L’ARS-OI lance, en association avec l’Instance Régionale d’Education et de Promotion de la Santé (IREPS) et les communes de May...
L’ARS-OI lance, en association avec l’Instance Régionale d’Education et de Promotion de la Santé (IREPS) et les communes de Mayotte, l’installation gratuite de moustiquaires imprégnées d’insecticide longue durée (MIILD)
dans tous les foyers de l’île à partir du 06 février 2012.
La MIILD permet de prévenir le paludisme ou d’autres maladies transmises par les moustiques. Elle est recommandée par l’Organisation Mondiale de la Santé, et reste efficace au moins 3 ans.
L’opération a été présentée lors d’un point presse qui s’est tenu ce jour à Mamoudzou, en présence de Thomas Degos, Préfet de Mayotte et Chantal de Singly, Directrice Générale de l’Agence de Santé Océan Indien.
L’ARSOI a souhaité en 2010 développer une nouvelle stratégie dans la lutte contre le paludisme. La mise en place de MIILD sur l’île a été considérée comme une des réponses les plus prometteuses face aux limites de la stratégie actuelle (aspersion intra domiciliaire).
Bien que l’efficacité des MIILD ait été très largement démontrée ces deux dernières décennies dans plusieurs pays d’Afrique et d’Asie essentiellement, cet outil devait néanmoins encore démontrer qu’il peut avoir une existence et une efficacité pérenne dans le contexte culturel et économique de Mayotte.
Aussi, pour mener à bien cette nouvelle stratégie de lutte sur l’île, l’ARSOI a mené au préalable une expérience pilote au cours des années 2010-2011, sur les villages de Dzoumogné, Handréma et M’tsangaboua, en distribuant gratuitement des MIILD dans les foyers. Il s’agissait d’évaluer l’utilisation et l’entretien des MIILD au cours du temps (observance), de tester différentes modalités de distribution au sein des villages ainsi que d’identifier les principaux vecteurs de communication qui permettraient une bonne information et adhésion de la population lors de la distribution à large échelle sur l’île.
Dans le village de Dzoumogné, la même enquête a été répétée à 3 reprises sur un échantillon aléatoire de 100 personnes à 3 mois, 8 mois et 1 an après la première distribution.
Une MIILD est une moustiquaire avec un produit insecticide (deltaméthrine) directement intégré dans la fibre de polyester au moment de la fabrication. Sa durée de vie est d’environ 3 ans ou 20 lavages (minimum), et n’a pas besoin d’être ré-imprégnée (le lavage suffit à la réactiver). Elle est utilisée dans de nombreux pays du monde (recommandée par l’Organisation Mondiale de la Santé pour la lutte contre le paludisme) et ne présente pas de toxicité dans les conditions normales d’utilisation. Les molécules d’insecticide confèrent à la moustiquaire un effet exito-répulsif (qui provoque l’éloignement des moustiques) et un effet choc "KD : Knock Down" qui assomme et tue le moustique qui rentre en contact avec le support imprégné.
Les MIILD ont également un impact connu sur d’autres espèces nuisantes : puces, poux, cafards, punaises, scolopendres... Les études menées par l’OMS sur les deux dernières décennies ont révélé une réduction de la mortalité des enfants de moins de 5 ans de 20%, une baisse de moitié de la morbidité palustre, une réduction du nombre de piqûres, directement appréciée par la population.
Les MIILD présentent également des avantages en matière de protection de l’environnement (les produits insecticides ne sont pas épandus) et en matière de coûts par rapport au traitement intra domiciliaire. Actuellement, le traitement insecticide réalisé par le service de la lutte anti vectorielle nécessite le passage régulier d’équipes (1 fois tous les 5 mois environ), vêtues de tenues de protection, outre l’achat de produits insecticides, l’utilisation et d’entretien de véhicules et de matériel de pulvérisation.
Principaux résultats de l’enquête pilote
Au total, 4200 moustiquaires imprégnées ont été distribuées gratuitement au sein des 3 villages de l’enquête pilote. A Dzoumogné, la modalité de distribution et d’installation consistait à du porte à porte alors qu’à Handrema et Mtsangaboua, la modalité de distribution limitait les installations physiques avec la mise en place d’un système de permanence où les habitants du village venaient s’équiper eux-mêmes en MIILD.
Bien que le système distribution-permanence permette un gain de temps et engendre des excellents taux d’équipement (93 % à Dzoumogné contre 98% dans les deux autres villages), on note une proportion plus importante de moustiquaires jamais utilisées. En effet, les enquêtes menées ont révélé une proportion de MIILD non utilisées de 26% à Handréma et de 15% à Mtsangaboua contre seulement 8 % à Dzoumogné.
Aussi, le programme 2012 proposera donc aux usagers d’opter pour une installation physique des MIILD dans chacun des foyers. Les usagers absents, munis d’un bon de retrait, récupéreront les MIILD à la permanence dans chaque village et pourront demander le concours des équipes pour une installation physique.
Suite à l’expérimentation de distribution des MIILD dans les foyers de plusieurs villages de la commune de Bandraboua précédemment menée (2010-2011), les MIILD ont été adaptées au plus près des attentes exprimées par les usagers. Ainsi, les nouvelles MIILD proposées ont pris en compte certaines propositions comme la longueur, de nouveaux coloris ou encore le nombre d’ouverture et la solidité.
Désormais, les MILLD qui seront distribuées à large échelle sur l’île seront soit de forme circulaire soit de forme rectangulaire. Elles disposeront d’une double ouverture et plusieurs coloris seront proposés aux foyers lors de l’installation: blanc, rose, bleu et vert.
Lutte contre le paludisme à Mayotte
L’île de Mayotte est soumise à un climat de type tropical maritime avec une saison sèche d’avril à octobre et une saison des pluies d’octobre à mai marquée par des températures et un taux d’humidité particulièrement élevés. Ces conditions climatiques favorisent l’existence de pathologies à transmission vectorielle au premier rang desquelles se situe le paludisme.
A Mayotte, le paludisme sévit à l’état endémo-épidémique, c'est-à-dire tout au long de l’année, avec une augmentation du risque de transmission au cours de la saison des pluies.
Le paludisme est une maladie grave due à un parasite, le Plasmodium, transmise par la piqure d’un moustique infecté. Ce sont les moustiques du genre anophèles (An. gambiae et An. funestus à Mayotte), dont les femelles piquent essentiellement la nuit et dans les maisons, qui transmettent la maladie. Chez l’être humain, les parasites injectés lors de la piqure par la salive du moustique se multiplient dans le foie puis s’attaquent aux globules rouges.
La maladie se manifeste alors par de la fièvre, des maux de tête et des vomissements. Ces symptômes apparaissent généralement dix à quinze jours après la piqûre de moustique. En l’absence de traitement, le paludisme peut entraîner rapidement le décès par les troubles circulatoires qu’il provoque. Dans de nombreuses régions du monde, les parasites sont devenus résistants à plusieurs médicaments antipaludéens.
Les principales mesures de lutte contre le paludisme prévoient: un traitement médicamenteux rapide, l’utilisation de moustiquaires imprégnées d’insecticide et la pulvérisation d'insecticide à effet rémanent à l'intérieur des habitations pour lutter contre les moustiques vecteurs.
Malgré une baisse considérable du nombre de cas l’année dernière, des foyers temporaires de cas autochtones apparaissent néanmoins de manière aléatoire sur l’île rappelant que le paludisme reste une maladie endémique pour laquelle des actions de lutte et de prévention sont encore nécessaires.
Le service de Lutte Anti-Vectorielle
A Mayotte, la lutte contre les maladies vectorielles est une compétence de l’Etat, telle que définie par la loi organique n° 2007-223 du 21 février 2007 portant dispositions statutaires et institutionnelles relative à l’Outre Mer (article codifié dans le Code Général des Collectivités Locales).
Dans ce cadre, le service de Lutte Anti Vectorielle (LAV) de l’ARS OI est chargé de la définition de la stratégie, de la mise en oeuvre des actions de lutte, et de l’évaluation de ces actions. La prévention et la lutte contre les maladies vectorielles, à savoir à Mayotte le paludisme, la dengue, le chickungunya, la fièvre de la Vallée du Rift, constitue l’objectif principal du service. Ce service de 71 personnes est constitué de plusieurs cellules opérationnelles : La cellule d’intervention, la cellule recherche et développement et la cellule logistique.
Campagne de sensibilisation
La réussite de ce programme de distribution réside en autre dans la capacité de l’Agence Régionale de Santé et ses partenaires à fédérer la totalité de la population de Mayotte autour de ce programme. En effet si l’un des objectifs de l’opération est l’utilisation des MIILD par la population, il est essentiel qu’elle connaisse le produit et ses fonctionnalités.
C’est pour cela que l’Agence Régionale de Santé et ses partenaires ont mis en place une grande campagne d’information à travers les principales radios présentes sur l’ile et des campagnes de sensibilisation auprès des scolaires et de la population dans chaque village de Mayotte, au fur et à mesure du déroulement de l’opération.
Les associations de chaque village seront amenées à participer à des actions de sensibilisations aux maladies vectorielles en collaborations avec l’IREPS les semaines précédentes la distribution dans le cadre de nos actions de mobilisations sociales. Par ailleurs, tous les vendredis de la semaine précédant la distribution dans un village, une annonce sera faite par l’imam avant la prière du vendredi. L’objectif de cette annonce est d’informer de la venue des équipes de l’Agence Régionale de Santé.
Au cours de la distribution, les agents profiteront de leur passage auprès des familles pour les sensibiliser aux maladies vectorielles et repréciser les avantages présentés par la bonne utilisation de la MIILD, dans la prévention de ces maladies. Un dépliant "Les moustiquaires imprégnées d’insecticides à longue durée : un moyen de protection efficace contre le paludisme" sera remis à chaque foyer lors de l’installation de la MIILD, rappelant les conseils d’installation, d’utilisation et d’entretien des moustiquaires.
La distribution des MIILD en quelques chiffres :
- Début de l’opération programmée le 06 février 2012
- 130 000 MIILD à distribuer en 2 ans (2012 et 2013)
- Coût total du programme estimé à près de 1,5 million d’euros (MIILD, communication, transport….) entièrement pris en charge par l’ARS-OI
- Moyens humains partagés : 30 agents de l’ARS-OI en permanence + 200 CES des communes (environ 10 CES par commune qui interviennent pendant un mois)
- Pour 2012, 65 000 MIILD seront distribuées sur la moitié des villages de l’île, essentiellement sur les villages du centre et du nord où le paludisme est actuellement présent. L’ordre de priorité est établi comme suit : Koungou, Chirongui, Ouangani, Tsingoni, M’Tsangamoudji, Acoua, Bandrélé, M’Tsamboro, Dembéni, Sada, Bouéni …
Bien que l’efficacité des MIILD ait été très largement démontrée ces deux dernières décennies dans plusieurs pays d’Afrique et d’Asie essentiellement, cet outil devait néanmoins encore démontrer qu’il peut avoir une existence et une efficacité pérenne dans le contexte culturel et économique de Mayotte.
Aussi, pour mener à bien cette nouvelle stratégie de lutte sur l’île, l’ARSOI a mené au préalable une expérience pilote au cours des années 2010-2011, sur les villages de Dzoumogné, Handréma et M’tsangaboua, en distribuant gratuitement des MIILD dans les foyers. Il s’agissait d’évaluer l’utilisation et l’entretien des MIILD au cours du temps (observance), de tester différentes modalités de distribution au sein des villages ainsi que d’identifier les principaux vecteurs de communication qui permettraient une bonne information et adhésion de la population lors de la distribution à large échelle sur l’île.
Dans le village de Dzoumogné, la même enquête a été répétée à 3 reprises sur un échantillon aléatoire de 100 personnes à 3 mois, 8 mois et 1 an après la première distribution.
Une MIILD est une moustiquaire avec un produit insecticide (deltaméthrine) directement intégré dans la fibre de polyester au moment de la fabrication. Sa durée de vie est d’environ 3 ans ou 20 lavages (minimum), et n’a pas besoin d’être ré-imprégnée (le lavage suffit à la réactiver). Elle est utilisée dans de nombreux pays du monde (recommandée par l’Organisation Mondiale de la Santé pour la lutte contre le paludisme) et ne présente pas de toxicité dans les conditions normales d’utilisation. Les molécules d’insecticide confèrent à la moustiquaire un effet exito-répulsif (qui provoque l’éloignement des moustiques) et un effet choc "KD : Knock Down" qui assomme et tue le moustique qui rentre en contact avec le support imprégné.
Les MIILD ont également un impact connu sur d’autres espèces nuisantes : puces, poux, cafards, punaises, scolopendres... Les études menées par l’OMS sur les deux dernières décennies ont révélé une réduction de la mortalité des enfants de moins de 5 ans de 20%, une baisse de moitié de la morbidité palustre, une réduction du nombre de piqûres, directement appréciée par la population.
Les MIILD présentent également des avantages en matière de protection de l’environnement (les produits insecticides ne sont pas épandus) et en matière de coûts par rapport au traitement intra domiciliaire. Actuellement, le traitement insecticide réalisé par le service de la lutte anti vectorielle nécessite le passage régulier d’équipes (1 fois tous les 5 mois environ), vêtues de tenues de protection, outre l’achat de produits insecticides, l’utilisation et d’entretien de véhicules et de matériel de pulvérisation.
Principaux résultats de l’enquête pilote
Au total, 4200 moustiquaires imprégnées ont été distribuées gratuitement au sein des 3 villages de l’enquête pilote. A Dzoumogné, la modalité de distribution et d’installation consistait à du porte à porte alors qu’à Handrema et Mtsangaboua, la modalité de distribution limitait les installations physiques avec la mise en place d’un système de permanence où les habitants du village venaient s’équiper eux-mêmes en MIILD.
Bien que le système distribution-permanence permette un gain de temps et engendre des excellents taux d’équipement (93 % à Dzoumogné contre 98% dans les deux autres villages), on note une proportion plus importante de moustiquaires jamais utilisées. En effet, les enquêtes menées ont révélé une proportion de MIILD non utilisées de 26% à Handréma et de 15% à Mtsangaboua contre seulement 8 % à Dzoumogné.
Aussi, le programme 2012 proposera donc aux usagers d’opter pour une installation physique des MIILD dans chacun des foyers. Les usagers absents, munis d’un bon de retrait, récupéreront les MIILD à la permanence dans chaque village et pourront demander le concours des équipes pour une installation physique.
Suite à l’expérimentation de distribution des MIILD dans les foyers de plusieurs villages de la commune de Bandraboua précédemment menée (2010-2011), les MIILD ont été adaptées au plus près des attentes exprimées par les usagers. Ainsi, les nouvelles MIILD proposées ont pris en compte certaines propositions comme la longueur, de nouveaux coloris ou encore le nombre d’ouverture et la solidité.
Désormais, les MILLD qui seront distribuées à large échelle sur l’île seront soit de forme circulaire soit de forme rectangulaire. Elles disposeront d’une double ouverture et plusieurs coloris seront proposés aux foyers lors de l’installation: blanc, rose, bleu et vert.
Lutte contre le paludisme à Mayotte
L’île de Mayotte est soumise à un climat de type tropical maritime avec une saison sèche d’avril à octobre et une saison des pluies d’octobre à mai marquée par des températures et un taux d’humidité particulièrement élevés. Ces conditions climatiques favorisent l’existence de pathologies à transmission vectorielle au premier rang desquelles se situe le paludisme.
A Mayotte, le paludisme sévit à l’état endémo-épidémique, c'est-à-dire tout au long de l’année, avec une augmentation du risque de transmission au cours de la saison des pluies.
Le paludisme est une maladie grave due à un parasite, le Plasmodium, transmise par la piqure d’un moustique infecté. Ce sont les moustiques du genre anophèles (An. gambiae et An. funestus à Mayotte), dont les femelles piquent essentiellement la nuit et dans les maisons, qui transmettent la maladie. Chez l’être humain, les parasites injectés lors de la piqure par la salive du moustique se multiplient dans le foie puis s’attaquent aux globules rouges.
La maladie se manifeste alors par de la fièvre, des maux de tête et des vomissements. Ces symptômes apparaissent généralement dix à quinze jours après la piqûre de moustique. En l’absence de traitement, le paludisme peut entraîner rapidement le décès par les troubles circulatoires qu’il provoque. Dans de nombreuses régions du monde, les parasites sont devenus résistants à plusieurs médicaments antipaludéens.
Les principales mesures de lutte contre le paludisme prévoient: un traitement médicamenteux rapide, l’utilisation de moustiquaires imprégnées d’insecticide et la pulvérisation d'insecticide à effet rémanent à l'intérieur des habitations pour lutter contre les moustiques vecteurs.
Malgré une baisse considérable du nombre de cas l’année dernière, des foyers temporaires de cas autochtones apparaissent néanmoins de manière aléatoire sur l’île rappelant que le paludisme reste une maladie endémique pour laquelle des actions de lutte et de prévention sont encore nécessaires.
Le service de Lutte Anti-Vectorielle
A Mayotte, la lutte contre les maladies vectorielles est une compétence de l’Etat, telle que définie par la loi organique n° 2007-223 du 21 février 2007 portant dispositions statutaires et institutionnelles relative à l’Outre Mer (article codifié dans le Code Général des Collectivités Locales).
Dans ce cadre, le service de Lutte Anti Vectorielle (LAV) de l’ARS OI est chargé de la définition de la stratégie, de la mise en oeuvre des actions de lutte, et de l’évaluation de ces actions. La prévention et la lutte contre les maladies vectorielles, à savoir à Mayotte le paludisme, la dengue, le chickungunya, la fièvre de la Vallée du Rift, constitue l’objectif principal du service. Ce service de 71 personnes est constitué de plusieurs cellules opérationnelles : La cellule d’intervention, la cellule recherche et développement et la cellule logistique.
Campagne de sensibilisation
La réussite de ce programme de distribution réside en autre dans la capacité de l’Agence Régionale de Santé et ses partenaires à fédérer la totalité de la population de Mayotte autour de ce programme. En effet si l’un des objectifs de l’opération est l’utilisation des MIILD par la population, il est essentiel qu’elle connaisse le produit et ses fonctionnalités.
C’est pour cela que l’Agence Régionale de Santé et ses partenaires ont mis en place une grande campagne d’information à travers les principales radios présentes sur l’ile et des campagnes de sensibilisation auprès des scolaires et de la population dans chaque village de Mayotte, au fur et à mesure du déroulement de l’opération.
Les associations de chaque village seront amenées à participer à des actions de sensibilisations aux maladies vectorielles en collaborations avec l’IREPS les semaines précédentes la distribution dans le cadre de nos actions de mobilisations sociales. Par ailleurs, tous les vendredis de la semaine précédant la distribution dans un village, une annonce sera faite par l’imam avant la prière du vendredi. L’objectif de cette annonce est d’informer de la venue des équipes de l’Agence Régionale de Santé.
Au cours de la distribution, les agents profiteront de leur passage auprès des familles pour les sensibiliser aux maladies vectorielles et repréciser les avantages présentés par la bonne utilisation de la MIILD, dans la prévention de ces maladies. Un dépliant "Les moustiquaires imprégnées d’insecticides à longue durée : un moyen de protection efficace contre le paludisme" sera remis à chaque foyer lors de l’installation de la MIILD, rappelant les conseils d’installation, d’utilisation et d’entretien des moustiquaires.
La distribution des MIILD en quelques chiffres :
- Début de l’opération programmée le 06 février 2012
- 130 000 MIILD à distribuer en 2 ans (2012 et 2013)
- Coût total du programme estimé à près de 1,5 million d’euros (MIILD, communication, transport….) entièrement pris en charge par l’ARS-OI
- Moyens humains partagés : 30 agents de l’ARS-OI en permanence + 200 CES des communes (environ 10 CES par commune qui interviennent pendant un mois)
- Pour 2012, 65 000 MIILD seront distribuées sur la moitié des villages de l’île, essentiellement sur les villages du centre et du nord où le paludisme est actuellement présent. L’ordre de priorité est établi comme suit : Koungou, Chirongui, Ouangani, Tsingoni, M’Tsangamoudji, Acoua, Bandrélé, M’Tsamboro, Dembéni, Sada, Bouéni …
source : zinfos974.com
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