“Certes, je ne suis pas entièrement satisfait de la décision du juge, mais je m’y soumets. Il a le droit de prendre sa décision en son âme ...
“Certes, je ne suis pas entièrement satisfait de la décision du juge, mais je m’y soumets. Il a le droit de prendre sa décision en son âme et conscience, et moi j’ai le droit d’interjeter appel si je ne suis passatisfait. J’estime que ce ne seraitpas logique de voir des personnesqui ont entrainé ce deuil se promener dans la rue“, a déclaré àSoilih Mahmoud.
Suite au naufrage du bateau Madjriha, qui eu lieu dans lanuit du lundi 8 au mardi 9août et ayant coûté la vie à
près d’une soixantaine de personnes, une enquête a aussitôt été ouverte.Selon le procureur de la République,Soilih Mahmoud, la brigade de recherche vient de clôturer cette enquête et des prévenus sont déférés,avec leurs procès-verbaux, au parquetde Moroni. Une information judiciaire est en cours pour déterminer les vraies causes de l’accident etfixer les responsabilités des uns etdes autres. A l’en croire, le naufrage serait dû, entre autres, au laxisme de certains responsables de l’Autorité portuaire des Comores (Apc), de lacapitainerie, de l’émigration, ducommandant de bord et de l’armateur.Il appartient désormais au magistrat instructeur d’approfondir l’enquête et de découvrir éventuellementd’autres suspects non encoreidentifiés.Falsification, négligences, non assistance, etc. Le procureur avait requis un mandatde dépôt pour les dix personnes qu’ilavait poursuivies. Mais, le juge adécidé d’en placer cinq en détention provisoire. “Certes, je ne suis pasentièrement satisfait de la décisiondu juge, mais je m’y soumets. Il a le droit de prendre sa décision en son âme et conscience, et moi j’ai le droitd’interjeter appel si je ne suis passatisfait. J’estime que ce ne seraitpas logique de voir des personnes qui ont entrainé ce deuil se promener dans la rue“, a déclaré à Al-watwan Soilih Mahmoud. Selon lui, “toutepersonne impliquée dans cette affairedoit être en détention provisoire enattendant la fin des investigations. Ce serait, à mon avis, un soulagement pour les familles“. Les prévenus sont poursuivis pour homicide involontaire, non-assistance à des personnes en danger et complicité.“A propos de l’homicide involontaire, c’est le commandant du bateau qui est directement responsablede ce drame, les complices ce sont les agents de la capitainerie,notamment l’agent de garde ce jourlà. Il y a aussi l’émigration qui estchargée de la vérification des listesdes passagers. Le manifeste qui a été falsifié. Il y a aussi les responsables de l’Autorité portuaire qui ont négligé de prendre les précautions et mesures nécessaires pour la protection des passagers en cas de danger.Donc, tout le monde est impliqué dans cette affaire plus particulièrementl’armateur qui savait que son bateau était en mauvais état“, dit-il.S’agissant de l’autre chef d’accusation,celui de non-assistance à personne en danger, il concerne lesdouze membres d’équipage. “Seloneux, il y avait des gilets de sauvetages.Pourquoi, alors, ils ne les ont pas distribués alors que le bateau coulait? Là c’est une négligence, ilsn’ont pas assisté ces gens même lesenfants. Ils doivent aussi répondre devant la justice car il y a un lien de causalité entre leur passivité et lenombre de décès enregistré”.
près d’une soixantaine de personnes, une enquête a aussitôt été ouverte.Selon le procureur de la République,Soilih Mahmoud, la brigade de recherche vient de clôturer cette enquête et des prévenus sont déférés,avec leurs procès-verbaux, au parquetde Moroni. Une information judiciaire est en cours pour déterminer les vraies causes de l’accident etfixer les responsabilités des uns etdes autres. A l’en croire, le naufrage serait dû, entre autres, au laxisme de certains responsables de l’Autorité portuaire des Comores (Apc), de lacapitainerie, de l’émigration, ducommandant de bord et de l’armateur.Il appartient désormais au magistrat instructeur d’approfondir l’enquête et de découvrir éventuellementd’autres suspects non encoreidentifiés.Falsification, négligences, non assistance, etc. Le procureur avait requis un mandatde dépôt pour les dix personnes qu’ilavait poursuivies. Mais, le juge adécidé d’en placer cinq en détention provisoire. “Certes, je ne suis pasentièrement satisfait de la décisiondu juge, mais je m’y soumets. Il a le droit de prendre sa décision en son âme et conscience, et moi j’ai le droitd’interjeter appel si je ne suis passatisfait. J’estime que ce ne seraitpas logique de voir des personnes qui ont entrainé ce deuil se promener dans la rue“, a déclaré à Al-watwan Soilih Mahmoud. Selon lui, “toutepersonne impliquée dans cette affairedoit être en détention provisoire enattendant la fin des investigations. Ce serait, à mon avis, un soulagement pour les familles“. Les prévenus sont poursuivis pour homicide involontaire, non-assistance à des personnes en danger et complicité.“A propos de l’homicide involontaire, c’est le commandant du bateau qui est directement responsablede ce drame, les complices ce sont les agents de la capitainerie,notamment l’agent de garde ce jourlà. Il y a aussi l’émigration qui estchargée de la vérification des listesdes passagers. Le manifeste qui a été falsifié. Il y a aussi les responsables de l’Autorité portuaire qui ont négligé de prendre les précautions et mesures nécessaires pour la protection des passagers en cas de danger.Donc, tout le monde est impliqué dans cette affaire plus particulièrementl’armateur qui savait que son bateau était en mauvais état“, dit-il.S’agissant de l’autre chef d’accusation,celui de non-assistance à personne en danger, il concerne lesdouze membres d’équipage. “Seloneux, il y avait des gilets de sauvetages.Pourquoi, alors, ils ne les ont pas distribués alors que le bateau coulait? Là c’est une négligence, ilsn’ont pas assisté ces gens même lesenfants. Ils doivent aussi répondre devant la justice car il y a un lien de causalité entre leur passivité et lenombre de décès enregistré”.
Abouhariat Saïd Abdallah.alwatwan
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