Le ministère des Relations extérieures et de la Coopération, chargé de la Diaspora, de la Francophonie et du Monde arabe vient d’apprendr...
Le ministère des Relations extérieures et de la Coopération, chargé de la Diaspora, de la Francophonie et du Monde arabe vient d’apprendre par voie de presse, précisément du journal Al-Watwan dans son édition spéciale du 10 août courant et du journal Albalad dans son édition n° 568 du 9 août que le député Abdou Djabir, en visite à Mayotte, engage, à l’insu du président de l’Union des Comores S.E. Dr Ikililou Dhoinine et son gouvernement, le nom du chef de l’Etat comorien, sur des allégations fantaisistes frisant la diffamation, à propos de l’île comorienne de Mayotte.
Le ministère est consterné par la légèreté de ton et de propos de cet élu du peuple qui, au lieu de défendre, telle est sa mission, les intérêts supérieurs de notre pays, au premier rang desquels son intégrité territoriale, patauge dans des déclarations intempestives et tendancieuses qui n’engagent que sa personne. En effet, le gouvernement comorien tout en prônant l’implication au dialogue de nos compatriotes Mahorais, dans le différend territorial nous opposant à la France, ne reste pas moins attaché à cette question qui est au coeur de notre politique étrangère.
Le ministère des Relations extérieures et de la Coopération, tout en restant vigilant face à cette préoccupation d’intérêt national, invite les uns et les autres, au discernement, à la prudence et à la retenue, dès lors qu’il s’agit de questions essentielles engageant la vie et le devenir de tout un peuple, le peuple comorien.
Fait à Moroni, le 10 août 2011
Alwatwan
Le ministère est consterné par la légèreté de ton et de propos de cet élu du peuple qui, au lieu de défendre, telle est sa mission, les intérêts supérieurs de notre pays, au premier rang desquels son intégrité territoriale, patauge dans des déclarations intempestives et tendancieuses qui n’engagent que sa personne. En effet, le gouvernement comorien tout en prônant l’implication au dialogue de nos compatriotes Mahorais, dans le différend territorial nous opposant à la France, ne reste pas moins attaché à cette question qui est au coeur de notre politique étrangère.
Le ministère des Relations extérieures et de la Coopération, tout en restant vigilant face à cette préoccupation d’intérêt national, invite les uns et les autres, au discernement, à la prudence et à la retenue, dès lors qu’il s’agit de questions essentielles engageant la vie et le devenir de tout un peuple, le peuple comorien.
Fait à Moroni, le 10 août 2011
Alwatwan
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