Pour satisfaire ses revendications, le syndicat des enseignants chercheurs tente de convaincre ses collègues. Une grève générale d'une...
Pour satisfaire ses revendications, le syndicat des enseignants chercheurs tente de convaincre ses collègues. Une grève générale d'une semaine est ainsi prévue.
Fidèle Raharimalala, présidente du Seces, lors du collège des enseignants des sept établissements de l’Université d’Antananarivo, hier |
Le syndicat des enseignants chercheurs de l'enseignement supérieur (Seces) s'apprête à marquer un grand coup. « Le collège des enseignants des sept établissements de l'université d'Antananarivo a validé la suspension des cours pour la semaine prochaine », a fait savoir Fidèle Raharimalala, présidente du Seces, hier. Àl'entendre, les établissements et facultés qui ont entamé les cours sont finalement prêts à se joindre à leur mouvement pour tirer la sonnette d'alarme, afin de sauver l'université. « Deux millions d'ariary pour faire fonctionner une faculté, chaque département est à bout de souffle aujourd'hui. Il ne peut tourner avec un budget de 100 000 ariary », lance t-elle.
Avis partagés
Rabenja Rapelanoro, doyen de la faculté de Médecine, ne veut pourtant pas dramatiser la situation. « Les enseignants de la faculté de Médecine sont prêts à se rallier, pour un mouvement de 48 heures. Mais en tant que responsable, je ne pourrais pas interdire aux enseignants qui le veulent, de poursuivre leurs cours. D'autant plus qu'un tiers des professeurs étaient présents au collège des enseignants. Mais cela ne veut pas dire qu'ils ne sont pas solidaires avec le Seces» a t-il relaté «Tous semblent prêts à faire front, pour secouer l'État. Mais une grève illimitée ne sera pas acceptable. Ce n'est pas parce que l'État est défaillant qu'on ne doit rien faire », enchaîne t-il.
Les avis sont partagés chez les étudiants, face à cette menace. « Nous ne connaitrons jamais la tranquillité. Nous espérions ne pas être touchés par la grève », s'est plaint Hantaniaina Rafenoaritiana, étudiante en troisième année à la faculté de Médecine. Mais un autre étudiant de la faculté des Sciences qui veut rester anonyme, souhaite une égalité de traitement. « Tous les étudiants ne devraient pas poursuivre leurs cours, qu'une fois la situation résolue. Il est injuste de voir des gens étudier, alors que d' autres attendent en vain les professeurs dans la salle », conclut-il.
Avis partagés
Rabenja Rapelanoro, doyen de la faculté de Médecine, ne veut pourtant pas dramatiser la situation. « Les enseignants de la faculté de Médecine sont prêts à se rallier, pour un mouvement de 48 heures. Mais en tant que responsable, je ne pourrais pas interdire aux enseignants qui le veulent, de poursuivre leurs cours. D'autant plus qu'un tiers des professeurs étaient présents au collège des enseignants. Mais cela ne veut pas dire qu'ils ne sont pas solidaires avec le Seces» a t-il relaté «Tous semblent prêts à faire front, pour secouer l'État. Mais une grève illimitée ne sera pas acceptable. Ce n'est pas parce que l'État est défaillant qu'on ne doit rien faire », enchaîne t-il.
Les avis sont partagés chez les étudiants, face à cette menace. « Nous ne connaitrons jamais la tranquillité. Nous espérions ne pas être touchés par la grève », s'est plaint Hantaniaina Rafenoaritiana, étudiante en troisième année à la faculté de Médecine. Mais un autre étudiant de la faculté des Sciences qui veut rester anonyme, souhaite une égalité de traitement. « Tous les étudiants ne devraient pas poursuivre leurs cours, qu'une fois la situation résolue. Il est injuste de voir des gens étudier, alors que d' autres attendent en vain les professeurs dans la salle », conclut-il.
Vonjy Radasimalala
Source : lexpress de Madagascar
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