Deux semaines après la mise en œuvre des mesures de l’exécutif de Ngazidja contre la vie chère, le commissaire aux Finances, Mohamed Soul...
Deux semaines après la mise en œuvre des mesures de l’exécutif de Ngazidja contre la vie chère, le commissaire aux Finances, Mohamed Soulé Issilam, a convié la presse dans son bureau pour présenter une première évaluation de l’impact de ces décisions sur le panier de la ménagère.
Selon lui, le bilan est globalement satisfaisant. Il s’est, en effet, félicité du respect et de l’application de la nouvelle structure des prix sur les marchés de la capitale. Se basant sur les rapports qui lui ont été transmis par les services compétents, le commissaire a estimé que 60% des dispositions prises en ce mois de Ramadan étaient respectés, notamment par « ceux qui ont accepté dès le départ de s’associer avec l’exécutif de l’île dans cette opération ».
Mais, ajout-t-il, « on ne peut pas obtenir des résultats probants dans ce combat sans l’implication de la population. La régularisation du commerce n’est pas l’affaire des seuls pouvoirs publics, les citoyens doivent aussi y prendre part ». Mohamed Soulé Issilam a, par ailleurs, rendu hommage aux forces de l’ordre qui « travaillent sans relâche pour assurer la stricte application de ces tarifs ».
Selon le commissaire, le gouvernement de Ngazidja n’a qu’un seul objectif à travers ces mesures d’allègement du pouvoir d’achat : « faciliter le quotidien des citoyens durant ce mois sacré de ramadan ». Il a ainsi encouragé la population à « dénoncer les vendeurs récalcitrants ». « Les prix fixés, a-t-il insisté, ont été homologués sur la base des factures présentées par les commerçants, qui ont accepté de collaborer avec le gouvernement. Ceux qui n’ont pas répondu aux invitations, je les considère hors la loi. Mais ils doivent respecter les décisions prises ». Le commissaire a également rappelé que seuls les produits de première nécessité avaient fait l’objet d’une homologation. Aux yeux du gouvernement, s’il existe encore des difficultés dans l’application des prix homologués, c’est « en raison du laxisme des citoyens ». Au sujet du prix des produits halieutiques (poisson,…), à l’origine de violentes altercations entre vendeurs et agents de police, « la communication n’est pas passée entre les représentants de l’Etat et les marchands de poissons. Ainsi, nous allons essayer de comprendre et de situer où sont les défaillances pour mieux les corriger. Après le mois de Ramadan, nous allons continuer à exercer le contrôle sur la régularisation du commerce. Ces mesures doivent être applicables tout le temps », a enfin déclaré l’argentier de Ngazidja.
Avec Andhumati(Alwatwan)
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