Des résultats catastrophiques au baccalauréat, c’est le triste constat que peuvent faire les autorités comoriennes cette année, selon lequot...
Des résultats catastrophiques au baccalauréat, c’est le triste constat que peuvent faire les autorités comoriennes cette année, selon lequotidien.re. Aux Comores, 3 141 candidats ont été admis au baccalauréat cette année sur 11 537 inscrits, soit un taux de 27,22 % à l’issue des deux tours. Seulement 790 élèves avaient été admis dès le premier tour. Ces résultats classent l’Union des Comores parmi les plus mauvais élèves de la région.
Mohamed Issimaila, ministre de l’Education nationale, avance plusieurs explications. Notamment une grève des enseignants qui a duré un mois et demi et qui est due à l’irrégularité du paiement des salaires: « On ne peut pas demander de meilleurs rendements aux enseignants alors qu’ils ne sont pas payés correctement ».
Mais le ministre déplore aussi un faible niveau de ces enseignants: « Les enseignants eux-même n’ont pas tous le niveau requis pour dispenser des cours. Dans le primaire, nous avons plus de 30 % des enseignants auxiliaires qui n’ont reçu aucune formation pour enseigner. »
Le secrétaire général de l’intersyndicale des enseignants comoriens, Faridi Msahazi, parle d’un manque d’encadrement: « Les enseignant ne subissent pas les remises à niveau annuelles. Ils ne sont ni inspectés, ni évalués. Comment peut-on dire que certains n’ont pas le niveau requis. »
Selon le syndicaliste, les écoles privées fonctionnant sans aucun contrôle posent problème: « L’accroissement du nombre des écoles privées favorise le passage automatique des élèves en classe supérieure. L’élève qui redouble dans une école publique ira s’inscrire en classe supérieure dans un établissement privé sans fournir le moindre dossier. Ces passages systématiques font que des élèves arrivent en terminale avec un niveau de collège. »
« Il faut organiser des assises nationales pour discuter de tous ces problèmes qui nuisent à notre système éducatif. Si nous ne trouvons pas de solution d’ici cinq ans, la situation va empirer », prévient-il.magazine de l'OI
Mohamed Issimaila, ministre de l’Education nationale, avance plusieurs explications. Notamment une grève des enseignants qui a duré un mois et demi et qui est due à l’irrégularité du paiement des salaires: « On ne peut pas demander de meilleurs rendements aux enseignants alors qu’ils ne sont pas payés correctement ».
Mais le ministre déplore aussi un faible niveau de ces enseignants: « Les enseignants eux-même n’ont pas tous le niveau requis pour dispenser des cours. Dans le primaire, nous avons plus de 30 % des enseignants auxiliaires qui n’ont reçu aucune formation pour enseigner. »
Le secrétaire général de l’intersyndicale des enseignants comoriens, Faridi Msahazi, parle d’un manque d’encadrement: « Les enseignant ne subissent pas les remises à niveau annuelles. Ils ne sont ni inspectés, ni évalués. Comment peut-on dire que certains n’ont pas le niveau requis. »
Selon le syndicaliste, les écoles privées fonctionnant sans aucun contrôle posent problème: « L’accroissement du nombre des écoles privées favorise le passage automatique des élèves en classe supérieure. L’élève qui redouble dans une école publique ira s’inscrire en classe supérieure dans un établissement privé sans fournir le moindre dossier. Ces passages systématiques font que des élèves arrivent en terminale avec un niveau de collège. »
« Il faut organiser des assises nationales pour discuter de tous ces problèmes qui nuisent à notre système éducatif. Si nous ne trouvons pas de solution d’ici cinq ans, la situation va empirer », prévient-il.magazine de l'OI
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