Le scandale des implants PIP pourrait également concerner les hommes. Selon Le Parisien , des anciens salariés de l'entreprises affirm...
Le scandale des implants PIP pourrait également concerner les hommes. Selon Le Parisien, des anciens salariés de l'entreprises affirment que Poly Implant Prothèse fabriquait des implants testiculaires, pectoraux et fessiers.
Selon le quotidien, l'Afssaps (Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé) n'était pas au courant de cette activité. "Sur la France, la société n'a pas déclaré autre chose que de la production d'implants mammaires". Un ancien employé, interrogé par Le Parisien, explique même que PIP s'était procuré une machine à injection de silicone très onéreuse. "Elle avait été achetée dans le but de se positionner sur de nouvelles parts de marché", a-t-il précisé.
Cependant, selon 20 Minutes, les implants testiculaires étaient en silicone et "rien n'indique qu'elles soient défectueuses". Le problème viendrait davantage des prothèses pectorales et implants fessiers, fabriqués selon le même procédé que les prothèses mammaires.
Ces dernières sont au coeur d'un véritable scandale sanitaire. Plus de 20 cas de cancer ont été détectés chez des femmes porteuses de ces implants. Même si aucun lien n'a été fait entre les cancers et les prothèses, le gouvernement a préconisé aux 30 000 femmes porteuses de ces implants de se les faire retirer.
Le fondateur de PIP ne parlera pas
Jean-Claude Mas, le président-fondateur de Poly Implant Prothèse, n'a pas l'intention de s'exprimer sur le scandale qui met en cause son ancienne entreprise. "Monsieur Mas n'entend pas s'exprimer du tout", a indiqué son avocat, Me Yves Haddad.
Jean-Claude Mas, 72 ans, réside dans le Var. C'est un homme malade, selon avocat. Il est resté président du conseil de surveillance et actionnaire majoritaire de la société varoise jusqu'à sa liquidation en mars 2010.
Plus de 2 400 plaintes ont été déposées contre PIP pour "tromperie aggravée", un délit passible de quatre années d'emprisonnement et de fortes amendes. Ouverte en mars 2010, l'enquête a été bouclée le 10 octobre dernier. Un procès doit se tenir devant le tribunal correctionnel de Marseille en octobre prochain. Le parquet de Marseille a également ouvert une information judiciaire pour "blessures et homicides involontaires". Source: la dépêche
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