ParisMatch.com a assisté à la première date d’Imany à La Cigale jeudi soir à Paris. La belle voix grave de la chanteuse aux origines como...
ParisMatch.com a assisté à la première date d’Imany à La Cigale
jeudi soir à Paris. La belle voix grave de la chanteuse aux origines
comoriennes nous a conquis!
Simple, sympa, un sourire d’une oreille à l’autre, Imany s’est pourtant dit «nerveuse», jeudi, à la Cigale. Et pour cause: non seulement elle se produisait à domicile, en présence de sa famille (dont sa sœur Fatou Mladjao, qui n’est autre que son manager) et de fidèles, mais en plus, cette salle a une saveur particulière dans la mesure où elle y a fait son premier concert parisien, en première partie de Wasis Diop il y a quatre ans. «Je me sens comme une petite fille», confesse-t-elle avec émotion. «Depuis on a fait le tour du monde –enfin de l’Europe pour être honnête!», s’exclame-t-elle. Imany est comme ça. Le succès ne lui est pas encore monté à la tête, et on espère que cela n’arrivera jamais. Elle a le sens de l’humour et de l’auto-dérision. De plus, elle est grande, sculptée, stylée, ce qui n’enlève rien. Mais surtout, Imany a une voix.
Simple, sympa, un sourire d’une oreille à l’autre, Imany s’est pourtant dit «nerveuse», jeudi, à la Cigale. Et pour cause: non seulement elle se produisait à domicile, en présence de sa famille (dont sa sœur Fatou Mladjao, qui n’est autre que son manager) et de fidèles, mais en plus, cette salle a une saveur particulière dans la mesure où elle y a fait son premier concert parisien, en première partie de Wasis Diop il y a quatre ans. «Je me sens comme une petite fille», confesse-t-elle avec émotion. «Depuis on a fait le tour du monde –enfin de l’Europe pour être honnête!», s’exclame-t-elle. Imany est comme ça. Le succès ne lui est pas encore monté à la tête, et on espère que cela n’arrivera jamais. Elle a le sens de l’humour et de l’auto-dérision. De plus, elle est grande, sculptée, stylée, ce qui n’enlève rien. Mais surtout, Imany a une voix.
Et
quelle voix! Grave, suave, envoûtante – c’est encore plus flagrant en
live. C’est justement ce qui la distingue de toutes les autres
chanteuses soul-blues-folk-acoustique très en vogues en ce moment. Son
timbre est puissant sans que jamais elle ne donne l’impression de
forcer. Elle fait penser à Tracy Chapman, Lauryn Hill, Nina Simone…
justement ses chanteuses préférées. Si les thèmes qu’elle aborde sont
communs (les maux de l’amour…), la jeune femme de 33 ans parvient à nous
transporter dans son monde, joyeux, malgré les textes plutôt tristes.
Car Imany est une optimiste. Alors elle a cherché ce qu’il pouvait y
avoir de bon dans une rupture. «Je me suis demandé ce qu’il y avait de
positif quand tu viens de te faire larguer alors que tu n’as rien
demandé», lance-t-elle faisant rire l’assemblée. «Et j’ai trouvé: tu es
libre!»
«Les filles, quittez votre mec!»
La
belle au rire facile aime à raconter des histoires à ses fans. Son
spectacle est empli d’anecdotes, ce qui le rend d’autant plus vivant et
convivial. En prélude à sa chanson «Please and change» Imany s’adresse à
son public féminin: « Si vous attendez désespérément que votre copain
change, persuadé de son potentiel, les filles, changez de mec!»
IMANY - Please And Change par Imany_Officiel
Française d’origine comorienne, ayant vécu sept ans à New York –où elle s’est retrouvée mannequin sans que cela lui plaise-, celle dont le pseudonyme –choisi un peu au hasard- signifie espoir/foi en swahili chante principalement en anglais, mais une de ses chansons, «Take Care», comprend du comorien.
Imany-take care par yannos77
Des reprises et des surprises
Elle reprend Nina Simone («Don’t Let Me Be Misunderstood»), réinvente les Fugees (dont la chanteuse n’est autre que Lauryn Hill) avec «Ready or not», titre sur lequel elle demande au public de faire «les arrangements». «Si vous ne chantez pas, il n’y a pas de chanson!, prévient-elle. C’est pas grave si vous chantez faux!». L’artiste a également réservé une surprise aux Parisiens: elle interprète «T’es beau», de Pauline Croze. Une version poignante. Et puis comme «c’est la fête», elle invite son «ami» Faada Freddy, qui a fait sa première partie, à la rejoindre sur scène. Le deux forment un très beau duo -c’est lui qui fait office de «soprano»...A noter que les musiciens (deux guitaristes –dont un électrique-, un bassiste, un pianiste, un batteur –également traversier-, une violoncelliste principalement, mais aussi une calebasse) sont très bons également, un talent mis en exergue lors de sa reprise de «Bohemian Rhapsody», de «Queen», mais aussi à la fin du concert, quand la chanteuse a pris soin de les présenter un à un.
L’apothéose
Pour finir, celle qui avait débuté stressée selon ses dires, a fini presque en transe, lâchant ses cheveux et se jetant au sol, emportée par l’émotion. Elle a conclu son show en apothéose avec une version improvisée du tube «You will never know», et c’est à contrecoeur qu’elle a quitté la scène. «Les responsables de la Cigale sont strictes sur les horaires», taquine-t-elle. Celle qui a appris à chanter dans la chorale de son école militaire a sorti son premier album, «The Shape of a Broken Heart», en mai 2011, et il était disque d’or dès le mois de septembre. Vivement le prochain.Imany - You will never know - Clip officiel par Imany_Officiel
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