Sept écoles françaises parmi les meilleures au monde. Le classement mondial des universités dévoilé ce 4 octobre par le Times Higher ...
Sept écoles françaises parmi les meilleures au monde.
Le classement mondial des universités dévoilé ce 4 octobre par le Times Higher Education est toujours dominé par les anglos-saxons. Deux nouvelles universités françaises y font leur entrée, alors que l'Asie progresse.
Dans le classement mondial 2012-2013 des universités du Times Higher Education, la France enregistre une légère progression. Sept établissements se retrouvent dans le top 200, contre cinq l'année dernière. L'École Normale Supérieure est la mieux classée (59ème), suivie de près par Polytechnique (62ème). L'université parisienne Pierre et Marie Curie gagne 3 places pour se classer 81ème, tout comme Paris Diderot - Paris 7 (166ème).
Seule l'École Normale Supérieure de Lyon perd du terrain, et se retrouve 170ème (-29 places). Les universités Paris-Sud (92ème) et Grenoble 1(180ème) font leur entrée dans le classement.
Si 4 établissements français atteignent le top 100, aucun ne figure dans le top 50. L'OCDE a alerté en septembre que «la France était parmi les nations les moins performantes pour l'éducation supérieure». Une situation que l'organisation attribue à «son refus de faire payer des frais de scolarités élevés aux étudiants».
Alors que 94 établissements européens sont dans le classement, 11 seulement (dont 7 britanniques) atteignent le top 50. «L'Europe a développé beaucoup de bonnes universités, mais peu d'institutions de classe mondiale» estime Bernd Huber, président de la Ligue européenne des universités de recherche. Une tendance qu'il estime «difficile à inverser étant donné les contraintes financières pesant sur le Vieux Continent».
Seule l'École Normale Supérieure de Lyon perd du terrain, et se retrouve 170ème (-29 places). Les universités Paris-Sud (92ème) et Grenoble 1(180ème) font leur entrée dans le classement.
Si 4 établissements français atteignent le top 100, aucun ne figure dans le top 50. L'OCDE a alerté en septembre que «la France était parmi les nations les moins performantes pour l'éducation supérieure». Une situation que l'organisation attribue à «son refus de faire payer des frais de scolarités élevés aux étudiants».
• États-Unis et Grande-Bretagne perdent du terrain
Une fois de plus, les États-Unis dominent le classement. Ils occupent 7 des 10 premières positions, et placent 76 universités dans le top 200. La Grande-Bretagne en compte 31, dont 3 dans le top 10. Des performances qui cachent une réalité moins flatteuse pour ces pays. Les universités américaines chutent de 6,5 places en moyenne, les universités britanniques de 6,7 places.• Les universités asiatiques en nette progression
Les universités asiatiques profitent de cette situation pour enregistrer une belle progression. L'université de Tokyo, la meilleure d'Asie, grimpe à la 27ème position, celle de Singapour fait un bond de 11 places et se retrouve 29ème. Plus impressionnant encore, la Corée du Sud voit ses 4 universités présentes dans le classement effectuer un bond moyen de 23,5 places!• En Europe, les Pays-Bas et l'Allemagne se distinguent
En Europe, les pays en récession ne sont pas à la fête. L'Espagne, l'Italie, la Grèce et le Portugal n'ont aucunes universités dans le top 200. La surprise vient des Pays-Bas, qui est la nation la plus représentée après les États-Unis et la Grande-Bretagne. Douze de leurs établissements sont dans le classement, toutes en progression par rapport à 2011. Une performance remarquable même si la mieux classée, Leiden University, n'est que 64ème. L'Allemagne, avec ses 11 universités classées fait également figure de bon élève.Alors que 94 établissements européens sont dans le classement, 11 seulement (dont 7 britanniques) atteignent le top 50. «L'Europe a développé beaucoup de bonnes universités, mais peu d'institutions de classe mondiale» estime Bernd Huber, président de la Ligue européenne des universités de recherche. Une tendance qu'il estime «difficile à inverser étant donné les contraintes financières pesant sur le Vieux Continent».
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