Jusqu’à hier mercredi, les services de secours avaient enregistré 53 morts et 64 rescapés, après le naufrage du bateau Madjriha au large ...
Jusqu’à hier mercredi, les services de secours avaient enregistré 53 morts et 64 rescapés, après le naufrage du bateau Madjriha au large de la Ngazidja, dans la nuit du 8 août dernier. Au sujet des rumeurs qui font état d’une réaction tardive des services compétents, le patron du Cosep, le colonel Mouigni Daho, rejette en bloc ces accusations. “Nous étions en contact avec le commandant du bord dès 3 h du matin lorsqu’il a signalé la panne du premier moteur.
Quelques instants plus tard, il nous a dit qu’il allait pouvoir réparer le moteur. Notre dernier contact remonte à 4h 10mn et il nous a confirmé que le moteur était bel et bien réparé. Mais, sur le portable, nous avons entendu un bruit assourdissant et les cris des passagers. Et soudainement, nous avons perdu le contact. Il était difficile de localiser le boutre“, explique Mouigni Daho. Alors, le Cosep a “immédiatement“ réquisitionné deux bateaux appartenant à l’homme d’affaires Mahamoud Mradabi, l’un a patrouillé tout au long de la soirée sans avoir pu retrouver des traces du navire.
Ce sont les trois rescapés qui ont pu rejoindre la terre ferme à la nage qui ont indiqué aux secouristes le lieu exact du naufrage. “C’est à ce moment-là que nous avons mobilisé les villages environnants dont Fumbuni et Shindini et leurs vedettes. Nous ne pouvions pas intervenir avant d’avoir localisé le bateau“, a-t-il dit. Il faut dire que le Cosep n’a pas été seul dans les opérations de sauvetage. L’armée nationale et le Croissant-rouge (des Comores et du Qatar) ont également joué un rôle primordial. Sans omettre la participation active des habitants des localités riveraines.
Le conseiller en communication de l’état-major de l’And, Saïd Ahmed Sast, nous a confirmé l’implication directe du Cosep et de l’And dès le début du naufrage. A l’en croire, si le bateau n’a pas pu être repéré de si tôt, “c’est parce qu’il ne disposait ni d’un Vhf ni d’un fuseau de détresse“. “Le gouvernement a pris en charge le rapatriement des corps vers Anjouan et les dispositions sont prises pour ériger un cimetière commun à côté du service de santé militaire à Anjouan“, a déclaré Sast à Al-watwan.
Par ailleurs, une équipe de plongeurs est mobilisée pour voir si l’on pourrait retrouver des rescapés ou des corps coincés au niveau de la cale. Les familles des victimes sont priées de se rendre au Cosep pour identifier les corps puis, se rendre, munies d’un numéro d’identification au Chn El-Maarouf pour récupérer les dépouilles. alwatwan
Abouhariat S. Abdallah
Quelques instants plus tard, il nous a dit qu’il allait pouvoir réparer le moteur. Notre dernier contact remonte à 4h 10mn et il nous a confirmé que le moteur était bel et bien réparé. Mais, sur le portable, nous avons entendu un bruit assourdissant et les cris des passagers. Et soudainement, nous avons perdu le contact. Il était difficile de localiser le boutre“, explique Mouigni Daho. Alors, le Cosep a “immédiatement“ réquisitionné deux bateaux appartenant à l’homme d’affaires Mahamoud Mradabi, l’un a patrouillé tout au long de la soirée sans avoir pu retrouver des traces du navire.
Ce sont les trois rescapés qui ont pu rejoindre la terre ferme à la nage qui ont indiqué aux secouristes le lieu exact du naufrage. “C’est à ce moment-là que nous avons mobilisé les villages environnants dont Fumbuni et Shindini et leurs vedettes. Nous ne pouvions pas intervenir avant d’avoir localisé le bateau“, a-t-il dit. Il faut dire que le Cosep n’a pas été seul dans les opérations de sauvetage. L’armée nationale et le Croissant-rouge (des Comores et du Qatar) ont également joué un rôle primordial. Sans omettre la participation active des habitants des localités riveraines.
Le conseiller en communication de l’état-major de l’And, Saïd Ahmed Sast, nous a confirmé l’implication directe du Cosep et de l’And dès le début du naufrage. A l’en croire, si le bateau n’a pas pu être repéré de si tôt, “c’est parce qu’il ne disposait ni d’un Vhf ni d’un fuseau de détresse“. “Le gouvernement a pris en charge le rapatriement des corps vers Anjouan et les dispositions sont prises pour ériger un cimetière commun à côté du service de santé militaire à Anjouan“, a déclaré Sast à Al-watwan.
Par ailleurs, une équipe de plongeurs est mobilisée pour voir si l’on pourrait retrouver des rescapés ou des corps coincés au niveau de la cale. Les familles des victimes sont priées de se rendre au Cosep pour identifier les corps puis, se rendre, munies d’un numéro d’identification au Chn El-Maarouf pour récupérer les dépouilles. alwatwan
Abouhariat S. Abdallah
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