C’est en présence des membres des Gouvernements de l’Union et des îles et des personnalités de toutes les tendances que SEM le Vice-Présiden...
C’est en présence des membres des Gouvernements de l’Union et des îles et des personnalités de toutes les tendances que SEM le Vice-Président Fouad Mohadji a officiellement clôturé, au nom du Chef de l’Etat, SE Dr IKILILOU Dhoinine, les travaux des Assises Nationales contre la violence.
Ces travaux ont permis aux Palais du Peuple aux participants - Oulémas, éducateurs, professionnels de la justice, de nombreuses femmes, hommes et jeunes réfléchir sur la monté de la violence et d’apporter leurs propositions pour enrayer le phénomène.
Durant deux jours de travail, Ils ont ainsi beaucoup échangé et abordé le problème de la violence sous toutes ces formes, pour arriver à des conclusions sur lesquelles nous reviendrons.
Nous vous proposons ci-dessous, le discours que le Vice-Président SE Dr Fouad Mohadji a prononcé à l’occasion de la séance de clôture des travaux.
Discours de Son Excellence Dr FOUAD MOHADJI, Vice-Président, Chargé du Ministère de la Production, de l’Environnement, de l’Energie, de l’Industrie et de l’Artisanat à la clôture des travaux des Assises Nationales contre la violence.
Moroni, Palais du Peuple, le mardi 06 mars 2012.
Excellence Monsieur le Président de l’Assemblée de l’Union des Comores,
Son éminence le grand Mufti-
M. le Président de la cour suprême
Mesdames et Messieurs les Ministres,
Madame et Messieurs les Députés,-
M.M. les gouverneurs,-
Mesdames Messieurs les représentants du Système des Nations Unies et du corps diplomatiques accrédités aux Comores,
Mesdames, Messieurs les Représentants des organisations de la société civile
Honorable assistance,
Mesdames et Messieurs.
السلام عليكم ورحمة الله وبركاته
Je tiens tout d’abord à vous dire tout le plaisir que j’ai à me retrouver de nouveau parmi, au terme de ces deux jours de travaux, pour la cérémonie de clôture des Assises Nationales sur la lutte contre la Violence et faire avec vous, le bilan de vos réflexions, de vos débats et de vos conclusions.
Je tiens ensuite à vous adresser mes très sincères remerciements, pour la disponibilité et l’assiduité dont vous avez su faire preuve, et vous féliciter chaleureusement pour la franchise et l’ambiance de fraternité qui ont marqué vos débats.
Les analyses en profondeur que avez portées sur le phénomène de la violence dans notre pays, vous ont permis de mesurer la gravité de la situation, mais aussi l’importance du rôle que doit jouer chacun de nous à travers son environnement personnel et privé, familial, social et professionnel.
Vos interventions pertinentes m’ont également fait comprendre, que vous êtes parfaitement conscients des conséquences sociales et économiques qui découlent de la violence dans toutes ses formes.
Je suis donc heureux de constater que nous avons la même approche sur la prévention et la lutte contre ce fléau, et le désir commun de répondre aux attentes de nos concitoyens, dans la préservation de leur intégrité morale et physique.
Ainsi, les recommandations que vous avez faites pour mettre fin à la violence dans notre pays, permettront au Gouvernement de mieux appréhender la réalité ce phénomène afin d’y apporter les remèdes adéquats.
Mesdames, Messieurs ;
Son excellence le Dr Ikililou Dhoinine et son gouvernement ont pris l’engagement d’engager contre la violence une lutte sans merci.
Ainsi, malgré son absence, il a insisté pour que ce rassemblement soit organisé dans les délais annoncés afin de réunir au Palais du Peuple, lieu symbolique de l’unité nationale, les décideurs politiques, la société civile, les responsables religieux, les responsables de la sécurité, les éducateurs, les acteurs du pouvoir judiciaire, le corps médical et les partenaires techniques et financiers, pour réfléchir ensemble sur la manière et les apports nécessaires devant être engagés, pour lutter efficacement contre la violence dans toutes ses formes et notamment à l’égard des personnes vulnérables qui sont les femmes et les enfants.
Aussi, au moment de clôturer les travaux de ces assises nationales contre la violence, me plaît-il de vous remercier en son nom, pour le travail accompli et de faire les commentaires et les observations suivantes sur les résultats de vos travaux.
Tout d’abord, je constate avec satisfaction, qu’après deux jours d’échanges fructueux, de partage et concertation, vous êtes arrivés aux conclusions et recommandations que le rapporteur des Assises vient de nous présenter.
Les débats animés et parfois houleux, que vous avez tenus, aussi bien en plénière que dans les commissions, ont été mutuellement enrichissants.
Ainsi, conformément aux groupes thématiques mise en place, vous avez procédé à une analyse sans complaisance de l’état des lieux de la violence dans notre pays.
Répertoriant les atouts, les contraintes et les faiblesses qui touchent le cadre juridique et règlementaire, les dispositifs et les mécanismes sécuritaires, la synergie entre les acteurs étatiques et non-étatiques œuvrant dans la lutte contre la violence, votre diagnostic a conclu à la nécessaire émergence d’une approche nouvelle, plus dynamique et surtout mieux adaptée, au contexte actuel par :
La réforme du cadre juridique et réglementaire,
le renforcement des capacités des acteurs en termes de personnel qualifié, de personnes ressources, de moyens matériels et financiers.
Le développement des méthodologies, instruments et systèmes de référence pour une prise en charge structurée et adéquate des victimes de toute forme violence.
Le renforcement des partenariats entre tous les acteurs étatiques et non-étatiques
La mise ne place d’un système efficace de collecte et de publication des données sur la violence
Le renforcement des capacités des institutions et des secteurs et corps constitués concernés, police, gendarmerie, magistrats, pour une meilleure connaissance de la violence et une meilleure prise en charge des personnes violentés.
La mise en œuvre d’un vaste plan de communications sur les lois en cours, les structures d’aide, les conséquences de la violence ;
Aussi, la pertinence de vos conclusions et de vos recommandations confirme-t-elle la nécessité et l’urgence de mettre en place une Politique Nationale de lutte contre la violence telle que souhaitée par le Gouvernement et attendue par la population.
Cet immense travail s’inscrit dans la continuité des réflexions impulsées antérieurement à l’issue des différents ateliers similaires, organisés à travers le pays avec l’appui de nos partenaires.
Le rapport issu de ces travaux, consolidé avec les autres rapports et études sectorielles se veut donc une contribution à l’élaboration de politiques publiques nouvelles.
Mesdames et Messieurs,
Avant de clore mon propos, permettez-moi, au nom de Son Excellence, Ikililou Dhoinine, Président de la République de remercier et féliciter l’ensemble des participants à ce forum et de saluer la disponibilité et l’engagement personnel de chacun de vous, qui ont permis de produire un document de qualité dont nous pouvons être légitimement fiers et qui nous permettra, j’en suis convaincu, de mieux répondre aux attentes de nos compatriotes.
Je voudrais également, faire ici une mention spéciale à l’endroit de Mer Damir Ben Ali pour sa disponibilité et pour avoir bien voulu présider ses assises.
Je réserve également une mention particulière à nos frères et sœurs d’Anjouan qui ont fait le déplacement et ont enrichi les travaux par leur expérience respective.
Pour terminer, je voudrais renouveler notre gratitude à l’endroit de nos partenaires, dont je salue ici les efforts inlassables de soutien qu’ils continuent de fournir pour notre développement, et leur annoncer, que bientôt, notre pays va disposer d’un cadre de référence, dans lequel doivent s’insérer de façon harmonieuse et rationnelle toute initiative, toute action de lutte contre la violence.
Je demande de leur part, toujours plus de collaboration, pour rendre efficientes nos actions, en limitant les dispersions et les duplications sur le terrain du développement, en évitant les distorsions et les autres incohérences souvent constatées.
Alors que le Gouvernement de l’Union, à travers le Ministère de la justice, a fait seul l’effort d’organiser cette session, je leur demande leur appui, dans la mise en œuvre du plan d’action qui découlera du cadre de référence que j’ai évoqué tout à l’heure.
En vous réitérant à tous mes remerciements et mes félicitations, je déclare clos les assises Nationales contre la violence
Je vous remercie.
Beit salam
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