Des immigrés clandestins secourus par un bateau en train de débarquer dans le sud de l'Espagne. Port de Motril, le 11 juillet 2011...
C'est le journal El Watan week-end qui raconte le parcours dangereux de ces quatre hommes originaires de Sierra Leone, de Guinée et du Nigéria, et qui n'ont même pas 30 ans.
Début septembre, alors qu'ils travaillent au port de Lomé, ils embarquent clandestinement sur un navire sud-coréen à destination de l'Europe. Pendant deux semaines, ils restent cachés dans la cale. Mais un jour, alors qu'ils tentent de trouver de la nourriture, ils sont repérés puis arrêtés par l'équipage.
Le capitaine fait escale à Casablanca pour les débarquer. Mais les autorités marocaines exigent des « frais de rapatriement ». Le capitaine refuse et reprend la mer. Il demande à ses marins de construire un radeau, et en pleine nuit, les quatre candidats à l'immigration sont jetés à la mer.
Sous la violence des vagues, le radeau ne résiste pas. Les quatre hommes passent plus de 48 heures dans l'eau, accrochés à des barils de métal. Plusieurs navires les frôlent, mais personne ne les secoure.
Ce sont finalement les gardes-côtes algériens qui les récupèrent, à une centaine de kilomètres de la capitale algérienne et les transfèrent à l'hôpital. Aujourd'hui, les quatre hommes sont en bonne santé, mais ils sont bloqués en Algérie, faute de papier. Des démarches sont en cours pour les rapatrier dans leurs pays respectifs. Par RFI
Début septembre, alors qu'ils travaillent au port de Lomé, ils embarquent clandestinement sur un navire sud-coréen à destination de l'Europe. Pendant deux semaines, ils restent cachés dans la cale. Mais un jour, alors qu'ils tentent de trouver de la nourriture, ils sont repérés puis arrêtés par l'équipage.
Le capitaine fait escale à Casablanca pour les débarquer. Mais les autorités marocaines exigent des « frais de rapatriement ». Le capitaine refuse et reprend la mer. Il demande à ses marins de construire un radeau, et en pleine nuit, les quatre candidats à l'immigration sont jetés à la mer.
Sous la violence des vagues, le radeau ne résiste pas. Les quatre hommes passent plus de 48 heures dans l'eau, accrochés à des barils de métal. Plusieurs navires les frôlent, mais personne ne les secoure.
Ce sont finalement les gardes-côtes algériens qui les récupèrent, à une centaine de kilomètres de la capitale algérienne et les transfèrent à l'hôpital. Aujourd'hui, les quatre hommes sont en bonne santé, mais ils sont bloqués en Algérie, faute de papier. Des démarches sont en cours pour les rapatrier dans leurs pays respectifs. Par RFI
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