La cour d'appel de Moroni a acquitté le 8 février 2012 l'ancien chef d'état-major et 12 autres militaires, accusés de rébellio...
La cour d'appel de Moroni a acquitté le 8 février 2012 l'ancien chef d'état-major et 12 autres militaires, accusés de rébellion. En première instance, le général Salimou Mohamed Amiri aujourd’hui en détention était relaxé mais ses compagnons d'infortune avaient écopé des peines allant jusqu’à dix mois de prison ferme. Le général Salimou Mohamed Amiri, est acquitté, mais il reste en détention à son domicile pour « complicité d'assassinat ».
Mohamed Amiri Salimou, lors d'une conférence de presse le 17 mars 2008 à Fomboni. ( Photo: AFP ) |
Mais si les 12 autres militaires prévenus sont libres après cette décision de la cour d’appel, l’ancien chef d’état-major, le général Salimou Mohamed Amiri est maintenu au régime de la résidence surveillée, dans le cadre de l'assassinat de l’ancien chef de corps de l’armée, le lieutenant-colonel Combo Ayouba. Une décision que fustige son avocat : « C’est une mesure vraiment de séquestration parce que l'idée d'un contrôle judiciaire surveillé [terme employé dans le jugement précédent, NDLR] n’est pas synonyme de détention. C'est de l'inexpliquable inexpliqué ! ».
Le général Salimou Mohamed Amiri est en résidence surveillée soumis à un contrôle particulièrement strict. Après le verdict, plusieurs personnes se sont regroupées devant le ministère de la Justice. Elles demandent enfin un procès sur l’assassinat de l’ancien chef de corps de l’armée.
Le colonel Combo Ayouba, proche de l'ancien président Ahmed Abdallah Sambi, avait été tué le 13 juin 2010 à son domicile par des inconnus. Originaire de l'île d'Anjouran, il était un ancien membre de la garde présidentielle, formée dans les années 1980 par le mercenaire français, Bob Denard. A l'époque, l'armée était traversée par de nombreuses dissenssions.RFI
COMMENTAIRES