Des organisations de la société civile et des syndicats se sont mobilisés sur la place de l'Indépendance, samedi, pour dénoncer les «m...
Des organisations de la société civile et des syndicats se sont mobilisés sur la place de l'Indépendance, samedi, pour dénoncer les «mesures antisociales du gouvernement» et protester «contre la hausse des prix des produits pétroliers».
«Vous ne pouvez pas piétiner le droit du consommateur», pouvait-on lire sur une des banderoles brandies par les manifestants, qui ont répondu à l'appel lancé conjointement par la fédération des consommateurs, l'organisation patronale des Comores, le groupement Wanantsi et le syndicat des transporteurs.
«Le bond des prix des carburants à la pompe va incontestablement avoir des répercussions sur les denrées de base et sur les transports, notamment Avec les délestages intempestifs et la pénurie d'eau, on s'achemine droit vers une grave crise sociale», a avancé Maoulida Hamidou, un des citoyens présents au sit-in, malgré la pluie venue perturber la mobilisation.
La manifestation fut marquée par une forte présence des agents des forces de la gendarmerie et de la police.
«Destitution. Oui ! Mais quelles sont les sanctions», a-t-on observé sur une autre banderole du groupement de jeunes «Wanantsi», appelant à ouvrir des enquêtes sur la gestion des Hydrocarbures et de la Ma-Mwé.
La confédération des travailleurs, également présente à la manifestation, a dénoncé «le mutisme des élus face à l a dégradation des conditions de vies des Comoriens» et au «mépris envers les consommateurs».A la fin du sit-in, le directeur général de l'Opaco, Abdereman Koudra, a annoncé que les autorités avaient finalement accepté de mettre en place la commission mixte pour évaluer le bien fondé de la hausse des prix des carburants.
Avant de se disperser, les organisateurs ont réitéré l eur appel pour l e respect de deux journées «ville morte» à partir de ce lundi.
Soulignerons par ailleurs que les organisateurs de la mobilisation ont, à plusieurs reprises, dénoncé des atteintes aux libertés d'expression qu'ils se disent avoir été victimes ces dernières semaines. _A.A.HAMDI
«Vous ne pouvez pas piétiner le droit du consommateur», pouvait-on lire sur une des banderoles brandies par les manifestants, qui ont répondu à l'appel lancé conjointement par la fédération des consommateurs, l'organisation patronale des Comores, le groupement Wanantsi et le syndicat des transporteurs.
«Le bond des prix des carburants à la pompe va incontestablement avoir des répercussions sur les denrées de base et sur les transports, notamment Avec les délestages intempestifs et la pénurie d'eau, on s'achemine droit vers une grave crise sociale», a avancé Maoulida Hamidou, un des citoyens présents au sit-in, malgré la pluie venue perturber la mobilisation.
La manifestation fut marquée par une forte présence des agents des forces de la gendarmerie et de la police.
«Destitution. Oui ! Mais quelles sont les sanctions», a-t-on observé sur une autre banderole du groupement de jeunes «Wanantsi», appelant à ouvrir des enquêtes sur la gestion des Hydrocarbures et de la Ma-Mwé.
La confédération des travailleurs, également présente à la manifestation, a dénoncé «le mutisme des élus face à l a dégradation des conditions de vies des Comoriens» et au «mépris envers les consommateurs».A la fin du sit-in, le directeur général de l'Opaco, Abdereman Koudra, a annoncé que les autorités avaient finalement accepté de mettre en place la commission mixte pour évaluer le bien fondé de la hausse des prix des carburants.
Avant de se disperser, les organisateurs ont réitéré l eur appel pour l e respect de deux journées «ville morte» à partir de ce lundi.
Soulignerons par ailleurs que les organisateurs de la mobilisation ont, à plusieurs reprises, dénoncé des atteintes aux libertés d'expression qu'ils se disent avoir été victimes ces dernières semaines. _A.A.HAMDI
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