Depuis l’annonce du concours des contractuels à l’hôpital El Maarouf, le centre hospitalier national fait face à différentes difficultés li...
Depuis l’annonce du concours des contractuels à l’hôpital El Maarouf, le centre hospitalier national fait face à différentes difficultés liées surtout à l’hygiène. Au service de la maternité, les sages femmes s’élèvent contre ce qu’elles qualifient de sérieuses perturbations.
Les résultats du deuxième concours réalisé par la direction de l’hôpital El Maarouf pour combler le vide crée par la suspension des contractuels de l’établissement hospitalier ne sont pas affichés jusqu’à présent.
Cet état de fait pèse sur le fonctionnement des services, par rapport aux missions qui étaient assurées par les paramédicaux. C’est surtout dans le service de la maternité où ces difficultés se font beaucoup sentir.
«Seul un homme assure le ménage dans tout le service : salles d’accouchement et salles d’hospitalisation. C’est insuffisant et les sages femmes se sentent dans l’obligation d’accomplir ces taches», a déclaré Mme Zalhata Mohamed, responsable de la salle d’accouchement à l’hôpital El Maarouf. «Avant on avait au minimum deux personnes dans chaque équipe de garde», a-t-elle indiqué.
D’autres problèmes s’ajoutent à cette situation liés notamment à la pénurie d’eau et au manque d’équipements. La salle d’accouchement, par exemple, est équipée seulement de cinq tables d’accouchement en mauvais état. Pour essayer de contourner l’obstacle, les sages femmes sont parfois obligées de se servir de deux lits de surveillance pour des accouchements.
«La situation est alarmante, vous n’allez pas me croire si je vous dis que nous n’avons qu’une seule tensiomètre pour tout le service. Comment allons-nous travailler dans ces conditions ? », déclare une autre sage femme. «Pour les césariennes, souvent le garde malade est obligé d’acheter de l’eau stérilisée pour le médecin et aussi de chercher de l’eau pour le linge, lorsque la citerne est vide», témoigne-t-elle.
CHADYA HAMADI:albalad
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