Les contractuels du centre hospitalier national El Maarouf ont boycotté, comme annoncé, le concours de recrutement organisé par le ministère...
Les contractuels du centre hospitalier national El Maarouf ont boycotté, comme annoncé, le concours de recrutement organisé par le ministère de l a Santé, hier. Ils sont descendus à l'Ecole de santé et ont dispersé ceux de leurs collègues qui s'apprêtaient à passer le test, avant l 'arrivée des forces de l'ordre. Dans la foulée, du matériel a été saccagé. Une dizaine de contractuels avaient été interpellés puis relâchés aussitôt. La voiture de police qui devait les transporter n'a pas réussi à quitter le centre, sous la pression des contractuels mobilisés autour de l'Ecole de santé. « Nous sommes décidés à aller jusqu'au bout. On l'a démontré ce matin », a l ancé le président de la commission syndicale des contractuels, Hassani Ben Ali, interrogé par Albalad alors qu'il se trouvait entouré de plusieurs leaders du mouvement, en bandeau rouge, sur le front et autour du bras.
De retour à El-Maarouf, les contractuels ont entamé un sit-in et ont annoncé leur intention de casser le jeûne du ramadan dans l'établissement. «
On va continuer à revendiquer nos droits jusqu'à ce qu'on obtienne gain de cause », a dit le président de la commission, ajoutant qu'une marche de protestation sera organisée ce matin à Moroni. Selon le président Hassani Ben Ali, les contractuels continueront la grève jusqu'à ce que le ministère revienne sur sa décision. Ils exigent notamment le paiement de 10 mois d'arriérés de salaires et une vingtaine de mois de primes et d'indemnités de gardes. Une infirmière du service néonatal est venue soutenir ses collègues mobilisés dans l'enceinte de l'établissement sous l'œil des policiers.AL-HAMDIABDILLAH
De retour à El-Maarouf, les contractuels ont entamé un sit-in et ont annoncé leur intention de casser le jeûne du ramadan dans l'établissement. «
On va continuer à revendiquer nos droits jusqu'à ce qu'on obtienne gain de cause », a dit le président de la commission, ajoutant qu'une marche de protestation sera organisée ce matin à Moroni. Selon le président Hassani Ben Ali, les contractuels continueront la grève jusqu'à ce que le ministère revienne sur sa décision. Ils exigent notamment le paiement de 10 mois d'arriérés de salaires et une vingtaine de mois de primes et d'indemnités de gardes. Une infirmière du service néonatal est venue soutenir ses collègues mobilisés dans l'enceinte de l'établissement sous l'œil des policiers.AL-HAMDIABDILLAH
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