Une vedette rapide battant pavillon mauricien a été arraisonnée ce 18 février 2012 au large de la Grande-Comore. Elle avait à son bord des...
Une vedette rapide battant pavillon mauricien a été arraisonnée ce 18 février 2012 au large de la Grande-Comore. Elle avait à son bord des hommes en armes. On parle de pirates mais rien n’est encore clair sur cette affaire pour l'instant.
Cette affaire constitue le baptême de feu de la toute jeune unité de gardes-côtes comoriens.
A bord d’une embarcation civile, les hommes de la marine ont pourchassé ce bateau inconnu qui a pris la fuite après être repéré. Selon les autorités du port de Moroni, cette vedette rapide aurait refusé de s’identifier alors qu’elle se trouvait dans les eaux comoriennes.
Après que l’équipage s’est rendu sans opposition, la fouille du bateau a permis de découvrir des armes à bord. Les premiers éléments de l’enquête révèlent que sur les dix personnes interpellées, certaines étaient originaires de Tanzanie et du Kenya. Parmi elles également, il y avait un Bulgare.
Ces hommes auraient indiqué qu’ils étaient présents dans la zone pour sécuriser un transport de marchandises. Mais cet argument ne convainc personne.
En attendant, ils sont accusés de piraterie et comme nous sommes aux Comores, les soupçons de mercenariat ne sont pas écartés. Des sources militaires indiquent que l’enquête s'avère complexe.
Cette vedette battant pavillon mauricien est enregistrée en Tanzanie, mais exerce à Mombasa au Kenya.
La version mauricienne de l'interception de la vedette par les autorités comoriennes |
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