Les congélateurs sont vides tout comme les étagères des maisons. Les provisions se font rares car les commerces ont baissé leurs rideaux d...
Les congélateurs sont vides tout comme les étagères des maisons. Les provisions se font rares car les commerces ont baissé leurs rideaux de fer depuis le début du mouvement de grève contre la vie chère à Mayotte.
Les commerces sont fermées depuis le début du mouvement social qui secoue l’île aux parfums. Les denrées alimentaires se font rares et il faut gérer le stock pour tenir jusqu’à la fin du mouvement.
"Il n’y a plus de manioc, il n’y a plus de bananes, il n’y a plus rien à la maison", c’est le triste constat que dresse Bajini, mère de famille. Comme bon nombre de Mahorais, cette situation de pénurie pénalise les ménages. Mais ils ne sont pas prêts à lâcher prise, "il faut continuer la grève" malgré cette les conditions de vie difficile. Ils espèrent tous une amélioration de leur quotidien à l’issue de cette grève.
"Le riz c’est cher, la viande c’est cher", explique un Mahorais, ce qui justifie davantage la poursuite de ce mouvement de protestation pour faire baisser les prix pratiqués par la grande distribution à Mayotte. "La vie est très très difficile", déplore un autre Mahorais. Les grévistes estiment que ce mouvement social est légitime et que c’est le seul moyen pour sortir de la précarité.
Les négociations entre les syndicats, les autorités locales et les représentants de la grande distribution sont au point mort à Mayotte. Aucun accord n’a été trouvé et les syndicats ont appelé hier soir à la poursuite de la grève jusqu’à jeudi. Linfo.re
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