> 144 cas d’accidents enregistrés entre juin et août 2012 contre 58 au premier trimestre. Lors d’un atelier de travail portant sur la s...
>144 cas d’accidents enregistrés entre juin et août 2012 contre 58 au premier trimestre.
Lors d’un atelier de travail portant sur la sécurité routière à Anjouan tenu au siège de Dar-Nadjah hier matin, le constat a été révélateur : 144 cas d’accidents de la route enregistrés entre juin et août de cette année, contre 58 pour le premier trimestre.
Face à cette situation, une commission a été instituée pour proposer des solutions en vu de palier à cet état de chose. En attendant un premier rapport de cette commission, le gouverneur de l’île autonome d’Anjouan, SE Anissi Chamsidine, a fait part de sa décision par la voix de son Directeur de Cabinet, Dr Sounhadj Attoumane, d’instituer une brigade mobile spéciale pour contrôler la circulation routière dans l’île. Pour le directeur de Cabinet, il s’agit là d’un défi à relever immédiatement.
Dans son discours d’introduction à l’ouverture de cet atelier de travail, Dr Sounhadj Attoumane qui est aussi responsable du portefeuille de la sécurité intérieure de l’île, a souligné que la question de sécurité routière n’est pas une affaire d’Etat seulement, mais que tout le monde doit se sentir concerné. Il a rappelé que les autorités ont fixé deux objectifs principaux, notamment à rendre les routes sures et agréables à la circulation et de minimiser, voire même d’éradiquer, les accidents de la route. Il a brossé un tableau de la situation anarchique qui prévaut sur nos routes actuellement avec des véhicules n’ayant pas de plaque d’immatriculation, des motocyclistes qui ne portent pas de casque de protection, entre autres. Le directeur de Cabinet a rappelé que les autorités ont suspendu des taxes pour permettre aux propriétaires des véhicules de remettre en état leur voiture pour qu’ils soient en conformité avec les normes internationales. « On constate que bon nombre de voitures sur nos routes ne sont pas conformes aux exigences des lois existantes », a-t-il fait ressortir.
Pour sa part, le conseiller chargé de la sécurité intérieure au Gouvernorat, Issouf Mahamoud a d’emblée indiqué que les accidents de la route font plus d’un million de morts dans le monde et plus de trois millions de blessés graves. Il a aussi indiqué que l’objectif de cet atelier de travail vise à lancer une stratégie de prévention contre les accidents des routes et de minimiser la gravité même s’ils ne peuvent pas être éradiqués. Il estime que qu’il faut avoir des lois sévères qui feront respecter les codes de la route. La méconnaissance ainsi que le non-respect des codes de la route, le comportement du conducteur au volant et les infractions aux règles existantes sont autant de facteurs qui provoquent les accidents, a souligné le conseiller Issouf Mahamoud.
Quant au docteur Zaidou Youssouf, il a fourni lors de son intervention, des statistiques qui sont plus que révélateurs. Des chiffres qui démontrent la gravité de la situation. Ainsi, selon les tableaux présentés, il en ressort que 144 cas d’accidents de la route ont été enregistrés de juin à août 2012 contre 58 au premier trimestre. Son rapport révèle que dans 90% des cas, le facteur humain est à l’origine des accidents plus que l’état des véhicules. Pour le premier trimestre, l’intervenant souligne que sur les 58 accidents survenus, 38 motos sont impliqués, soit 65,51%, comme véhicule impliqué. Quant aux victimes, elles sont âgées pour la plupart entre 15 et 39 ans, soit 72,5%. Pour la période entre juin et août dernier, sur les 144 cas d’accident de la route, 100, soit 96,15%, de véhicules impliqués sont les motos. Dans cette période aussi, la majorité des victimes se trouvent dans la tranche d’âge variant entre 15 et 39 ans. On dénote de ces chiffres que ces accidents se sont produits sur l’axe Ouani Mutsamudu et Pagé. De ce nombre, on relève sept morts, dont trois à l’hôpital. Soulignons que pour la période de janvier à mars 2012, sur les 58 accidents enregistrés, six sont considérés graves, entraînant deux décès et quatre avec des séquelles permanentes.
A l’issue de ces interventions, le président de la salle, Ali Ahmed qui est le conseiller spécial chargé de la réforme administrative a invité à l’assistance de formuler des suggestions qui seront prises en considération en vu de l’élaboration d’un premier rapport de cette commission instituée.
Sayyad Ali
Dar Nadjah
Lors d’un atelier de travail portant sur la sécurité routière à Anjouan tenu au siège de Dar-Nadjah hier matin, le constat a été révélateur : 144 cas d’accidents de la route enregistrés entre juin et août de cette année, contre 58 pour le premier trimestre.
Face à cette situation, une commission a été instituée pour proposer des solutions en vu de palier à cet état de chose. En attendant un premier rapport de cette commission, le gouverneur de l’île autonome d’Anjouan, SE Anissi Chamsidine, a fait part de sa décision par la voix de son Directeur de Cabinet, Dr Sounhadj Attoumane, d’instituer une brigade mobile spéciale pour contrôler la circulation routière dans l’île. Pour le directeur de Cabinet, il s’agit là d’un défi à relever immédiatement.
Dans son discours d’introduction à l’ouverture de cet atelier de travail, Dr Sounhadj Attoumane qui est aussi responsable du portefeuille de la sécurité intérieure de l’île, a souligné que la question de sécurité routière n’est pas une affaire d’Etat seulement, mais que tout le monde doit se sentir concerné. Il a rappelé que les autorités ont fixé deux objectifs principaux, notamment à rendre les routes sures et agréables à la circulation et de minimiser, voire même d’éradiquer, les accidents de la route. Il a brossé un tableau de la situation anarchique qui prévaut sur nos routes actuellement avec des véhicules n’ayant pas de plaque d’immatriculation, des motocyclistes qui ne portent pas de casque de protection, entre autres. Le directeur de Cabinet a rappelé que les autorités ont suspendu des taxes pour permettre aux propriétaires des véhicules de remettre en état leur voiture pour qu’ils soient en conformité avec les normes internationales. « On constate que bon nombre de voitures sur nos routes ne sont pas conformes aux exigences des lois existantes », a-t-il fait ressortir.
Pour sa part, le conseiller chargé de la sécurité intérieure au Gouvernorat, Issouf Mahamoud a d’emblée indiqué que les accidents de la route font plus d’un million de morts dans le monde et plus de trois millions de blessés graves. Il a aussi indiqué que l’objectif de cet atelier de travail vise à lancer une stratégie de prévention contre les accidents des routes et de minimiser la gravité même s’ils ne peuvent pas être éradiqués. Il estime que qu’il faut avoir des lois sévères qui feront respecter les codes de la route. La méconnaissance ainsi que le non-respect des codes de la route, le comportement du conducteur au volant et les infractions aux règles existantes sont autant de facteurs qui provoquent les accidents, a souligné le conseiller Issouf Mahamoud.
Quant au docteur Zaidou Youssouf, il a fourni lors de son intervention, des statistiques qui sont plus que révélateurs. Des chiffres qui démontrent la gravité de la situation. Ainsi, selon les tableaux présentés, il en ressort que 144 cas d’accidents de la route ont été enregistrés de juin à août 2012 contre 58 au premier trimestre. Son rapport révèle que dans 90% des cas, le facteur humain est à l’origine des accidents plus que l’état des véhicules. Pour le premier trimestre, l’intervenant souligne que sur les 58 accidents survenus, 38 motos sont impliqués, soit 65,51%, comme véhicule impliqué. Quant aux victimes, elles sont âgées pour la plupart entre 15 et 39 ans, soit 72,5%. Pour la période entre juin et août dernier, sur les 144 cas d’accident de la route, 100, soit 96,15%, de véhicules impliqués sont les motos. Dans cette période aussi, la majorité des victimes se trouvent dans la tranche d’âge variant entre 15 et 39 ans. On dénote de ces chiffres que ces accidents se sont produits sur l’axe Ouani Mutsamudu et Pagé. De ce nombre, on relève sept morts, dont trois à l’hôpital. Soulignons que pour la période de janvier à mars 2012, sur les 58 accidents enregistrés, six sont considérés graves, entraînant deux décès et quatre avec des séquelles permanentes.
A l’issue de ces interventions, le président de la salle, Ali Ahmed qui est le conseiller spécial chargé de la réforme administrative a invité à l’assistance de formuler des suggestions qui seront prises en considération en vu de l’élaboration d’un premier rapport de cette commission instituée.
Sayyad Ali
Dar Nadjah