Un journaliste du quotidien Albalad a été entendu dimanche à la mi-journée par la gendarmerie nationale, accusé de diffamation à l'encon...
Un journaliste du quotidien Albalad a été entendu dimanche à la mi-journée par la gendarmerie nationale, accusé de diffamation à l'encontre d'un conseiller spécial du président Ikililou Dhoinine, a-t-on appris auprès d'un de ses confrères. Mmadi Moindjié est accusé d'avoir "diffamé Issa Soulé", par ailleurs secrétaire général du Mouvement des citoyens pour la justice et le progrès (MCJP), proche de la mouvance présidentielle, a expliqué Abdillahi Sandi Kemba, journaliste à Albalad. Mmadi Moindjié a été interpellé samedi pour avoir "illustré un article du MCJP (en fait des extraits d'un communiqué officiel du parti) par une photo du conseiller sans son consentement", selon la même source. "Ce qui nous étonne, c'est que ce n'est pas le journal qui est visé, mais Moindjié (...)
Les gendarmes ont téléphoné et lui ont demandé de se rendre à la gendarmerie, ils l'ont gardé 24 heures, sans mandat, on n'a jamais vu de plainte, rien", a ajouté M. Kemba. Laissé en liberté, Mmadi Moindjié doit être jugé le 26 avril. Il y a cinq jours, le gouvernement avait suspendu de ses fonctions le directeur du journal Al Watwan et retiré des kiosques la dernière livraison de son supplément Al Watwan Magazine pour avoir publié un dossier intitulé "Finances publiques: entre désordre, gabegie et indécence", dénonçant "des dérives mafieuses" au sein de l'administration financière. "Tout journaliste d'un média d'Etat qui veut avoir la liberté d'écrire ou de parler a l'obligation de s'aligner sur le gouvernement, ou avoir
l'honnêteté intellectuelle d'aller exercer ailleurs, dans un organe privé ", avait alors dit le ministre de l'Intérieur et de l'Information Ahamada Abdallah.
l'honnêteté intellectuelle d'aller exercer ailleurs, dans un organe privé ", avait alors dit le ministre de l'Intérieur et de l'Information Ahamada Abdallah.
Source:memento.fr
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