BAMAKO - Les combats entre les forces loyalistes et les ex-putschistes lundi soir à Bamako ont fait au moins 14 morts et 40 blessés, a-t-on ...
BAMAKO - Les combats entre les forces loyalistes et les ex-putschistes lundi soir à Bamako ont fait au moins 14 morts et 40 blessés, a-t-on appris mardi de source hospitalière dans la capitale malienne.
Nous avons eu 14 morts et 40 blessés, a déclaré à l'AFP le docteur Abdoulaye Nene Coulibaly, directeur de l'hôpîtal Gabriel Touré à Bamako, précisant qu'il s'agissait de militaires des forces loyalistes et de l'ex-junte qui avait pris le pouvoir le 22 mars avant de le rendre.
Lundi en fin d'après-midi et jusqu'au milieu de la nuit, les forces restées loyales au président Amadou Toumani Touré (ATT), renversé le 22 mars, ont mené pendant plusieurs heures des attaques contre le camp des ex-putschistes à Kati (15 km de Bamako), l'aéroport et la radio-télévision nationale (ORTM), occupée par les partisans du capitaine Amadou Haya Sanogo, chef de l'ex-junte.
Celle-ci a affirmé mardi qu'elle maîtrisait la situation et tenait les trois sites stratégiques.
Des tirs nourris ont toutefois été entendus dans la matinée près d'un camp où sont basées des forces loyalistes dans le centre de Bamako, avant que le calme ne revienne, hors quelques tirs sporadiques.
Des ex-putschistes sont venus mardi vers 12H00 (locales et GMT) sortir de force de l'hôpital une dizaine de soldats loyalistes blessés, certains grièvement, qui y étaient soignés, a constaté un journaliste de l'AFP.
Les blessés ont été embarqués dans trois ambulances escortées par cinq véhicules 4X4 civils et emmenées par les ex-putschistes dans leur camp de Kati.
Vous allez nous dire ceux qui vous ont poussés à nous provoquer! Vous avez bien reçu la leçon ! Mais ce n'est pas encore fini, a crié visiblement énervé un officier putschiste à l'adresse des blessés. Source : AFP
Nous avons eu 14 morts et 40 blessés, a déclaré à l'AFP le docteur Abdoulaye Nene Coulibaly, directeur de l'hôpîtal Gabriel Touré à Bamako, précisant qu'il s'agissait de militaires des forces loyalistes et de l'ex-junte qui avait pris le pouvoir le 22 mars avant de le rendre.
Lundi en fin d'après-midi et jusqu'au milieu de la nuit, les forces restées loyales au président Amadou Toumani Touré (ATT), renversé le 22 mars, ont mené pendant plusieurs heures des attaques contre le camp des ex-putschistes à Kati (15 km de Bamako), l'aéroport et la radio-télévision nationale (ORTM), occupée par les partisans du capitaine Amadou Haya Sanogo, chef de l'ex-junte.
Celle-ci a affirmé mardi qu'elle maîtrisait la situation et tenait les trois sites stratégiques.
Des tirs nourris ont toutefois été entendus dans la matinée près d'un camp où sont basées des forces loyalistes dans le centre de Bamako, avant que le calme ne revienne, hors quelques tirs sporadiques.
Des ex-putschistes sont venus mardi vers 12H00 (locales et GMT) sortir de force de l'hôpital une dizaine de soldats loyalistes blessés, certains grièvement, qui y étaient soignés, a constaté un journaliste de l'AFP.
Les blessés ont été embarqués dans trois ambulances escortées par cinq véhicules 4X4 civils et emmenées par les ex-putschistes dans leur camp de Kati.
Vous allez nous dire ceux qui vous ont poussés à nous provoquer! Vous avez bien reçu la leçon ! Mais ce n'est pas encore fini, a crié visiblement énervé un officier putschiste à l'adresse des blessés. Source : AFP
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