Les tueurs ont frappé en toute discrétion à tel point que les riverains d'Ambohidratrimo n'ont vu que du feu (Photo Mamy Mael) ...
Les tueurs ont frappé en toute discrétion à tel point que les riverains d'Ambohidratrimo n'ont vu que du feu (Photo Mamy Mael) |
Une étudiante a été retrouvée morte dans un buisson. Son amant a payé trois tueurs à gages pour la liquider, et a demandé 25 millions d'ariary à sa famille.
Aveuglée par les fines promesses de son amant, Miora Razanajanahary, 23 ans, n'a pas vu la mort venir. Entrainée par celui-ci dans un endroit isolé du côté d'Ambohidratrimo, jeudi, elle ne s'est pas doutée qu'il avait payé une escouade de tueurs pour l'abattre.
De source policière, le quidam a fait semblant d'être absorbé par la chevelure de la jeune femme, assise devant lui, lorsque trois individus ont surgi de nulle part. Pour maquiller le meurtre avec préméditation en simple acte de banditisme, les assaillants se seraient d'abord rués sur le jeune homme, cerveau de l'affaire, avant de se jeter sur la jeune fille pour la bâillonner et l'étrangler jusqu'à ce que mort s'ensuive. Selon la police, l'amant de la victime a participé à ce crime sordide, commis jeudi, entre midi et 14 heures.
Cinq arrestations
« Le jeune homme, principal auteur de ce meurtre, avait donné 1 000 ariary à chacun des tueurs qu'il a engagé pour se rendre sur les lieux du crime. Il a ensuite fomenté un simulacre de kidnapping afin d'extorquer de l'argent à la famille de Miora Razanajanahary pour les payer », explique le commissaire divisionnaire, Marcel Velotsara, directeur de la police judiciaire à Antananarivo.
Pendant que les tueurs ont rejoint leurs foyers respectifs, à Namontana, en attendant leur paie, le commanditaire du crime a dirigé un acte isolé. Il a contacté le frère de la victime, et se faisant passer pour un ravisseur, il a réclamé une rançon de 25 millions d'ariary.
Fille d'un lieutenant des forces de développement, Miora Razanajanahary suivait des cours de lettres modernes dans un établissement, à Ankadifotsy. Le jour du meurtre, son petit copain lui aurait donné rendez-vous vers 10 heures pour une petite virée. L'inquiétude s'est emparée de ses proches lorsqu'elle n'est pas rentrée de la nuit. Vendredi, matin, ils ont mis la police de la brigade criminelle sur l'affaire. Sous les instructions de la police, le frère de la victime a repris contact avec le kidnappeur, localisé à Anosy grâce au téléphone qu'il a utilisé. Au terme de durs marchandages, le montant de la rançon a été fixé à 11 millions d'ariary, à déposer derrière un bac à fleurs, près de l'hôtel Tana Plazza, à Analakely, dans un sachet plastique. Repéré par un policier en tenue civile, il s'est fait arrêter vers 19h30, dès qu'il a pris le colis, rempli en fait de coupons de journaux.
Cuisiné par les enquêteurs, il les a emmenés à deux des tueurs. Vers 20h30, les trois bandits ont conduit la police à Ambohidratrimo. Le corps de la jeune femme était dissimulé dans un buisson, recouvert d'une bâche. Les trois individus ont dénoncé deux autres de leurs complices.
Seth Andriamarohasina : l'express de Madagascar
Aveuglée par les fines promesses de son amant, Miora Razanajanahary, 23 ans, n'a pas vu la mort venir. Entrainée par celui-ci dans un endroit isolé du côté d'Ambohidratrimo, jeudi, elle ne s'est pas doutée qu'il avait payé une escouade de tueurs pour l'abattre.
De source policière, le quidam a fait semblant d'être absorbé par la chevelure de la jeune femme, assise devant lui, lorsque trois individus ont surgi de nulle part. Pour maquiller le meurtre avec préméditation en simple acte de banditisme, les assaillants se seraient d'abord rués sur le jeune homme, cerveau de l'affaire, avant de se jeter sur la jeune fille pour la bâillonner et l'étrangler jusqu'à ce que mort s'ensuive. Selon la police, l'amant de la victime a participé à ce crime sordide, commis jeudi, entre midi et 14 heures.
Cinq arrestations
« Le jeune homme, principal auteur de ce meurtre, avait donné 1 000 ariary à chacun des tueurs qu'il a engagé pour se rendre sur les lieux du crime. Il a ensuite fomenté un simulacre de kidnapping afin d'extorquer de l'argent à la famille de Miora Razanajanahary pour les payer », explique le commissaire divisionnaire, Marcel Velotsara, directeur de la police judiciaire à Antananarivo.
Pendant que les tueurs ont rejoint leurs foyers respectifs, à Namontana, en attendant leur paie, le commanditaire du crime a dirigé un acte isolé. Il a contacté le frère de la victime, et se faisant passer pour un ravisseur, il a réclamé une rançon de 25 millions d'ariary.
Fille d'un lieutenant des forces de développement, Miora Razanajanahary suivait des cours de lettres modernes dans un établissement, à Ankadifotsy. Le jour du meurtre, son petit copain lui aurait donné rendez-vous vers 10 heures pour une petite virée. L'inquiétude s'est emparée de ses proches lorsqu'elle n'est pas rentrée de la nuit. Vendredi, matin, ils ont mis la police de la brigade criminelle sur l'affaire. Sous les instructions de la police, le frère de la victime a repris contact avec le kidnappeur, localisé à Anosy grâce au téléphone qu'il a utilisé. Au terme de durs marchandages, le montant de la rançon a été fixé à 11 millions d'ariary, à déposer derrière un bac à fleurs, près de l'hôtel Tana Plazza, à Analakely, dans un sachet plastique. Repéré par un policier en tenue civile, il s'est fait arrêter vers 19h30, dès qu'il a pris le colis, rempli en fait de coupons de journaux.
Cuisiné par les enquêteurs, il les a emmenés à deux des tueurs. Vers 20h30, les trois bandits ont conduit la police à Ambohidratrimo. Le corps de la jeune femme était dissimulé dans un buisson, recouvert d'une bâche. Les trois individus ont dénoncé deux autres de leurs complices.
Seth Andriamarohasina : l'express de Madagascar
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