Un syndicat de gynécologues met en garde contre les patchs et anneaux contraceptifs qui pourraient provoquer, tout comme les pilules de 3e e...
Un syndicat de gynécologues met en garde contre les patchs et anneaux contraceptifs qui pourraient provoquer, tout comme les pilules de 3e et 4e génération, des thromboses veineuses.
Faut-il arrêter d’utiliser les patchs et anneaux contraceptifs ? Pas nécessairement… Mais le Syndicat national des gynécologues obstétriciens de France (Syngof) tire la sonnette d’alarme en rappelant qu’ils contiennent les mêmes hormones que celles mises en cause dans les pilules de 3e et 4e génération.
Possibles phlébites ou embolies
Le problème selon le Syngof est que la Haute autorité de santé (HAS) n’a pour le moment émis aucune recommandation à leur propos alors qu’elle a rappelé en septembre 2012 que le risque de phlébites et d’embolies pulmonaires est deux fois plus élevé chez les femmes utilisant les pilules de 3e et 4e générations que pour celles sous pilules de 1ère et 2e générations...
Soulignons toutefois que ces risques restent des "évènements rares" et que le rapport bénéfice / risque des pilules de 3e et 4e génération est encore positif d’après l’HAS ce qui explique que leur autorisation de mise sur le marché perdure.
Cependant, des dizaines de plaintes sont en train d’être déposées en France suite à de graves effets secondaires imputés à la prise de pilules de 3e et 4e génération, et les membres du Syndicat national des gynécologues obstétriciens de France se sentent injustement mis en cause. Selon eux une meilleure information, communication et formation est la clef pour éviter ce genre de scandale.
Une meilleure évaluation des risques
"Les médecins doivent pouvoir évaluer objectivement la dangerosité de tous leurs actes sans attendre l’annonce d’un contentieux après la survenue d’un accident grave ou des informations diffusées par l’industrie pharmaceutique. C’est pourquoi il est indispensable que les bases de données du SNIIRAM (Système national d'information inter régimes de l'assurance maladie) soient ouvertes à la profession afin d’étudier systématiquement les risques des prescriptions médicales." Ils ajoutent : "Il revient au gouvernement de contribuer au financement de la formation continue des médecins de façon plus efficiente."
Enfin, le Syngof encourage les mutuelles à ne plus vanter les remboursements forfaitaires pour ces contraceptifs sans référence médicale.
Rappelons que les patchs et anneaux contraceptifs, mis sur le marché français dans les années 2000, restent peu utilisés en France : moins de 1 % des femmes prennent ce type de contraception.
Faut-il arrêter d’utiliser les patchs et anneaux contraceptifs ? Pas nécessairement… Mais le Syndicat national des gynécologues obstétriciens de France (Syngof) tire la sonnette d’alarme en rappelant qu’ils contiennent les mêmes hormones que celles mises en cause dans les pilules de 3e et 4e génération.
Possibles phlébites ou embolies
Le problème selon le Syngof est que la Haute autorité de santé (HAS) n’a pour le moment émis aucune recommandation à leur propos alors qu’elle a rappelé en septembre 2012 que le risque de phlébites et d’embolies pulmonaires est deux fois plus élevé chez les femmes utilisant les pilules de 3e et 4e générations que pour celles sous pilules de 1ère et 2e générations...
Soulignons toutefois que ces risques restent des "évènements rares" et que le rapport bénéfice / risque des pilules de 3e et 4e génération est encore positif d’après l’HAS ce qui explique que leur autorisation de mise sur le marché perdure.
Cependant, des dizaines de plaintes sont en train d’être déposées en France suite à de graves effets secondaires imputés à la prise de pilules de 3e et 4e génération, et les membres du Syndicat national des gynécologues obstétriciens de France se sentent injustement mis en cause. Selon eux une meilleure information, communication et formation est la clef pour éviter ce genre de scandale.
Une meilleure évaluation des risques
"Les médecins doivent pouvoir évaluer objectivement la dangerosité de tous leurs actes sans attendre l’annonce d’un contentieux après la survenue d’un accident grave ou des informations diffusées par l’industrie pharmaceutique. C’est pourquoi il est indispensable que les bases de données du SNIIRAM (Système national d'information inter régimes de l'assurance maladie) soient ouvertes à la profession afin d’étudier systématiquement les risques des prescriptions médicales." Ils ajoutent : "Il revient au gouvernement de contribuer au financement de la formation continue des médecins de façon plus efficiente."
Enfin, le Syngof encourage les mutuelles à ne plus vanter les remboursements forfaitaires pour ces contraceptifs sans référence médicale.
Rappelons que les patchs et anneaux contraceptifs, mis sur le marché français dans les années 2000, restent peu utilisés en France : moins de 1 % des femmes prennent ce type de contraception.
Auteur : Karen Jégo
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