Le Centre Hospitalier de Mamoudzou est visé par instruction judiciaire. La justice a décidé de se pencher sur le fonctionnement de cet étab...
Le Centre Hospitalier de Mamoudzou est visé par instruction judiciaire. La justice a décidé de se pencher sur le fonctionnement de cet établissement, où une femme, admise il y a une quinzaine de jours, est décédée quelques heures seulement après avoir été auscultée par un membre du corps médical.
L’enquête diligentée par le parquet de Mayotte devra déterminer si oui ou non des personnels soignants du CHM ont une part de responsabilité dans le décès d’une patiente, survenu il y a une quinzaine de jours.
Vue par un praticien, cette femme a quitté le Centre Hospitalier de Mamoudzou sans avoir reçu de traitement particulier. Quelques heures après avoir passé un examen poussé, la patiente a rejoint son domicile où elle est morte peu de temps après. Comme le rapporte le site du journal Mayotte Matin, "son état n’aurait pas été diagnostiqué correctement ou de manière précise".
Une plainte a été déposée par les proches de la défunte. Ceux-ci sont persuadés qu’il y a eu une erreur médicale. Interrogé par Mayotte Matin, le conjoint de la patiente décédée affirme l’avoir trouvée "blême et épuisée" après son passage à l’hôpital. D’autre part, la famille met sérieusement en doute les compétences du médecin qui a ausculté la femme. Le praticien impliqué dans cette affaire qui est à la retraite, effectuait ce jour-là un remplacement. Il s’agit pour l’entourage de la patiente de comprendre les raisons pour lesquelles ce professionnel l’a renvoyé chez elle, alors même qu’elle montrait des signes évidents.
Les éléments qui figurent dans le premier rapport médical indiquent que la mort pourrait être due à une embolie pulmonaire ou une phlébite occasionnée par une veine obstruée. Une autopsie devrait être pratiquée sur le corps de la patiente, en vue de définir avec exactitude les circonstances du décès. Source:linfo
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