ANTANANARIVO - Le gouvernement de transition à Madagascar a annoncé mardi soir un renfort de gendarmes et militaires pour combattre la rec...
ANTANANARIVO - Le gouvernement de transition à Madagascar a annoncé mardi soir un renfort de gendarmes et militaires pour combattre la recrudescence des vols de zébus,, à l'issue du conseil des ministres mardi soir.
Le Premier Ministre a donné des consignes pour fortifier davantage les opérations de sécurisation nationale, a indiqué le gouvernement.
Selon son communiqué une grande mobilisation des forces armées, armée et gendarmerie nationale a été décidée dans les +régions noires+ pour combattre les vols de boeufs qui, ces derniers temps, ont fait rage.
Par régions noires ou points noirs, le gouvernement désigne les zones où les vols de zébus sont les plus fréquents.
Environ 150 éléments des forces de l'ordre ont été mobilisés en renfort dans la région d'Antananarivo, la capitale.
Le vols de zébus est une préoccupation constante des autorités à Madagascar.
Connus sous le nom de Dahalo, les voleurs de zébus opèrent en bande et sont vénérés dans certaines sociétés du sud de Madagascar, comme chez les Bara où le vol de zébu fait partie des traditions et s'apparente à un signe de virilité.
Ce genre de vol a toujours existé, il n'y a pas forcément de lien avec la reprise des exportations de boeufs en 2011, a expliqué le colonel Rakotomalala, chef de service des opérations de la gendarmerie à Antananarivo.
On a constaté une recrudescence en mars car il y a eu deux vols importants. 900 bovidés ont été volés puis 300 autres quelques jours après à Fort Dauphin dans le sud de Madagascar, a-t-il précisé.
Le ministère de l'élevage estime le cheptel bovin de Madagascar à 9 millions de têtes environ, un chiffre difficile à vérifier.
En 2002, le précédent gouvernement avait décidé d'interdire l'exportation de zébus, en partie à cause d'une recrudescence des vols.
En 2011, l'autorité de transition a finalement levé l'interdiction vers certaines îles de l'Océan Indien (Comores, Seychelles, Maurice).
Madagascar attend aussi la reprise effective des exportations vers l'Europe.
En 1997, l'Union européenne avait imposé un embargo sur tous les produits d'origine animale en provenance de Madagascar en raison d'une maladie détectée sur des zébus. Cet embargo a été levé en juillet 2011 mais la reprise des exportations n'est pas encore effective faute de respect des normes d'hygiène et d'abattoirs frigorifiques.
(©AFP / 04 avril 2012 13h36)
Le Premier Ministre a donné des consignes pour fortifier davantage les opérations de sécurisation nationale, a indiqué le gouvernement.
Selon son communiqué une grande mobilisation des forces armées, armée et gendarmerie nationale a été décidée dans les +régions noires+ pour combattre les vols de boeufs qui, ces derniers temps, ont fait rage.
Par régions noires ou points noirs, le gouvernement désigne les zones où les vols de zébus sont les plus fréquents.
Environ 150 éléments des forces de l'ordre ont été mobilisés en renfort dans la région d'Antananarivo, la capitale.
Le vols de zébus est une préoccupation constante des autorités à Madagascar.
Connus sous le nom de Dahalo, les voleurs de zébus opèrent en bande et sont vénérés dans certaines sociétés du sud de Madagascar, comme chez les Bara où le vol de zébu fait partie des traditions et s'apparente à un signe de virilité.
Ce genre de vol a toujours existé, il n'y a pas forcément de lien avec la reprise des exportations de boeufs en 2011, a expliqué le colonel Rakotomalala, chef de service des opérations de la gendarmerie à Antananarivo.
On a constaté une recrudescence en mars car il y a eu deux vols importants. 900 bovidés ont été volés puis 300 autres quelques jours après à Fort Dauphin dans le sud de Madagascar, a-t-il précisé.
Le ministère de l'élevage estime le cheptel bovin de Madagascar à 9 millions de têtes environ, un chiffre difficile à vérifier.
En 2002, le précédent gouvernement avait décidé d'interdire l'exportation de zébus, en partie à cause d'une recrudescence des vols.
En 2011, l'autorité de transition a finalement levé l'interdiction vers certaines îles de l'Océan Indien (Comores, Seychelles, Maurice).
Madagascar attend aussi la reprise effective des exportations vers l'Europe.
En 1997, l'Union européenne avait imposé un embargo sur tous les produits d'origine animale en provenance de Madagascar en raison d'une maladie détectée sur des zébus. Cet embargo a été levé en juillet 2011 mais la reprise des exportations n'est pas encore effective faute de respect des normes d'hygiène et d'abattoirs frigorifiques.
(©AFP / 04 avril 2012 13h36)
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