Le chanteur et instrumentiste comorien Mohamed Hassane Mchangama est décédé ce lundi 28 janvier 2013, à l'age 81 ans. Il a été enterré...
Le chanteur et instrumentiste comorien Mohamed Hassane Mchangama est décédé ce lundi 28 janvier 2013, à l'age 81 ans.
Il a été enterré en début d'après-midi dans son village natal de Ntsaouéni (près de 30 km au nord de Moroni) lors d'une cérémonie qui a rassemblé une foule nombreuses d'amis, de fans et notables de toutes les régions venus rendre un dernier hommage au "grand maître".
Ce joueur de luth invétéré, percussionniste, compositeur- interprète, ce chanteur à la voix suave qui a bercé l'enfance de tant de générations comoriennes, a été aussi un homme de religion et a été, de ce fait et des décennies durant, le grand imam de Ntsaouéni, son village natal.
Aux dires de plusieurs hommes de sa génération qui le voyaient plutôt dans le mihrab d'une mosquée, rien n'indiquait qu'à 12 ans, déjà éveillé à la musique, le jeune adolescent allait monter sur scène un jour pour chanter.
Son départ sonne le glas du toirab traditionnel (genre de musique venue de la Tanzanie voisine, sur la côte est-africaine) qui se jouait aux Comores avant l'introduction de la guitare électrique et autres instruments de musique moderne.
Portrait d' un artiste
Ntséngueléa mbavi n'do hangaliya
Qui ne connait pas cette phrase celebre sorti par cet artiste à la voix unique et qui a fait ravage aux année 70 et qui continue aujourd'hui à faire du bruit à la radio comorienne ,dans tous les Toirab en France
Décoré à l'occasion de la fête nationale du 06 Juillet 2004
M. Mohamed Hassani, originaire de la ville de Ntsaouéni à la Grande-Comore, est élevé au grade d'Officier du Croissant Vert des Comores, pour la promotion de la musique comorienne,
Une relève certaine
Le fils du célèbre Artiste est déjà prêt pour succéder à son père.A Marseille , tout le monde connait ses prestations dans la lecture du Saint Coran qui dépassent largement celui de son père .
Mais il a encore de longs chemins à faire avant d'atteindre le sommet que son père a connu .Aujourd'hui durant les toirabs organisés par ses covillageois ,il reprend les chansons de son père qui ont et continuent à faire ravage dans l'archipel des comores ainsi que dans les toirabs en métropole .
Image : crédit site de Ntsaoueni
Mohamed hassane par ntsawenien
Il a été enterré en début d'après-midi dans son village natal de Ntsaouéni (près de 30 km au nord de Moroni) lors d'une cérémonie qui a rassemblé une foule nombreuses d'amis, de fans et notables de toutes les régions venus rendre un dernier hommage au "grand maître".
Ce joueur de luth invétéré, percussionniste, compositeur- interprète, ce chanteur à la voix suave qui a bercé l'enfance de tant de générations comoriennes, a été aussi un homme de religion et a été, de ce fait et des décennies durant, le grand imam de Ntsaouéni, son village natal.
Aux dires de plusieurs hommes de sa génération qui le voyaient plutôt dans le mihrab d'une mosquée, rien n'indiquait qu'à 12 ans, déjà éveillé à la musique, le jeune adolescent allait monter sur scène un jour pour chanter.
Son départ sonne le glas du toirab traditionnel (genre de musique venue de la Tanzanie voisine, sur la côte est-africaine) qui se jouait aux Comores avant l'introduction de la guitare électrique et autres instruments de musique moderne.
Portrait d' un artiste
Ntséngueléa mbavi n'do hangaliya
Qui ne connait pas cette phrase celebre sorti par cet artiste à la voix unique et qui a fait ravage aux année 70 et qui continue aujourd'hui à faire du bruit à la radio comorienne ,dans tous les Toirab en France
Décoré à l'occasion de la fête nationale du 06 Juillet 2004
M. Mohamed Hassani, originaire de la ville de Ntsaouéni à la Grande-Comore, est élevé au grade d'Officier du Croissant Vert des Comores, pour la promotion de la musique comorienne,
Une relève certaine
Le fils du célèbre Artiste est déjà prêt pour succéder à son père.A Marseille , tout le monde connait ses prestations dans la lecture du Saint Coran qui dépassent largement celui de son père .
Mais il a encore de longs chemins à faire avant d'atteindre le sommet que son père a connu .Aujourd'hui durant les toirabs organisés par ses covillageois ,il reprend les chansons de son père qui ont et continuent à faire ravage dans l'archipel des comores ainsi que dans les toirabs en métropole .
Image : crédit site de Ntsaoueni
Mohamed hassane par ntsawenien
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