Silencieux depuis sa défaite à la présidentielle, Nicolas Sarkozy est sorti de sa réserve, en plein mois d'août, pour critiquer à mots ...
Silencieux depuis sa défaite à la présidentielle, Nicolas Sarkozy est sorti de sa réserve, en plein mois d'août, pour critiquer à mots couverts, la gestion de la crise syrienne par le nouveau gouvernement. Dans un communiqué commun avec l'opposant Abdel Basset Sayda, président du Conseil national syrien, l'ancien chef de l'Etat appelle à "une action rapide de la communauté internationale pour éviter des massacres". Le texte évoque aussi "de grandes similitudes avec la crise libyenne", alors que la France avait été à l'initiative de l'opération armée ayant mené à la chute de Kadhafi.
Une fois ces propos publiés, les ténors de l'UMP se sont empressé de soutenir la position de l'ancien président, NKM soulignant : «Quand des massacres étaient en cours ou menaçaient, comme en Géorgie, Nicolas Sarkozy n'attendait pas la fin des congés payés pour intervenir». Même son de cloche chez Christian Estrosi : "au moment où la France préside le conseil de sécurité de l'ONU, c'est à dire qu'elle a les manettes pour agir, de voir le président de la République et le gouvernement en vacances et faire comme si rien ne se passait en Syrie... oui, je comprends l'émotion de Nicolas Sarkozy...", déclare le maire de Nice.
Muet sur le sujet depuis le fort de Brégançon, François Hollande a laissé le ministre des affaires étrangères répondre à l'UMP. Dans une interview au Parisien, Laurent Fabius tacle l'ancien chef de l'Etat : "je m'interroge. Est-ce que c'est - mais ce serait vraiment dérisoire - pour ne pas se faire oublier ?", indique-t-il. "Je suis étonné que M. Sarkozy souhaite susciter une polémique sur un sujet aussi grave, alors qu'on attendrait autre chose de la part d'un ancien président".
Et l'ancien ministre des affaires étrangères, Hubert Védrine, d'enfoncer le clou, indiquant voir non pas des similitudes mais "surtout des différences" entre la situation en Syrie et la Libye d'il y a 1 an.
Une fois ces propos publiés, les ténors de l'UMP se sont empressé de soutenir la position de l'ancien président, NKM soulignant : «Quand des massacres étaient en cours ou menaçaient, comme en Géorgie, Nicolas Sarkozy n'attendait pas la fin des congés payés pour intervenir». Même son de cloche chez Christian Estrosi : "au moment où la France préside le conseil de sécurité de l'ONU, c'est à dire qu'elle a les manettes pour agir, de voir le président de la République et le gouvernement en vacances et faire comme si rien ne se passait en Syrie... oui, je comprends l'émotion de Nicolas Sarkozy...", déclare le maire de Nice.
Muet sur le sujet depuis le fort de Brégançon, François Hollande a laissé le ministre des affaires étrangères répondre à l'UMP. Dans une interview au Parisien, Laurent Fabius tacle l'ancien chef de l'Etat : "je m'interroge. Est-ce que c'est - mais ce serait vraiment dérisoire - pour ne pas se faire oublier ?", indique-t-il. "Je suis étonné que M. Sarkozy souhaite susciter une polémique sur un sujet aussi grave, alors qu'on attendrait autre chose de la part d'un ancien président".
Et l'ancien ministre des affaires étrangères, Hubert Védrine, d'enfoncer le clou, indiquant voir non pas des similitudes mais "surtout des différences" entre la situation en Syrie et la Libye d'il y a 1 an.
Source : msnNews
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