L e matin du mardi 16 aout à 6 heures, les grandes manœuvres du câblier Téliri ont démarré, le navire a posé le...
Le matin du mardi 16 aout à 6 heures, les grandes manœuvres du câblier Téliri ont démarré, le navire a posé le câble haut débit attendu depuis des lustres à Mayotte. Le rêve deviendra réalité dans quelques mois après que ce câble sera posé au fond du lagon et raccordé avec celui venant de Madagascar et l’autre allant au Kenya histoire de boucler cette fameuse boucle. Le lundi 15 aout la presse a été invitée à bord de ce navire de 111m de long et de 20m de large arborant une étrange décoration puisque toute la coque est cernée d’une ceinture de… barbelés, histoire de se prémunir des attaques des pirates rodant dans la zone. Pas question que ce navire soit pris en otage avec son équipage italien et ses techniciens anglais. Pour faire bonne mesure de sécurité, le « Téliri » est escorté par un navire du Geos un dispositif destiné à éloigner les pirates, car à bord se trouvent des personnels chargés de la protection rapprochée du câblier. Accueillis par Cathy Fontaine chargé de communication d’Orange et par le commandant Cindiza Sabatino la visite s’est déroulée dans une ambiance sympathique en présence de Bertrand Jouaillec responsable technique France Télécom, qui a supervisé la pose du câble et les opérations de raccordement. A bord c’est Luigi Tabacco chef de mission qui a fait visiter.
Le navire est équipé de tout le matériel nécessaire au contrôle des opérations depuis un PC sur lequel des écrans retransmettent les images des tourets qui déroulent le câble, tout est pratiquement automatisé. L’immersion du câble dans le lagon de Mayotte se fera avec une précision d’orfèvre à la vitesse de 40cm de câble à seconde, le câble étant renforcé car peu profond dans le lagon de la plage de Koropa à Logoni. Deux énormes moteurs entrent alors en action pour poser ce précieux cordon ombilical, le tout sous le contrôle d’un tendeur pour éviter toute mauvaise surprise car pas question qu’il ne casse en cours de route sur les 23 km de long. Cette mission délicate est placée sous le contrôle de France Télécom qui a déjà posé à terre la fibre optique qui sera reliée à ce câble Lion 2.
Si la pose du câble au fond du lagon est une opération délicate il en est un autre non moins délicate : la soudure à la chambre à terre, un travail qui va durer 6 heures car là encore pas de place à la moindre erreur. Le haut débit est à ce prix, car la moindre imperfection et c’est tout le système qui en subira les conséquences. Malgré les difficultés, tout le monde à bord était confiant et serein. « Il n’y a pas de raison qu’il y ait des problèmes » rassure Bertrand Jouaillec. Même optimisme côté de l’équipage où tout s’est déroulé parfaitement, l’habitude étant également une alliée précieuse de l’équipage rodé à toutes ces situations. La mise en service opérationnelle prévue au premier semestre aura encore à quelques problèmes commerciaux car bien entendu ce haut débit devra être accessible à la majorité de la population. A l’issue de cette visite l’équipage a offert un sympathique rafraichissement dans une ambiance conviviale aux visiteurs qui ne faisaient pas le ramadan.
Source : LNM
Le navire est équipé de tout le matériel nécessaire au contrôle des opérations depuis un PC sur lequel des écrans retransmettent les images des tourets qui déroulent le câble, tout est pratiquement automatisé. L’immersion du câble dans le lagon de Mayotte se fera avec une précision d’orfèvre à la vitesse de 40cm de câble à seconde, le câble étant renforcé car peu profond dans le lagon de la plage de Koropa à Logoni. Deux énormes moteurs entrent alors en action pour poser ce précieux cordon ombilical, le tout sous le contrôle d’un tendeur pour éviter toute mauvaise surprise car pas question qu’il ne casse en cours de route sur les 23 km de long. Cette mission délicate est placée sous le contrôle de France Télécom qui a déjà posé à terre la fibre optique qui sera reliée à ce câble Lion 2.
Si la pose du câble au fond du lagon est une opération délicate il en est un autre non moins délicate : la soudure à la chambre à terre, un travail qui va durer 6 heures car là encore pas de place à la moindre erreur. Le haut débit est à ce prix, car la moindre imperfection et c’est tout le système qui en subira les conséquences. Malgré les difficultés, tout le monde à bord était confiant et serein. « Il n’y a pas de raison qu’il y ait des problèmes » rassure Bertrand Jouaillec. Même optimisme côté de l’équipage où tout s’est déroulé parfaitement, l’habitude étant également une alliée précieuse de l’équipage rodé à toutes ces situations. La mise en service opérationnelle prévue au premier semestre aura encore à quelques problèmes commerciaux car bien entendu ce haut débit devra être accessible à la majorité de la population. A l’issue de cette visite l’équipage a offert un sympathique rafraichissement dans une ambiance conviviale aux visiteurs qui ne faisaient pas le ramadan.
Source : LNM
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