Gardien de la meilleure défense de Ligue 1 , Ali Ahamada, même pas titulaire en CFA 2 au début 2011, est devenu l'un des principaux ar...
Selon son capitaine Daniel Congré, Ahamada serait "né sous une bonne étoile". Elle a commencé à briller il y a 20 ans à Martigues et offre aujourd'hui une exposition médiatique "méritée" à celui qui n'a encaissé que 12 buts en 15 matches.
Arrivé à Toulouse en 2009, à peine titulaire en CFA 2 en début d'année, la fulgurante ascension de ce joueur d'origine comorienne, une communauté importante à Marseille et ses environs, débute le 20 février 2011, date de ses premiers pas en L1 face à Rennes (en remplacement du jeune Marc Vidal). Et d'un premier but encaissé une minute après son entrée sur la pelouse du Stadium...
Yohann Pelé gravement touché par une embolie pulmonaire, Matthieu Valverde trop inconstant : Ahamada, qui a entre-temps assuré "une pige" à Lens, s'installe dans les buts toulousains deux mois plus tard pour ne plus en bouger.
Indétrônable depuis en L1, il jouera à Lyon son 23e match d’affilée dans l'élite face à Hugo Lloris, "un des meilleurs gardiens européens".
"On ne pouvait pas prédire qu'il s'imposerait en L1 après six mois", avoue Alain Casanova, son entraîneur et ancien gardien de but, ajoutant : "il confirme quand même tout le bien que l'on pense de lui".
Seul gardien de L1 à avoir gardé ses cages inviolées à neuf reprises, Ahamada a aussi enchaîné le week-end dernier sa cinquième rencontre de rang sans prendre de but à domicile, un autre record cette saison.
"Très imposant sur sa ligne, il est performant dans les airs grâce à son envergure (1,89 m, 85 kg), c'est un peu un gardien à l’'ancienne", détaille Casanova venant en écho de Mickaël Landreau, il y a une quinzaine de jours.
Assurance
Lucide, l'entraîneur toulousain estime que son gardien a, outre son talent, "la baraka". "Certains l'attirent et elle les accompagne tout au long de leur carrière", estime-t-il. Sous le charme, Casanova semble même prêt à accepter le revers de la médaille : "Il nous coûtera des buts car il est parfois trop sûr de lui, mais c'est intégré".
Lucide, l'entraîneur toulousain estime que son gardien a, outre son talent, "la baraka". "Certains l'attirent et elle les accompagne tout au long de leur carrière", estime-t-il. Sous le charme, Casanova semble même prêt à accepter le revers de la médaille : "Il nous coûtera des buts car il est parfois trop sûr de lui, mais c'est intégré".
A tel point que celui qui a signé au début de l'été un contrat professionnel jusqu'en 2014 pourrait prolonger son contrat. Les dirigeants toulousains le souhaitent.
"Chaque équipe a besoin d'un grand gardien pour aller loin, note Casanova. On l'a eu les saisons précédentes, avec Carrasso et Pelé. Aujourd'hui, Ali est en train de s'imposer."
Sixièmes, à deux points de la 3e place, les Toulousains et leur ange-gardien commencent à afficher leurs ambitions. "On a démontré qu'on jouait un rôle intéressant dans ce championnat et pourquoi pas, au vu de notre parcours jusqu'à présent, essayer de chercher une place européenne", se plait à rêver Ahamada.
Titulaire en équipe de France Espoirs où sa cage est toujours inviolée en cinq sélections, le plus jeune gardien titulaire de L1 est également convoité par les Comores. "Les dirigeants aimeraient bien que je joue pour la sélection mais il est trop tôt pour me décider et je prends le temps de réfléchir."
Tout va si vite...
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