Le comité de soutien à l’ancien chef d’Etat-major de l’armée dit avoir remis aux avocats des documents qui déculpabilisent le général Salimo...
Le comité de soutien à l’ancien chef d’Etat-major de l’armée dit avoir remis aux avocats des documents qui déculpabilisent le général Salimou Mohamed Amiri. Dans une conférence de presse tenue à Moroni ce week-end, ce collectif a rejeté en bloc toute implication du général Salimou dans l’assassinat du colonel Combo Ayouba.
Encore une fois, l’affaire de l’assassinat du colonel Combo est remontée en surface. Samedi matin, le comité de soutien au général Salimou avait invité la presse pour dévoiler ce qu’il appelle « les non-dits de l’affaire du lieutenant-colonel Combo Ayouba ». « Nous sommes venus éclairer l’opinion publique sur ce qui s’est réellement passé sur l’assassinat du colonel Combo, pour que chacun ait une idée claire. C’est ce qu’on appelle logique explicative», définit d’entrée Mhadji Ali, le chargé de communication de ce comité.
Cet enseignant d’université indique que sur les enquêtes, il y a eu des choses « vraiment très inquiétantes », ajoute-t-il en expliquant pourquoi « nous avons décidé de tout déballer, et surtout montrer là où il y a eu dysfonctionnement », indique-t-il devant les journalises au Foyer Aouldil-Comores.
L’ancien président de la république est même cité à maintes reprises dans cette conférence. Selon les conférenciers, lorsque le lieutenant colonel Combo fut abattu, le président Sambi annonça une récompense de 5 millions à toute personne qui fournirait des renseignements pouvant aider à trouver le ou les coupables. « C’est une manière de se dégager de toute responsabilité », indique le chargé de communication de ce comité.
L’autre exemple visant à déculpabiliser le général en résidence surveillée, c’est le cas de feu Dr Assad. « Le docteur Assad a fait les frais de sa curiosité en trainant avec lui une fille dénommée Faouzia qui a déclaré avoir été avec Combo et avoir donc vécu l’acte. Faouzia en a été malade. Elle est allée voir le médecin pour lui parler de l’histoire. Cette fille a fini par raconter ce qu’elle a vu. Elle a déclaré avoir reconnu le chauffeur d’un ancien ministre des finances. Il dit qu’après avoir écouté l’enregistrement, Abou Achrafi aurait piqué une crise de colère et cassé le téléphone du médecin. Les deux sont arrêtés et Assad est mort dans des circonstances non élucidées jusqu’à maintenant » disent-ils.
Tout en affirmant avoir confiance en la justice, le comité dit être prêt à aller jusqu’au bout pour qu’un jour « toute la lumière soit faite et connue ». A les en croire, « Salimou n’est pas du tout impliqué dans l’assassinat du colonel Combo ». C’est pourquoi, il appelle tout le monde notamment ceux qui soutiennent le général et « toute personne qui veut connaitre la réalité sur cette affaire de nous rejoindre », souhaite Mhadji dans une conférence de presse transformé en meeting où les avocats sont venus en retard.
A la fin de la rencontre, les femmes en bandeaux rouge ont voulu marcher jusqu’au tribunal avant d’être stoppées par un cordon des forces de l’ordre. Les manifestants se sont dispersés sans aucun incident.
Ibnou Med Abdou
Agence comorienne de presse
Encore une fois, l’affaire de l’assassinat du colonel Combo est remontée en surface. Samedi matin, le comité de soutien au général Salimou avait invité la presse pour dévoiler ce qu’il appelle « les non-dits de l’affaire du lieutenant-colonel Combo Ayouba ». « Nous sommes venus éclairer l’opinion publique sur ce qui s’est réellement passé sur l’assassinat du colonel Combo, pour que chacun ait une idée claire. C’est ce qu’on appelle logique explicative», définit d’entrée Mhadji Ali, le chargé de communication de ce comité.
Cet enseignant d’université indique que sur les enquêtes, il y a eu des choses « vraiment très inquiétantes », ajoute-t-il en expliquant pourquoi « nous avons décidé de tout déballer, et surtout montrer là où il y a eu dysfonctionnement », indique-t-il devant les journalises au Foyer Aouldil-Comores.
L’ancien président de la république est même cité à maintes reprises dans cette conférence. Selon les conférenciers, lorsque le lieutenant colonel Combo fut abattu, le président Sambi annonça une récompense de 5 millions à toute personne qui fournirait des renseignements pouvant aider à trouver le ou les coupables. « C’est une manière de se dégager de toute responsabilité », indique le chargé de communication de ce comité.
L’autre exemple visant à déculpabiliser le général en résidence surveillée, c’est le cas de feu Dr Assad. « Le docteur Assad a fait les frais de sa curiosité en trainant avec lui une fille dénommée Faouzia qui a déclaré avoir été avec Combo et avoir donc vécu l’acte. Faouzia en a été malade. Elle est allée voir le médecin pour lui parler de l’histoire. Cette fille a fini par raconter ce qu’elle a vu. Elle a déclaré avoir reconnu le chauffeur d’un ancien ministre des finances. Il dit qu’après avoir écouté l’enregistrement, Abou Achrafi aurait piqué une crise de colère et cassé le téléphone du médecin. Les deux sont arrêtés et Assad est mort dans des circonstances non élucidées jusqu’à maintenant » disent-ils.
Tout en affirmant avoir confiance en la justice, le comité dit être prêt à aller jusqu’au bout pour qu’un jour « toute la lumière soit faite et connue ». A les en croire, « Salimou n’est pas du tout impliqué dans l’assassinat du colonel Combo ». C’est pourquoi, il appelle tout le monde notamment ceux qui soutiennent le général et « toute personne qui veut connaitre la réalité sur cette affaire de nous rejoindre », souhaite Mhadji dans une conférence de presse transformé en meeting où les avocats sont venus en retard.
A la fin de la rencontre, les femmes en bandeaux rouge ont voulu marcher jusqu’au tribunal avant d’être stoppées par un cordon des forces de l’ordre. Les manifestants se sont dispersés sans aucun incident.
Ibnou Med Abdou
Agence comorienne de presse