encore un avenir dans le football.
Florent Malouda n'avait pas plus parlé depuis l'Euro 2012. Ecarté de l'équipe première de Chelsea et obligé de s'entraîner avec l'équipe réserve, il est l'un des grands absents de la saison, à tous les sens du terme. Le joueur, pour briser le silence, s'est très longuement confié dans le quotidien France-Guyane. L'ancien joueur de Lyon y promet de rétablir la vérité, a vérité, une fois son contrat avec les Blues terminé, au mois de juin prochain. En attendant, Malouda prend son mal en patience, en restant le plus professionnel possible. Il veut croire qu'il a encore un avenir dans le football malgré cette longue traversé du désert. Au passage, il en profite pour tordre le cou aux rumeurs qui l'avaient annoncé un peu partout sur la planète (au Brésil, en Russie, en France...). Voici ce qu'il faut retenir de cet entretien.
CE QU'IL N'AVAIT JAMAIS DIT
Malouda explique qu’il s’en est tenu à un long silence radio par le fait qu'il est toujours sous contrat avec le club de Roman Abramovitch. "Je vais expliquer personnellement les raisons car je n’ai pas de porte parole, ni d’attaché de presse. Mais les détails, je vais les exposer quand je serai libre car là, je ne peux pas m’exprimer. Je suis toujours un joueur de Chelsea, donc forcément, j’ai un devoir de réserve. Je l’ai respecté jusqu’à maintenant, alors je vais continuer".
Après l'Euro, Malouda a été annoncé partant un peu partout. Le joueur affirme qu'il n'en a jamais rien été. "La réalité est que je n’ai parlé à aucun club, pour la simple raison que je suis en conflit avec le mien. Les rumeurs ont même commencé avant ma mise à l’écart. Après l’élimination à l’Euro, je n’étais même pas arrivé en Guyane qu’on parlait de moi à Vasco de Gama. Je n’ai jamais rien démenti et quelque part je me disais que le bon sens allait reprendre le dessus, mais non. Pire encore, ça part dans tous les sens. J’ai quasiment fait le tour du monde sans bouger de chez moi".
LES PHRASES A RETENIR
- "C’est une très bonne source de motivation, un super challenge. Il y a des gens à qui on facilite les choses, à d’autres, on met des handicaps. Quels handicaps supplémentaires peut-on me mettre (rires)? Les réponses, ce sera à moi de les apporter quand j’aurai le droit de jouer". Un an sans jouer, c'est très long et cela peut ruiner une carrière. Pour autant, Malouda garde le sourire et prend les choses avec philosophie.
- "Les clubs qui seront intéressés après ce qu’on a essayé de me faire auront reconnu ma valeur. Cela va faciliter mon choix". Pour le Guyanais, l'épreuve qu'il traverse va opérer une sélection naturelle concernant sa future destination. Il ne précise pas cependant s'il aura l'embarras du choix.
- "Je compte finir ma carrière au Brésil. Avant même que j’aie une carrière, je voulais jouer là bas. Sans parler de conditions financières, je veux jouer pour un club brésilien quand je l’aurai décidé. Vous l’apprendrez de ma bouche". Si Malouda affirme bec et ongles qu'il n'a pas vraiment eu de contacts avec des clubs l'été dernier et récemment, il donne un sérieux indice sur la suite de sa carrière, d'autant qu'il aura trente-trois en juin prochain.
L'INSTANT DRÔLE
Si tout au long de l'entretien le ton est très sérieux, Malouda utilise l'humour pour montrer qu'il garde le cap, malgré une situation sportive on ne peut plus délicate. "Sur Twitter, les gens me demandent de réagir aux rumeurs. Donc, sous forme de dérision, je demande ce que je vais apprendre de nouveau sur moi. Je n’ai pas d’agent, donc je devrais être le premier au courant des choses", a t-il déclaré.
OU LIRE L'ENTRETIEN EN INTEGRALIT É
L'entretien est disponible dans le quotidien France-Guyane, paru le lundi 11 février. Il occupe les pages six et sept. Il est également disponible en ligne. Lire l'entretien avec Florent Malouda.
Florent Malouda n'avait pas plus parlé depuis l'Euro 2012. Ecarté de l'équipe première de Chelsea et obligé de s'entraîner avec l'équipe réserve, il est l'un des grands absents de la saison, à tous les sens du terme. Le joueur, pour briser le silence, s'est très longuement confié dans le quotidien France-Guyane. L'ancien joueur de Lyon y promet de rétablir la vérité, a vérité, une fois son contrat avec les Blues terminé, au mois de juin prochain. En attendant, Malouda prend son mal en patience, en restant le plus professionnel possible. Il veut croire qu'il a encore un avenir dans le football malgré cette longue traversé du désert. Au passage, il en profite pour tordre le cou aux rumeurs qui l'avaient annoncé un peu partout sur la planète (au Brésil, en Russie, en France...). Voici ce qu'il faut retenir de cet entretien.
CE QU'IL N'AVAIT JAMAIS DIT
Malouda explique qu’il s’en est tenu à un long silence radio par le fait qu'il est toujours sous contrat avec le club de Roman Abramovitch. "Je vais expliquer personnellement les raisons car je n’ai pas de porte parole, ni d’attaché de presse. Mais les détails, je vais les exposer quand je serai libre car là, je ne peux pas m’exprimer. Je suis toujours un joueur de Chelsea, donc forcément, j’ai un devoir de réserve. Je l’ai respecté jusqu’à maintenant, alors je vais continuer".
Après l'Euro, Malouda a été annoncé partant un peu partout. Le joueur affirme qu'il n'en a jamais rien été. "La réalité est que je n’ai parlé à aucun club, pour la simple raison que je suis en conflit avec le mien. Les rumeurs ont même commencé avant ma mise à l’écart. Après l’élimination à l’Euro, je n’étais même pas arrivé en Guyane qu’on parlait de moi à Vasco de Gama. Je n’ai jamais rien démenti et quelque part je me disais que le bon sens allait reprendre le dessus, mais non. Pire encore, ça part dans tous les sens. J’ai quasiment fait le tour du monde sans bouger de chez moi".
LES PHRASES A RETENIR
- "C’est une très bonne source de motivation, un super challenge. Il y a des gens à qui on facilite les choses, à d’autres, on met des handicaps. Quels handicaps supplémentaires peut-on me mettre (rires)? Les réponses, ce sera à moi de les apporter quand j’aurai le droit de jouer". Un an sans jouer, c'est très long et cela peut ruiner une carrière. Pour autant, Malouda garde le sourire et prend les choses avec philosophie.
- "Les clubs qui seront intéressés après ce qu’on a essayé de me faire auront reconnu ma valeur. Cela va faciliter mon choix". Pour le Guyanais, l'épreuve qu'il traverse va opérer une sélection naturelle concernant sa future destination. Il ne précise pas cependant s'il aura l'embarras du choix.
- "Je compte finir ma carrière au Brésil. Avant même que j’aie une carrière, je voulais jouer là bas. Sans parler de conditions financières, je veux jouer pour un club brésilien quand je l’aurai décidé. Vous l’apprendrez de ma bouche". Si Malouda affirme bec et ongles qu'il n'a pas vraiment eu de contacts avec des clubs l'été dernier et récemment, il donne un sérieux indice sur la suite de sa carrière, d'autant qu'il aura trente-trois en juin prochain.
L'INSTANT DRÔLE
Si tout au long de l'entretien le ton est très sérieux, Malouda utilise l'humour pour montrer qu'il garde le cap, malgré une situation sportive on ne peut plus délicate. "Sur Twitter, les gens me demandent de réagir aux rumeurs. Donc, sous forme de dérision, je demande ce que je vais apprendre de nouveau sur moi. Je n’ai pas d’agent, donc je devrais être le premier au courant des choses", a t-il déclaré.
OU LIRE L'ENTRETIEN EN INTEGRALIT É
L'entretien est disponible dans le quotidien France-Guyane, paru le lundi 11 février. Il occupe les pages six et sept. Il est également disponible en ligne. Lire l'entretien avec Florent Malouda.
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