Deux agents de l'Armée nationale de développement (And), les commandants Takfine Ahmed et Ibrahim Ahamada, sont mis aux arrêts et purge...
Deux agents de l'Armée nationale de développement (And), les commandants Takfine Ahmed et Ibrahim Ahamada, sont mis aux arrêts et purgent une peine disciplinaire de deux mois. Un officier, qui a requis l'anonymat, rapporte que Ibrahim Ahamada étant un élément de la Force comorienne de défense (Fcd) est détenu à la prison de l'Escadron de Mdé et le commandant Takfine, un élément de la gendarmerie, se trouve en détention à la prison militaire de Kandani. A l'origine de cette peine disciplinaire, ces officiers auraient fait circuler, au camp militaire de Kandani, des tracts aux propos diffamatoires contre le chef de l'état-major de l'And.
Il s'avère qu'après la publication dudit tract, c'est son instigateur lui-même, le commandant Takfine qui a mis le patron de l'And au courant de l'existence du tract en lui remettant une copie en mains propres. Mais quelques jours après la diffusion du premier tract, qui diffamait le chef de l'état-major, un autre imprimé répondant aux insultes portées sur le patron de l'armée nationale a été publié toujours au camp de Kandani, siège de l'état-major. Suite à une enquête confiée à la brigade de recherche de la gendarmerie, les limiers ont découvert que les deux tracts ont été l'oeuvre de l'unique et même personne, le commandant Takfine. Par le passé, Takfine Ahmed, ancien agent du Service de santé militaire, a été licencié du corps "suite à une faute professionnelle".
Il s'installera, ensuite, en France où il passa une grande partie de sa vie et réussira à trouver un emploi dans les services de la gendarmerie française. Là-bas, l'homme aurait commis un autre forfait. Il perd son poste en France et retourne au pays, où il est parvenu de nouveau à intégrer l'armée en dépit, semble-t-il, des réticences de l'ancien chef de l'état-major d l'époque, Salimou Mohamed Amiri. Alwatwan
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